Une année au moins est passée depuis la publication de ce billet qui peut donc contenir des informations un peu datées.
Rien d’absolument nouveau, puisque nicomo en a déjà parlé là du temps de son défunt blog. Mais je profite de l’annonce d’une nouvelle implémentation de Xerxes pour noter deux trois choses (ceci m’est réservé, merci d’aller lire ailleurs) :
- Xerxes est un custom de Metalib, le moteur de recherche fédérée d’Ex-Libris
- Puisqu’il lui rajoute des fonctionnalités, Xerxes est aussi une surcouche à Metalib
- Lequel Metalib est une surcouche à, par exemple, un catalogue de bibliothèque et/ou des bases de données
- Ces dernières étant par ailleurs des surcouches aux revues
Tout cela s’emboîtant comme des… pelures d’oignons. La bibliothèque numérique, finalement, c’est un oignon.
Qui fait pleurer quand on l’épluche : ces outils sont développés par des bibliothèques et/ou des universités pour des bibliothèques. Mais sacrebleu, comment font-ils pour avancer aussi vite ?…
Réponse? Ils ont une volonté politique très forte, ils mettent les moyens. Xerxes c’est une développeur à temps plein, pendant presque un an.
@nicomo : tout simplement.
Ceci étant le projet Xerxès a des implications importantes “under the hood”, parce qu’il fait aussi des connexions sur les web services d’oclc, etc. Donc le travail du développeur ne se limite pas à l’interface Xerxès, mais s’étend à la mise en place d’une infrastructure de connecteurs et d’outils.
Enfin, c’est 1 développeur partagé par les 11 campus de l’université de Californie, ce qui reviendrait presque à dire un développeur pour plus ou moins la moitié des BU françaises: proportionnellement, c’est un investissement raisonnable.
@nicomo : ouh là mon bon monsieur, nous n’avons plus un traître sou en poche… (J’imite bien, n’est-ce pas ?)