Une année au moins est passée depuis la publication de ce billet qui peut donc contenir des informations un peu datées.

Autre chose, dans la même thématique… Suite à ça et en me penchant sur la composition des équipes de ma boutique, je constate que la section “Bibliothèque numérique” dont j’ai la responsabilité est composée actuellement de ma pomme, du CAQME, et deux collègues à mi-temps, soit trois ETP pour un effectif global, sur le SCD, de 55 titulaires, 9 contractuels et 6 moniteurs étudiants ; et en soulignant que la bibliothèque numérique est déjà un service à part entière (ce qui est politiquement et symboliquement un geste fort au niveau du SCD…)

Or les usages de nos bibliothèques se virtualisent, d’une manière claire. Si ce mouvement tend à se développer (et vous pensez franchement qu’il va/peut en être autrement ?…), alors peut-être qu’il faut dès maintenant se poser la question de la nécessité d’un déplacement des attributions d’une partie des personnels depuis les fonctions traditionnelles de la bibliothèque vers celles de la bibliothèque numérique.

Je plaide donc ici, on l’aura compris, pour un rééquilibrage au sein des équipes et pour que les fonctions de bibliothécaire “virtuel” ne soient plus réservées à une certaine catégorie de geeks plus ou moins exotiques : les sections “Bibliothèque numérique” (quand elles existent…) devraient à mon avis grossir un peu, en terme d’effectifs, pour atteindre à terme quelque chose comme un tiers des effectifs, peut-être…

Ce glissement suppose évidemment d’accompagner les personnels mais, que l’on se rassure, le saut n’est pas si grand : ces personnels possèdent déjà une bonne partie des compétences nécessaires, mais ne le savent pas… En effet, comme le faisait remarquer un collègue lors d’une réunion du GTAO, cataloguer un livre-papier ou indexer une ressource numérique, c’est la même chose, non ?…

PS : ceci n’est pas un appel du pied au CDVA… Je n’ai pas besoin de tels détours pour lui parler, il suffit pour attirer son attention d’un ou deux croissants 😉