Seppuku

closeUne année au moins est passée depuis la publication de ce billet qui peut donc contenir des informations un peu datées.

Je suis sorti ce jour du groupe de travail “Bibliothèques hybrides” de l’ABF. La raison est simple : je suis décidément incapable de participer à un groupe de travail, à une association pro (je ne me reconnais dans aucune des associations pro de bibliothécaires, c’est bien triste), à un groupe constitué. J’ai essayé plusieurs fois, je n’y parviens pas. Désolé.

Je dois avoir de fortes tendances érémétiques. Je me soigne mais je rechute toujours. Alors cessons-là.

Je préfère donner des coups de mains en back-office, dans l’action et sans apparaître : seul moyen pour moi d’éviter les discussions interminables, les AG, les cocktails qui suivent où je ne sais pas quoi dire à des gens que je ne connais pas, et la chenille à la fin du banquet.

Voilà. Oui, c’est un tout petit suicide. N’est pas Mishima qui veut.

7 thoughts on “Seppuku

  1. il n’y a pas cher Ecran ,d’addiction particulière aux asso ou aux groupes, mais peut-être des moments, dans sa vie professionnelle, plus favorables à ces types de partage. Tu passes sous silence tes nombreuses restitutions d’expériences au travers de tes interventions. On les retrouve facilement : c’est déjà une contribution essentielle.
    Quant aux banquets, indique-moi donc les groupes qui les pratiquent assidûment 🙂

  2. Je ne peux pas révéler le nom des groupes en question – c’est un secret bien gardé, et tu as à jurer silence quand tu y entres. Si je parle, c’en est fini de moi…

  3. Suis d’accord avec Mercure, il y a bien des périodes dans la vie professionnelle… les 5 premières années où on veut être quelqu’un dans le métier et les 5 dernières où on a peur de ne plus être personne ! Entre, je sais pas 😉

  4. Entre il y a, pour moi, la valse hésitation entre la tendance au solitaire et les envies de faire bouger le collectif. Il y a les accès de culpabilité (du genre “comment puis-je râler contre l’inaction collective si j’entre pas dans l’action collective moi même?”).
    Mais comme le souligne avec justesse Mercure il y a une belle participation au collectif et à l’action avec les présentations, et puis il y a ce coup de main proposé…alors tant pis pour les banquets! on négociera pour des casses-dales pas trop prout-prout à l’occasion, non? voire des biblioblogades…mais là je suis optimiste 😉

  5. @OT : Entre, il n’y a rien, c’est 10 ans une carrière de bib…
    @Bibenfolie : en coup de main, je sais aussi changer les essuies-glaces, les roues, les filtres à air et à huile, les bougies… Ah ben tiens, je vais faire bibliothécaire-garagiste, moi.

    PS : ne pas confondre “casses-dales pas trop prout-prout” et “Proust me reste sur l’estomac si je le lis après déjeuner”

  6. @OT : il n’y a que 10 ans que je suis dans le monde des bibliothèques, alors … j’hésite 🙂

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