Ping-pong

closeUne année au moins est passée depuis la publication de ce billet qui peut donc contenir des informations un peu datées.

J’ai eu la surprise de découvrir à l’instant que notre maison-mère me faisait l’honneur d’un clin d’oeil ici (lire le PS). Je voulais réagir sur l’un ou l’autre point évoqué là-bas mais… il n’est pas possible de répondre sur place. Je le fais donc ici, en quelques lignes :

Chère Anne-Marie Bertrand, le fait même qu’aucun échange ne soit possible autour de votre éditorial, sur le site de l’Enssib, montre assez que, si le monde numérique n’est pas totalement étranger à l’école qui forme les cadres des bibliothèques de demain, cette dernière a encore beaucoup de chemin à faire. L’un des plus grands bouleversements du web est en effet justement le fait qu’il (le web) fait éclater les logiques verticales qui, comme je le disais récemment, structurent encore trop et l’école, et le milieu des bibliothécaires. Ce clin d’oeil unilatéral me semble donc être en soi une manifestation de plus de ce que j’avançais dans Grand corps malade.
Evidemment, les commentaires vous sont ouverts ici ou, mieux, nous pouvons aller discuter de tout cela sur votre site : il suffirait pour cela d’ouvrir un espace d’échanges sous votre éditorial (je gage n’être pas le seul à souhaiter débattre avec l’école et sa directrice sur leurs propres espaces).
Bien cordialement à vous, et en vous souhaitant l’énergie et le courage nécessaires pour mener à bien les réformes plus qu’urgentes dont la formation initiale et continue des cadres de bibliothèques a grand besoin.

6 thoughts on “Ping-pong

  1. Bonjour Daniel
    Je trouve cette interpellation tout à fait symptomatique de la maladie qui touche le monde des bibliothèques. Elles n’ont mourront pas toutes mais toutes seront touchées, puisque Mme Bertrand l’école qui est censée les cadres de ces établissements.
    J’aime beaucoup le ping-pong, mais à condition de le jouer au moins à deux, mais je préfère encore cette version où l’on joue à un nombre indéterminé de joueurs qui tournent autour de la table. Mme Bertrand semble préférer la version “je joue toute seule contre un mur” ne laissant aucune possibilité -ou presque- de répondre à ses services.
    J’imagine qu’elle ironise lorsqu’elle affirme connaitre le monde du numérique parce que l’Enssib possède deux pianos numériques -ils sont là pour ?
    Mais l’ironie n’a d’intérêt que si la cible peut répondre, alors il serait souhaitable qu’elle réponde à ta proposition et qu’elle ouvre les colonnes de son site aux échanges “numériques”. Quant on voit ce que ton article a provoqué de commentaires, il serait bien de voir comment les professionnels des bibliothèques pourraient répondre à ce genre d’intervention unilatérale.
    Alain

  2. Non en fait c’est un gag d’AMB. Sur le papier (pardon : sur l’écran) le nouveau projet de l’enssib est ambitieux concernant le numérique.

    Il faut donc lui répondre : LOL.

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