Livrel – petit bilan (1/3)

closeUne année au moins est passée depuis la publication de ce billet qui peut donc contenir des informations un peu datées.

Petits billets pour essayer de résumer ce que l’expérience m’a appris (attention, ce qui suit est composé d’impressions – Nico_AsLi travaille actuellement sur une enquête qualitative plus carrée, à base de focus groups, sur les livrels et leurs usages chez nos emprunteurs).

  • Techniquement, rien de compliqué : un code-barre aux fesses du livre, vous l’exemplarisez dans votre SIGB, vous le déposez derrière la banque de prêt, et roule (pas de prêt de câbles, ça encombre les moins à l’aise, les emprunteurs geeks se débrouilleront, et vos cheveux vous remercieront) ;
  • La remise à plat des machines au retour est simple, soit par Calibre, soit (comme nous) avec un petit batch sous MS-DOS (on ne rigole pas) qui efface le contenu du livrel branché sur le PC dédié à la remise à plat, et recharge les fichiers que nous avons choisis de diffuser ;
  • En maintenant une année de prêt, les livrels restent physiquement présentables. Un seul (sur 20) a souffert : l’écran du livrel s’est fendu durant l’emprunt mais Bookeen nous a remplacé la machine sans sourciller (grande classe – j’aime les gestes commerciaux) ;

Bref, le prêt et le “workflow” en back-office n’est pas bien compliqué à mettre en oeuvre.

5 thoughts on “Livrel – petit bilan (1/3)

  1. Allez y a longtemps que je ne t’ai pas parlé de bilan carbone (conférence de Copenhague oblige) :
    lu dans 01 informatique “(…) une enquête réalisée par Carbone 4 pour Hachette qui révèle qu’une tablette de lecture numérique dégage 250 fois plus de CO2 par an qu’un livre papier, et qu’il faut lire au moins 80 livres numériques par an pendant trois ans pour l’amortir. (…)”
    Ces petites choses sont (comme les ordi) bourrées de métaux rares, de polluants, de pétrole …. alors que le papier et le bois sont des ressources naturelles renouvelables sous nos contrées (je suis landaise).
    Je simplifie pour le commentaire, mais est-ce vraiment un progrès parce que c’est nouveau ?
    Bon OK c’est mercredi et je n’ai pas du tout aimé lire sur un livrel.
    Peut-être que la mise en place des réflexions de type développement durable dans nos établissements doit aussi passer par nous, non ?

  2. @marie H : je n’ai jamais dit que c’était parce que c’était nouveau que c’était un progrès. Je rends compte d’un avis tout personnel sur mon expérience de lecteur – chacun aime lire sur ce qu’il veut.
    Mon propos est toujours le même, au fond : des outils nouveaux arrivent, et le monde change – nous pouvons donc peut-être nous intéresser à ces outils et pratiques nouveaux et voir comment nous (les bibs) pouvons y trouver une place.
    Sans cela, je pense que nous (les bibs) disparaîtront – mais ce n’est pas grave, c’est la loi de la Nature ;-), les animaux inutiles ou qui ne se sont pas adaptés disparaissent.

  3. Je sais que ce n’est pas nous qui déciderons si cet objet a de l’avenir mais tous les usagers. Je ne suis pas XXè siècle au point de refuser les docs électroniques.
    Mais comme je suis assez bête pour m’intéresser aux animaux utiles et inutiles qui disparaissent tous les jours (est-ce vraiment l’évolution ?), chaque fois que je dois intégrer un appareil électrique, polluant (matières premières, recyclage, transports) dans ma vie, je me pose la question “apporte-t-il réellement une réponse utile à mes besoins ? la dépense (tout compris) en vaut-elle le coup ?”
    Les élèves, les chercheurs dans les labos autour de moi se posent aussi les mêmes questions de coût écologique de leurs actions. Ils cherchent aussi des solutions : bétons, transports … Pourquoi les bib, ne nous posons pas les mêmes questions sur nos comportements et leurs conséquences écologiques ?
    Bon allez, je me rendors : ce n’est peut-être pas si grave puisque la fin du monde est en 2012 😉

  4. Bonjour,

    Concernant la remise à plat des machines, ça ne marcherait pas de faire un simple copier-coller des contenus et logiciels ?

  5. @Marie H : certes – mais la question écologique n’est pas dans mon propos, là. Je parle de confort de lecture et du fait qu’à mon avis, le support importe peu dans cette question du confort de lecture. C’est tout ce que je dis.

    @B&C : si, bien entendu, le copier/coller marche aussi – simplement, le batch évite à la collègue de chercher dans une arborescence, d’ouvrir deux fenêtres, de faire des copies/coller, etc…
    Elle branche, elle double-clique sur l’icône du batch, et voilà. Simple, efficace, rapide.

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