L'impression à la demande, le futur de l'objet-livre ? / Virginie Clayssen / Luc Spooren / Cléo / Marseille

closeUne année au moins est passée depuis la publication de ce billet qui peut donc contenir des informations un peu datées.

La bande son

Luc Spooren (société Unibook.com, spécialisée sur l’impression à la demande)

Précisions sur ce qu’est Unibook et les services possibles. Présentation de l’entreprise (appartient au groupe Peleman). Unibook comme plateforme d’édition et de diffusion. Question de la sécurité des fichiers déposés sur les serveurs d’Unibook. Les utilisateurs actuels d’Unibooks sont surtout des non-institutionnels et des particuliers non-écrivains “pro”.
Revient sur les bouleversements actuels du monde du livre et sur les différents modèles économiques de l’impression à la demande.
Le PoD (Print on Demand) redonne vie aux ouvrages épuisés et/ou prolonge la durée de vie du livre. Prévoit une commande du livre papier depuis la liseuse…. Le fichier numérique vient en premier et est diffusé en premier, le papier comme fin de la chaîne.

Virginie Clayssen

Impression à la demande, certes. Mais à la demande de qui ? Evoque l’auto-édition, et le changement de la manière dont on considère à présent quelqu’un qui s’auto-édite. Parle de l’édition d’un livre comme commodité liée à des moments, ou à l’objet tout simplement. Mais la demande peut venir aussi du lecteur.
Le livre peut n’être n’est plus jamais épuisé : le livre est juste endormi. Parle également de la piste du livre personnalisé et de nouveaux services éditoriaux (pick & mix par exemple).
La technologie permet à l’éditeur d’imaginer de nouveaux produits et/ou de nouveaux services.

Q/R avec la salle

  • Questions du prix unique ? Une solution est de faire une nouvelle édition. Mais LS fait remarquer qu’un livre “unique” imprimé à la demande peut avoir un prix un peu supérieur au prix d’origine (ça ne choque pas l’acheteur). VC : le livre électronique n’entre pas dans la Loi Lang
  • Statut du livre électronique : est-ce qu’il peut avoir un ISBN : oui, bien sûr et les éditeurs font souvent un ISBN par format (en particulier pour des facilités statistiques). VC indique que Lonely Planet envisage de vendre des livres par chapitres => un ISBN par chapitre.
  • LS : les écrivains c’est parfois bizarre…
  • Comment l’impression à la demande (unique) peut-il être rentable ? LS explique l’idée marketing (c’est l’auteur qui fait sa pub ; marketing viral) et précise que l’impression à la demande est rentable à partir d’un livre (la technologie aidant).
  • Quid de l’autorité de l’éditeur dans cette chaîne directe ? Que devient la valeur ajoutée de l’éditeur là-dedans ? VC évoque les réflexions en cours dans le milieu de l’édition sur ce sujet. Exemple du prof qui recompose son cours à partir de plusieurs manuels => Magnard a pensé à proposer cette possibilité de recomposition et de PoD
  • VC : tout l’enjeu de la structuration, ce genre de projet dépend largement de la manière dont les contenus sont structurés.
  • Marin D. : la PoD réintroduit de l’humain par le biais du conseil et du service.
  • VC : dans le monde anglo-saxon, l’auteur est tout prêt à s’auto-éditer pour porter totalement son livre => cela ouvre grande place pour des sociétés de service qui vont accompagner ces auteurs.
(désolé, je suis un peu léger ce soir, mais je fatigue)

2 thoughts on “L'impression à la demande, le futur de l'objet-livre ? / Virginie Clayssen / Luc Spooren / Cléo / Marseille

  1. “Le livre peut n’être n’est plus jamais épuisé : le livre est juste endormi.”

    Cela implique que l’on réfléchisse aux contrats avec les auteurs, qui se trouvent beaucoup plus liés avec l’éditeur initial de leur ouvrage qu’auparavant. Imaginer des clauses de sortie, une limitation équitable de durée, y compris pour les tirages imprimés ?

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