Continuum

closeUne année au moins est passée depuis la publication de ce billet qui peut donc contenir des informations un peu datées.

J’aime bien ce mot, et j’aime bien la logique qu’il recouvre : pouvoir passer d’un élément à l’autre de façon continue. Et j’aime à penser qu’entre la bibliothèque “physique” et la bibliothèque “virtuelle” ou “numérique”, il existe (ou en tous les cas il devrait exister) un continuum, avec ce que cela suppose à mon sens :

  • aucun élément n’est moins important que les autres ;
  • aucun élément n’est prioritaire par rapport aux autres ;
  • chaque élément doit être pensé par rapport aux autres éléments ;
  • l’absence d’un élément ampute l’ensemble d’une part non négligeable ;
  • l’ensemble n’existe que complet.

La bibliothèque est un tout qui n’a de sens que comme tel. Et penser/concevoir/animer la bibliothèque, c’est penser/concevoir/animer ce tout, sans exclusive : les exigences que nous avons dans le monde “physique” doivent être les mêmes dans le monde “virtuel”. Un bâtiment laid, un site qui dysfonctionne, c’est inacceptable dans les deux mondes parce que c’est la même chose.

 

2 thoughts on “Continuum

  1. Justement, il me semble que nous n’avons pas d’exigences si impératives que ça dans la bibliothèque physique. Si l’on était plus exigeant dans notre monde bibliothéconomique traditionnel, on le serait aussi dans notre monde virtuel. Or, ce qui “passe” relativement bien dans les locaux et qui ne froisse guère les usagers passe en fait très mal en ligne : un site web en rade, c’est beaucoup plus gênant et visible qu’un bureau de renseignement fermé. Les impératifs du web nous oblige à repenser les services sur place à l’aune de l’exigence de qualité.

  2. @Raphaele : ah tiens je n’avais jamais vu les choses comme ça – renversement intéressant de la perspective, merci 🙂

    Donc, sujet du jour : “du ‘virtuel’ comme booster de la qualité in RL… ” – vos copies pour demain…

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