Une année au moins est passée depuis la publication de ce billet qui peut donc contenir des informations un peu datées.Au vu de récents échanges sur twitter, d’une part ; et du sentiment persistant d’un manque cruel au niveau national, j’exhume à nouveau cette idée et je tente de lui donner forme. Voici donc ce que pourrait être le G2ID (Groupe d’Intervention en Informatique Documentaire), une sorte de cellule de consultants-praticiens intervenants en bibliothèque.
- Qui : 5 personnes maxi, pour une durée de cinq années au grand maximum (le 5×5 doit éviter la sclérose et le 4×4, ça pue) ; les personnes en question doivent être dépourvue d’ego : elles ne vont pas travailler dans leur intérêt, mais dans celui des bibliothèques ;
- Où : peu importe. La structure n’a même pas besoin de regrouper physiquement les membres de l’équipe, le réseau permettant de travailler largement à distance avec des points hebdomadaires via outils de chat ; et une réunion mensuelle de pilotage ;
- Quoi : tout projet d’informatique documentaire, les interventions pouvant aller du simple conseil à la réalisation technique (dans ce cas, on doit rester sur des réalisations légères type scripts, plugins : le but n’est pas de se substituer aux sociétés commerciales) ;
- Comment : les membres de l’équipe sont mis à disposition, par leur établissement d’origine. Elles continuent à lui appartenir mais consacrent leur temps de travail aux projets du groupe ;
- Comment (bis) : la bibliothèque demandeuse contacte le G2ID et effectue la demande d’intervention. Le groupe se positionne sur cette dernière et, soit l’exécute ; soit indique qu’il se juge incompétent et renvoie vers d’autres structures, publiques ou privées ;
- Pourquoi : parce que les groupes de travail, les journées de réflexion, etc., ça ne sert pas à grand chose : il faut des praticiens qui aident à faire ou font en apprenant aux autres à faire. Sur le tas. Les mains dans le cambouis ;
- Quand : je ne sais pas, je ne suis pas un homme de réseau… Si vous connaissez les arcanes du pouvoir, faites passer le message.
Ceci n’est qu’une esquisse. Vos commentaires doivent aider à préciser les choses.
PS : je ne suis candidat à rien. Si, à “Pape” mais y’a déjà quelqu’un.
c’est rigolo…… mais interviewé par Archimag au sujet des cabinets de consultant en bibliothèque…. (article à paraitre) , je me suis permis d’émettre la même idée (les grands esprits… 😉 ) …
A savoir la création d’une cellule au niveau national (dll, ministère) ou régional (drac) de consultants publics missionnés.
Ces cellules pourraient se spécialiser sur des aspects précis du métier (ici Info Doc) mais cela pourrait aussi bien être l’animation multimédia, la communication interne ou externe et bien d’autres choses encore.
De plus ces Groupe d’intervention , éliminent le rapport économique que l’on à avec un consultant (on est son client) et l’influence que peut avoir le commanditaire (politique) sur les résultats des études et autres expertises. Ce qui au final améliorerait la qualité du travail, en lui apportant une plus grande objectivité, j’en suis convaincu et serait profitable à tous.
Aider d’autres bibliothèques, ca me plairait. Mais je sait pas trop si tout les cabinets d’études en ingénierie documentaire et culturelle seraient heureux !
en tout cas c’est une super idée et j’adhère !
Espérons qu’elle soit exploitée un jour. Car certainement, cela rendrait nos services plus performants et nos usagers plus satisfaits.
“Pourquoi : parce que les groupes de travail, les journées de réflexion, etc., ça ne sert pas à grand chose : il faut des praticiens qui aident à faire ou font en apprenant aux autres à faire. Sur le tas. Les mains dans le cambouis ;”
Souscris tout à fait…
“les membres de l’équipe sont mis à disposition, par leur établissement d’origine. Elles continuent à lui appartenir mais consacrent leur temps de travail aux projets du groupe.”
Le père Noël existe vraiment, alors? 😉
J’ai jamais douté de l’existence du père noël.
Sky is the limit !
ou là !! j’ai écris je sais avec un “t” dans mon premier com’ ! la honte.
Les enfants avant de rendre votre copie réservez vous un temps de relecture !!!
Et merde elle avait raison !!!!
Chouette proposition, mais pourquoi se limiter à 5 personnes ? Si l’idée est bien de pratiquer une entraide sur projets légers, on est proches d’un réseau social là non ? Pourquoi alors, via un site, ne pas “recruter” des mécanos (on en connait déjà quelques un dans la biblioblogosphère, d’ailleurs ils viendront spontanément) et proposer des petit “appel à projets” (je veux un petit mashup pour mon fil rss des nouveautés je veux script de recherche dans firefox pour ma bibli) pourquoi ne pas ouvrir au contraire et utiliser les effets de réseau ? M’est avis que le Bibliolab est déjà un bon début précisément sur ce créneau… non ?
Il faut un informaticien dans le paquet de 5.
5 ETP? Ca veut dire que les collectivités mettent à disposition un ETP entier? Je pense que j’ai mal compris, ou alors là c’est vraiment le Père Noël qui est passé!
A part ça, ça a peut-être peu d’intérêt dit comme ça mais je trouve que c’est une excellente idée. Si association il y a, j’adhère et ma collectivité aussi (hein chef? on est d’accord?).
“j’ai deux idées”, c’est fait exprès 😀 ?
Jeux de mots mis à part, et vu de mon côté patrimonial, voilà un projet tentant et réplicable à bien d’autres questionnements professionnels.
Bonjour,
je reposte ce j’ai écris à Daniel sur Twitter: cette idée de G2ID (Groupe d’Intervention en Informatique Documentaire, une sorte de cellule de consultants-praticiens intervenants en bibliothèque.) m’a fait penser à la cellule d’intervention mise en place par l’Etat en direction des Collectivités Locales pour les aider à adopter les “schémas départementaux” (Décentralisation) dans le domaine de l’Art en 2005 :
dirigée par Yvan SYTNIK elle était composée d’intervenants spécialisés dans chaque thématique (art, spectacle, musique…) et proposait son soutient technique aux fonctionnaires des collectivités dans ce secteur. Yvan a tourné de 2005 à 2009 je crois dans tous les départements de France selon un calendrier précis.
Il y avait un site web où on voyait le type d’intervenant, son profil technique, son agenda…Très bien fait
le site web était (n’existe plus car mission sans doute terminée):
http://www.enseignements-artistiques-territoires.fr
le mieux s’est de contacter directement Yvan SYTNIK (dans mes souvenirs il était Directeur du Conservatoire National de Région à Montpellier, en plus d’être Chargé de mission/Directeur de cette cellule du Ministère).
Pour ce qui est de savoir si ça a marché, je dirais à titre personnel que le site web-ressource était très bien fait, simple et que le gars (SYTNIK) était de haut niveau, donc ses consultants (fonctionnaires détachés ?) sans doute aussi. Après, ce sont les professionnels des collectivités locales du secteur visé (“Schémas départementaux Musique-Danse-Théâtre”) qui peuvent le dire.
Mais l’interroger lui pour savoir ce qu’il a fait exactement (et même s’il ne s’agit pas de multimédia ou d’Internet mais uniquement d’application de la Décentralisation peut être très utile : le gars est efficace). Il a commencé par un vade-mecum pour expliquer sa démarche à tous
excellente idée !!
effectivement le nombre restreint des “(wo)men in black” permettrait une bonne visibilité de l’action susceptible d’être menée et le côté structuré/pro/expert “rassurerait”
en fait ce serait super que ce groupe existe !