Une année au moins est passée depuis la publication de ce billet qui peut donc contenir des informations un peu datées.Candide : Pourquoi est-ce que vous ne nous proposez qu’une moche cafétéria avec des moches distributeurs coincée sous l’escalier de secours, et pas un vrai café (non-fumeurs) bien isolé au niveau sonore, DANS la bibliothèque ?
Le conservateur : Parce que les bibliothèques sont faites pour les livres.
Candide : Et si les lecteurs ne viennent pas parce qu’ils préfèrent travailler au café ?
Le conservateur : …
Le conservateur : Et ben… on n’a qu’à créer des bibliothèques dans les cafés, comme ça on sera sûr d’être ouverts jusqu’à minuit !
Sur le même registre un peu moins gag, je suis persuadé qu’on aurait pu depuis longtemps expérimenter l’implantation d’une section de BM DANS une grande surface, je veux dire, au milieu des rayons et pas dans la galerie marchande en utilisant le système de gestion de caisse et les antivols pour les transactions.
Je suis sûr que si on persuadait un patron un peu visionnaire (M-E Leclerc en serait capable à mon avis), en lui démontrant que la lecture et l’emprunt en bibliothèque alimente et favorise la consommation de livres et en insistant sur l’intérêt partagé de fidéliser les usagers on pourrait tenter l’expérience.
Encore faudrait-il convaincre les bibliothécaires libérés des transactions et concentrés uniquement sur la médiation et l’animation.
Ah ! L’heure du conte au rayon pommes de terre, l’atelier d’écriture au rayon lessive… des canapés où les papa pourrait lire l’Equipe pendant que Madame pousse le chariot… euh, ou Madame pourrait lire Marie-Claire pendant que Monsieur pousse le chariot… une utopie ?
Intéressant retournement de perspective 🙂
Je pense effectivement qu’il faut accompagner les usagers là où ils sont…
Et puis j’aime les utopies. C’est ça qui manque dans nos vies : des utopies, mais des utopies auxquelles nous donnerions toutes nos forces pour les réaliser…