Et un raton laveur

closeUne année au moins est passée depuis la publication de ce billet qui peut donc contenir des informations un peu datées.

Dans la bibliothèque* il y a…

  • des stalles avec banquettes, tables et écrans plats pour travailler ses présentations
  • des tableaux blancs dans toutes les salles de travail de groupe
  • un coin prières multiconfessionnel
  • des millions de livres en accès libre
  • des petits lieux conviviaux où s’étaler
  • deux bureaux qui ferment pour les chercheurs en visite
  • des bibliothécaires experts faciles à trouver (nom et compétence signalés à chaque étage thématique)
  • deux ratons laveurs
  • des grandes poubelles de tri sélectif
  • des sèche mains Dyson et des porte manteaux dans les toilettes
  • des toilettes à tous les étages
  • des techniciens informatiques pour aider les usagers
  • des scanners
  • des imprimantes qui marchent depuis tous les PC dont une ou deux en couleur
  • des photocopieurs qui agrafent les copies, font agrandissements et réduction et recto-verso
  • un scanner-photocopieur couleur A0+++ pour les cartes et plans à tarif “étudiant”
  • des fontaines à eau fraîche gratuites
  • une équipe de nettoyage présente toute la journée
  • des pianos et leurs casques d’écoute
  • etc.

Et vous, qu’avez-vous dans vos BU** ? Que voudriez-vous proposer in situ à vos usagers ?

* au hasard, à la UoGL

** inventaires bienvenus, Face écran a des ratons laveurs en stock

11 thoughts on “Et un raton laveur

  1. Ouah… ca donne vraiment envie..; juste quelques point qui m’ont vraiment plus avant de retourner en cours…
    – sur l’affichage, le nom des bibliothécaires spécialisés sur un sujet: c’est tout simple mais vraiment intéressant (en tout cas quand je fréquentais les BU s’aurait vraiment été un point qui m’aurait plût (brrr vu ce que j’ai comme bib actu, on peux pas vraiment dire que je la fréquente… mais bon j’ai fait le choix de venir dans cette école..))
    – les horaires d’ouvertures…. aaahhhh passer 17h dans la bibliothèque…
    – la séparation d’espaces plus ou moins bruyant : je viens dans la bib pour bosser, mais j’y viens aussi pour me détendre, blaguer, socialiser…

    ah.. j’y retourne… bases de données scientifiques, miam ^^ en tout cas super boulot (et ca a l’air vraiment super ces voyages d’études…) merci!

  2. @Lumiweb : on a encore beaucoup de mal à convaincre les collègues de sortir de l’anonymat…
    @Bibliobsession : pas besoin de sèches-mains en France, personne n’a les ‘mains sales’…. Ok, je sors

  3. C’est vrai que l’anonymat est un problème : je pense qu’un badge avec nom, prénom et une tenue au goût de l’usager constituerait une réelle plus-value, comme le fait d’ouvrir la nuit par exemple. La tenue serait modulable bien sûr.
    Dorothée

  4. @lumiweb (et aux 200 autres qui visiblement ont jeté un oeil sur mes cartes postales glasgowides) : ce type de voyage est très chouette, humainement et professionnellement parlant. On en retire d’autant plus qu’on y amène des envies, des questions, un regard engagé sur les choses, et qu’on le construit sur une vraie envie de découvrir quelque chose qu’on ne connaît pas plutôt que d’aller reconnaître les icônes qu’on attend. Et j’ignore si j’ai eu une chance folle ou si ma conviction que la politique et l’ambition d’une BU vis à vis de ses usagers se lit aussi dans les petites attentions de sa bibliothèque en ligne, mais je suis allée précisément à un endroit où se trouvent des gens qui mettent en oeuvre en s’engageant personnellement plein de rêves que j’ai pour la BU dont je m’occupe. Et c’est sans prix pour l’énergie que ça donne, l’intérêt constant que j’ai éprouvé pendant toute la semaine, qui aurait aussi pu être une longue suite d’entretiens dénués d’intérêt…

    Bon, en janvier 2011, lancez-vous nombreux dans l’Erasmus du vieux http://www.face-ecran.fr/2010/04/28/erasmus-pour-les-vieux/, en écoutant votre intuition et vos rêves, et racontez-nous !

    @silvae : des vrais de vrais (bon, pas dans toutes, dans les grandes des niveaux 3 et 4 pour être honnête). Mais les seuls sèches mains qui sèchent vraiment les mains, ça change un peu l’accueil dans les toilettes (pas de gouttes d’eau partout, de morceaux de papier toilette utilisés faute de mieux qui traînent). Suis inconsolable que dans le cadre de la construction low cost dont je m’occupe, au prétexte qu’ils coûtaient 300 € de plus que les autres, j’ai échoué à en faire installer une paire…

  5. @Dorothée : je m’interroge sur l’association entre “avoir une tenue du goût de l’usager” et l’idée d’ouvrir la nuit. Dit par une femme, ça laisse songeur (ou rêveur ?)

  6. @Lully :
    Evidemment, les accessoires font jouer le libre-arbitre de l’agent d’accueil, et celui-ci uniquement. Le tout étant de ne pas effrayer l’usager lambda, pour qui le travail nocturne peut être inhabituel (dans un premier temps). On pourrait envisager des formations d’ailleurs.
    Dorothée

  7. @dbourrion :
    Voilà donc un Plan de Formation du Travail Nocturne en Bibliothèques (PFTNB), c’est une synthèse d’un mémoire de l’Enssib (1998 déjà), très constructif :
    1.Apprivoiser le public, le connaître et développer des stratégies en conséquence.
    Ce triple objectif n’est pas anodin. Le port d’un badge nominatif a pour but de ne pas effaroucher l’usager, connaître son public signifie évaluer rapidement le cœur de cible d’un seul coup d’œil, malheureusement seule l’expérience permet d’atteindre cet objectif. L’élaboration de stratégies personnalisées afin de fidéliser son public dégage un large panel d’offres (en annexe I dudit mémoire cité plus haut). La liste des accessoires autorisés par le Ministère est en annexe II. Le choix reste large.
    2.Fidéliser le public, faire venir les publics empêchés, parce-que trop timides le plus souvent.
    Ces objectifs seront à réévaluer constamment, avec pourquoi pas un système de notation, voir un questionnaire d’évaluation ? Il est réellement nécessaire d’avoir à l’esprit que notre travail s’apparente à une mission, modeste certes, mais essentielle si l’on veut augmenter les horaires d’ouverture.
    Dorothée

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