Les chiffres exclusifs de la recherche

closeUne année au moins est passée depuis la publication de ce billet qui peut donc contenir des informations un peu datées.

Notre OPAC propose quatre modes différents de recherche. Nous nous sommes penchés sur la manière dont ils sont utilisés. Voici les statistiques pour 2007 :


Type de recherche
Nb
de recherches

%
Recherche simple 675206 92,23%
Recherche avancée 43499 5,94%
Recherche multi champs 9126 1,25%
Recherche multi bases 4274 0,58%

Bref : la recherche avancée n’est que peu utilisée, les recherches multis le sont à peine (et à dire vrai, je crains que ces chiffres très bas correspondent seulement aux usages des bibliothécaires lors des formations aux usagers ; à moins qu’il ne s’agissent des traces furtives de quelques pervers en goguette sur l’OPAC, et prenant leur plaisir à croiser plein de critères – je plaisante).

Certes, le catalogue propose par défaut cette recherche simple, mais tout de même…

Morale de l’histoire : faisons plus simple ! Encore plus simple. Nous avons du pain sur la planche.

PS : Si j’étais un formulaire de recherche multi dans l’OPAC de la Bu d’Angers, je craindrais pour mon avenir.

0 thoughts on “Les chiffres exclusifs de la recherche

  1. Notre bibliothèque universitaire propose cinq types de documents. Nous nous sommes penchés sur la manière dont ils sont utilisés. Voici les statistiques pour 2007 :

    Documents de niveau 1 sur l’échelle du conspectus (niveau minimal d’information): 10 000 prêts
    Documents de niveau 2 sur l’échelle du conspectus (niveau d’information de base – collège, lycée): 15 000 prêts
    Documents de niveau 3 sur l’échelle du conspectus (Niveau étude ou contribution à l’enseignement): 5000 prêts
    Documents de niveau 4 sur l’échelle du conspectus (niveau recherche): 1000 prêts
    Documents de niveau 5 sur l’échelle du conspectus (recherche d’exhaustivité): 500 prêts

    Bref : les documents de niveau 4 et 5 ne sont que peu utilisés, ceux de niveau 3 le sont un peu plus (et à dire vrai, je crains que ces chiffres très bas correspondent seulement aux usages des enseignants pour les cours en amphi ; à moins qu’il ne s’agissent des traces furtives de quelques étudiants en goguette dans les rayons, et prenant leur plaisir à emprunter des ouvrages abscons – je plaisante).

    Certes, les ouvrages de niveau 3, 4 et 5 sortent, mais tout de même…

    Morale de l’histoire : faisons plus simple ! Encore plus simple. Nous avons du pain sur la planche.

    PS : Si j’étais un document de niveau 4 ou 5 de la BU d’Arras, je craindrais pour mon avenir.

    MXSz

    PS: blague à part, avant de passer la recherche multicritère par pertes et profits, n’y a-t-il pas une réflexion à mener sur l’amélioration de l’outil ? Je veux simplement dire par là que ce n’est pas parce qu’un outil n’est pas ou peu utilisé qu’il est forcément mal fait ou à supprimer.
    PPS: à titre personnel, pour effectuer mes recherches bibligraphiques, je passe systématique par la recherche avancée du SUDOC (y compris dans mon propre OPAC, mais chuuut, y faut pas le dire). Tout simplement parceque la recherche multicritère du sudoc, elle est de mon point de vue fantastique : rapide, efficace, facile d’utilisation…
    PPPS: A l’université d’Artois aussi, la recherche multicritère est également très très peu utilisée. On va donc mettre l’accent, au niveau visuel, sur la recherche rapide, qui est plébiscitée. Tout en continuant à vendre notre recherche multicritère qui, bien utilisée, permet de gagner du temps dans ses recherches. C’est pas gagnée, certes. Mais si on pense que l’outil est bon, il vaut la peine d’être défendu, y compris contre la majorité.

  2. @MxSz : tu crois que j’ai pas remarqué que tu utilises mes commentaires pour monter ton blog perso 😉 ??

    Plus sérieusement : les outils de recherche multicritères, dans notre OPAC, font peur. On va essayer de les simplifier. Il y aura peut-être de la casse…

    Sur le SUDOC : Mx, tu crois réellement que tu es un usager Lambda ??… Moi, je pense que ta pratique est représentative de 0,01 % de nos usagers, et encore. Donc, franchement, nous ne pouvons pas obliger les 99,99 % restants à utiliser la recherche avancée du SUDOC… N’oublions pas que la grosse grosse majorité de nos usagers sont des étudiants niveau L… Ils ont besoin d’outils dont ils puissent se servir. La plupart des gens apprennent à conduire avec une voiture classique. Si on leur donnait une voiture de course dès le premier jour, ils iraient sans doute direct dans le mur… Tout ce que je peux voir en passant mon temps à regarder par dessus l’épaule des étudiants en salle de lecture, c’est qu’un formulaire multi-critère les fait fuir. Pragmatisme…

  3. Bon,

    Quelques mois se sont écoulés depuis ton post, mon commentaire et ta réponse.
    J’ai changé d’avis.
    Même si je reste toujours aussi fan du catalogue du SUDOC , que je trouve efficace, bien plus rapide que BN Opale Plus, je dois en convenir : les étudiants, qu’ils profitent de la douceur angevine ou des embruns du septentrion, préfèrent la recherche simple.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *