Une année au moins est passée depuis la publication de ce billet qui peut donc contenir des informations un peu datées.
- Ne plus attendre rien du monde ancien des livres à la bonne odeur de papier et des bibliothèques à la bonne odeur de livres en papier un peu jauni ;
- Ne plus attendre rien des structures surannées, associations et autres clubs, colloques et journées d’étude qui brassent le même vent depuis des décennies et font que l’on demeure à la porte du présent à force d’en parler comme du futur ;
- Ne plus attendre rien de ceux qui parlent et parlent et s’écoutent parler et n’agissent pas, de ceux qui ont toujours des bonnes raisons de ne pas faire, de ne rien faire que maintenir les choses exactement dans l’état où ils les trouvèrent voici bien des années, ou quelques mois seulement ;
- Ne plus attendre rien de ceux qui savent se noyer dans un verre d’eau, même pas, une goutte d’eau, et finissent, on dirait, par y prendre goût ;
- Ne plus attendre rien d’un niveau autre que local, ponctuel, où des volontés rencontrent des envies et des opportunités ;
- Ne plus attendre rien – faire.
Mince… Pour un peu, je pleurerais de joie de lire enfin ce genre de choses.
? Tu peux préciser ce que tu veux dire, PetitChap ?
Tout simplement que je suis entièrement d’accord avec ces notes, et qu’on entend rarement ce genre de choses dans le monde des bibliothèques…
🙂
c’est ce que j’essaie de penser au quotidien. Depuis la chanson “fais pas ci, fais pas ça en fait”. Ben justement, je fais, j’avance, m’occupe pas des avis éclairés, des conseils d’amis, des associations et autres clubs statiques, vient de refuser de rentrer au LionsClub pourtant à un siège “en or”. M’en fout de tout ça. J’avance, je fais. Les conseils, tous, ralentissent. Ralentissent par ceux qui sont à l’arrêt, qui savent tout. Je ne sais rien, j’avance et j’apprends, c’est ça le présent.
Heureux de te lire, et encore plus depuis #NYC. Instructif et élégant.
@samchaparde : sommes en accord alors – et z’êtes bien urbain pour #NYC (c’est le cas de le dire)
Rien à ajouter – j’adhère. Confronté à un immobilisme “chronique”, je me suis mis à “faire” sans attendre que certains aient fini de “parler”…
@Fabrizio : le triste c’est tout ce temps perdu à parler pour rien, et ceux que ce blahblah qui bloque tout finit par épuiser. Passons.
Attendre les vacances peut-être ?
Besoin de repos ?
et si ton chef dit non, t’attend le prochain tour de mut’, ou tu fais du surplace ?
@MxSz : je le saoûle jusqu’au oui – j’adapte au besoin, j’argumente ; et si le oui ne vient pas, je me casse.
@MxSz : on peut aussi se faire plaisir : un truc comme BU-Plage coûte littéralement rien, pourquoi un Dir refuserait ?
@dbourrion “parce que ça ne marchera jamais” (réponse 1) ; “parce que le président ne veut pas” (réponse 2).
Je m’arrête, devoir de réserve oblige 😉
PS: réponse 3: notre BU est littéralement déserte depuis début mai. Vu le temps qu’il a fait, parler de “BU-plage” aurait été délicieusement décalé.
PPS: on aurait pu faire “BU-banquise”, par ailleurs
@MxSz : réponses que je propose :
1. “Essayons, au pire ça marchera pas – quel est le risque puisque ça ne coûte rien ? Au moins, on saura que ça marche pas.”
2. “Je vois pas ce que le président vient faire là-dedans…” Tu crois vraiment que le prés de l’Univ nous donné sa bénédiction avant ? Par contre, il est content de voir des projets qui marchent après…
Faut arrêter le délire ‘je demande au Prés. une autorisation écrite pour tout, y compris aller faire pipi’
De plus, encore une fois, pourquoi le Prés. s’opposerait à un tel projet, qui ne coûte rien mais s’il marche (et ça marche forcément) a des retombées positives sur l’image de la Bu et donc de l’Univ ?
(Je vois pas ce que le Prés. vient faire là-dedans. Par contre, la tactique du ‘moi je veux bien mais le méchant Prés veut pas’, je vois bien…)
3. Ok, là c’est trop tard. Il te reste à monter Bu-Noël par exemple… Tu as 6 mois, c’est 5 mois et 15 jours de trop 😉 Tu vois, tu as déjà un projet pour l’an prochain…
Je me rends compte que contrairement à ce que beaucoup (trop !) de gens pensent, c’est la Bu d’Angers qui a les pieds sur terre et les autres qui sont sur Mars
@Davidolib : on est toujours le Martien de quelqu’un… (mais je dois avouer que je suis assez d’accord avec toi 😉 – bon, je suis de parti-pris, forcément)
Hum, même état, malheureusement !
On en est à se battre pour porter un projet qui fait partie de nos missions !!
Se battre pour bosser, qui peut le croire ???
Quels enjeux, quels intérêts se cachent derrière toutes ces frilosités ?
ca m’échappe…
@Fanny : ne pas oublier ça quand on arrive soi-même en position décisionnelle…
“ne pas oublier ça quand on arrive soi-même en position décisionnelle…”
Principe de Peter ? pour expliquer la frilosité ? 😉
Mais, comme il est dit, faire.
Faire peu, mais faire !
Bien cordialement
B. Majour
@Bernard : non, je voulais dire : ne pas oublier à quel point on s’est senti frustré le jour où, en position, on peut permettre à ses N-X de bosser enfin (lever les frustrations) 🙂
Dans la même veine : http://rachelgliese.wordpress.com/2010/06/25/a-qui-profite-le-crime/#comment-1595
C’est effectivement drôle de lister tout ce qui n’aurait jamais été fait si certaines gens avaient attendu d’avoir le pouvoir de le faire…
@NaCl : suis pas certain que nous soyons dans la même cour que De Gaulle ou les Curie, mais le fond du problème, en effet, est le même 🙂
On peut aussi simplement prendre du plaisir dans la tente, en imaginant le faire ailleurs, non?
@Fred : premier prix du jeu de mots :-)) Chapeau bas