” A la ressemblance des hommes les maisons. ” Jean Giono, Colline
” A la ressemblance des hommes les maisons. ” Jean Giono, Colline
” Puis un matin tout est dit, on a passé le point de non-retour dans la nuit et sans même le savoir : on regarde au-dehors, une femme passe à vélo, il y a de la neige sur les pommiers, un écoeurement vous vient, le siècle vous appelle. ” Fred Vargas, Dans les bois éternels
” Une fois sorti d’un monde à sa dimension, l’homme découvre qu’il est petit, inutile, un peu ridicule même. Un arbre a plus d’importance que lui. ” Henri Calet, Poussières de la route
” Nous sommes des déserts, mais peuplés de tribus, de faunes et de flores. Nous passons notre temps à ranger ces tribus, à les disposer autrement, à en éliminer certaines, à en faire prospérer d’autres. Et toutes ces peuplades […] n’empêchent pas le désert […] ” Gilles Deleuze, Dialogues (merci à C.R. pour la citation)
” Le Bibliothécaire arrive. Hiro est sur le point de lui demander s’il est au courant de la mort de Lagos, mais ce serait hors de propos. Le Bibliothécaire est au courant sans l’être. S’il décidait de faire une recherche dans la Bibliothèque, il ne lui faudrait que quelques instants pour le savoir. Mais il…Continue reading Le Bibliothécaire arrive…
” … il a connu quelques périodes de vaches maigres. Il a appris, à son détriment, que 99% des informatons stockées dans la Bibliothèque ne sont jamais utilisées par personne. ” Neal Stephenson, Le Samouraï virtuel
” Nous appelons, […] nous appelons celui qui se tient sur l’autre rive de notre coeur et nous ne saurons jamais s’il nous entend, pas même s’il y a quelqu’un.” Christian Bobin, l’Inespérée
” La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un coeur d’homme. ” Albert Camus, Le Mythe de Sisyphe merci à AG pour la citation
” Place au passage de l’oiseau, à ce qui dure après l’envol.” Richard Rognet, A chaque mot partagé
” Je suis sorti, béant, du bruit, des étincelles, et j’ai connu, l’espace d’une seconde, peut-être, ce qu’on passe le plus clair de sa vie à continuer de vouloir en sachant parfaitement que c’est impossible, fou : que reviennent d’entre les ombres ceux que nous avons connus et que nous aimions.” Pierre Bergounioux, Miette