
Dans la série Sortir
Pour ce qui me concerne, j’essaie de lutter à ma manière contre cette isolement de la bibnum, en commençant par mes collaborateurs directs, auxquels je recommande de s’insérer au possible dans tout ce qui ne relève pas de la bibnum : l’équipe bibnum est donc une équipe polyvalente qui fait de tout (tout récemment, nous étions parmi les « petites mains » jetant tous les livres au sol à Saint-Serge) ou presque (nous travaillons encore le double salto arrière pour le spectacle de fin d’année, c’est difficile, mais j’ai bon espoir).
Par ailleurs, à titre personnel :
- je ne rate jamais une occasion d’expliquer à l’un ou l’une ce que nous faisons (mais peut-être qu’il faudrait faire cela de manière plus systématique, instaurer un point bibnum semestriel – tiens, c’est une idée, ça…) ;
- je tiens à faire du Service public (pour voir des usagers en vrai, mais aussi pour que les collègues locaux me considèrent comme un bibliothécaire avant de me considérer comme un geek – ce que je ne suis pas) ;
- je participe quand c’est possible à la bibliothèque physique (Bu Plage étant l’exemple parfait d’une opération qui peut aider à casser le mythe geek/bibnum – depuis, on me parle) ;
Derrière tout ça, il y a un but et une logique : montrer que, d’un pavé de la Pléiade à un livrel, d’un usager in RL à un usager distant, il existe un continuum unique, celui de la bibliothèque.