Une année au moins est passée depuis la publication de ce billet qui peut donc contenir des informations un peu datées.

Première partie

Historique – rappel des premières machines, qui ne fonctionnaient pas sur e-ink. Rappel des avantages du papier électronique (lecture, énergie, etc.). Machines très simples techniquement => baisse de prix rapides inévitables. Barrière psychologique des 100 euros très proches maintenant. Ventes numériques de hausse continue. Multiplicité des modèles arrivant sur le marché (gros acteurs de l’électronique). Arrivée de la couleur – contraction des délais (exemple : la couleur annoncée à 2020 est déjà là). HB pense qu’un Kindle couleur arrivera en 2011. Arrivée des tablettes (plus connectées, plus réactives) => bagarre des technologies encore à venir.

Enquête institut JFK sur les avantages de l’ebook. Principal intérêt : facilité de transport d’ouvrages ; puis confort de lecture ; moteur de recherche “interne”. Autre enquête 625 lecteurs possesseurs de smartphone ; support le mieux adapté à la lecture de roman => 88 % citent le livrel.

Problématique du prix. Politique très agressive d’Amazon, dumping sur les prix. Stratégie d’Apple avec l’iPad (technologie non e-ink mais même marché, lecture et surtout presse). Spécificités du marché français. Importance du réseau des libraires + prix unique. Co-existence des éco-systèmes livres, librairies, papier, électronique. Prédit 3% du marché français en électronique à 3 ans. Evoque les problématiques que cette évolution va poser. TVA à 19,6 pour le livre électronique, mais HB pense que la TVA va descendre à 5,5 rapidement. Question du prix unique beaucoup plus épineux. HB pense plutôt à des mandats entre éditeurs et circuits de distribution. Chez les éditeurs français, d’une part, effort en interne pour reprendre des fichiers ; d’autre part, refus complet. A peu près 10 000 titres disponibles sur entre 600 000 et 800 000 titres. Evolution globale tout de même sur les nouveautés. Prix en déconnexion par rapport aux attentes des acheteurs (attente autour de – 50 % du prix papier). Risque de voir de reproduire le phénomène qui s’est produit sur la musique avec le numérique => proposer une offre légale intéressante très rapidement.

Apparition des entrepôts et plate-formes pour drainer le marché et le pousser vers les acheteurs. Multiplicité des entrepôts engendre coûts. La logique et le bon sens poussent vers un entrepôt unique. Exemple allemand intéressant à cet égard. Plateforme unique encore à venir. Libraires souhaitent une plateforme unique, les auteurs également.

Problématique des auteurs et droits d’auteur. Contrats d’édition n’ont pas évolué. Exemple de M.E. Nabe (vente directe). Techniquement, les auteurs peuvent vendre directement et s’affranchir des éditeurs. Exemple des auteurs de BD et de leur pétition récente. De plus, les droits sur 70 ans posent grosse question dans un monde numérique. Editeurs ont conscience de la nécessité pour eux de garder leurs auteurs, en particuliers les auteurs phares (les plus susceptibles de partir parce que leur notoriété leur permettrait de passer en vente directe). Exemple des répartitions financières (pourcentages que touche chacun des acteurs sur ventes) depuis modèle papier jusqu’à la vente directe, en passant par modèles type Amazon en direct, Google, ou publie.net. Evolution des librairies = l’exemple de Bibliosurf.

Deuxième partie

Exemple Petit Fûté (présentation Dir Com)
Bcp de choses en ligne, forte évolution des ventes. Remise à plat du circuit de production autour d’une plateforme ‘Powerfox’ (gestion des workflows de rédaction-validation-mise en ligne) qui est alimentée par rédacteurs Petit Fûté (avis, etc…) et va alimenter à son tour impressions papier et produits en ligne. Site web du Petit Fûté = grosse communauté.
Guides sont également sur Google Books. En 2009, 2,5 M pour consultation de livres, 2,4 M pour consultation de pages, 11000 clics d’achat. Site mobile, client smartphone pour le site. Guides numériques sur iPhone. Guides numériques à la demande en préparation 2011. Articulation avec l’impression à la demande, permet de couvrir des demandes très spécifiques sur destinations spécifiques.

Problématiques des entrepôts qui ne sont pas accessibles aux bots des moteurs de recherche. Différence entre modèles verticaux (type Amazon) et “horizontaux” (systèmes de plateformes). Emergence de systèmes à deux vitesses. Etude sur les coûts réels des livres numériques à venir (cf. blog Aldus).

Après, c’était mon tour.