Je suis sorti ce jour du groupe de travail “Bibliothèques hybrides” de l’ABF. La raison est simple : je suis décidément incapable de participer à un groupe de travail, à une association pro (je ne me reconnais dans aucune des associations pro de bibliothécaires, c’est bien triste), à un groupe constitué. J’ai essayé plusieurs fois, je n’y parviens pas. Désolé.
Je dois avoir de fortes tendances érémétiques. Je me soigne mais je rechute toujours. Alors cessons-là.
Je préfère donner des coups de mains en back-office, dans l’action et sans apparaître : seul moyen pour moi d’éviter les discussions interminables, les AG, les cocktails qui suivent où je ne sais pas quoi dire à des gens que je ne connais pas, et la chenille à la fin du banquet.
Voilà. Oui, c’est un tout petit suicide. N’est pas Mishima qui veut.
il n’y a pas cher Ecran ,d’addiction particulière aux asso ou aux groupes, mais peut-être des moments, dans sa vie professionnelle, plus favorables à ces types de partage. Tu passes sous silence tes nombreuses restitutions d’expériences au travers de tes interventions. On les retrouve facilement : c’est déjà une contribution essentielle.
Quant aux banquets, indique-moi donc les groupes qui les pratiquent assidûment 🙂
Je ne peux pas révéler le nom des groupes en question – c’est un secret bien gardé, et tu as à jurer silence quand tu y entres. Si je parle, c’en est fini de moi…
Suis d’accord avec Mercure, il y a bien des périodes dans la vie professionnelle… les 5 premières années où on veut être quelqu’un dans le métier et les 5 dernières où on a peur de ne plus être personne ! Entre, je sais pas 😉
Entre il y a, pour moi, la valse hésitation entre la tendance au solitaire et les envies de faire bouger le collectif. Il y a les accès de culpabilité (du genre “comment puis-je râler contre l’inaction collective si j’entre pas dans l’action collective moi même?”).
Mais comme le souligne avec justesse Mercure il y a une belle participation au collectif et à l’action avec les présentations, et puis il y a ce coup de main proposé…alors tant pis pour les banquets! on négociera pour des casses-dales pas trop prout-prout à l’occasion, non? voire des biblioblogades…mais là je suis optimiste 😉
@OT : Entre, il n’y a rien, c’est 10 ans une carrière de bib…
@Bibenfolie : en coup de main, je sais aussi changer les essuies-glaces, les roues, les filtres à air et à huile, les bougies… Ah ben tiens, je vais faire bibliothécaire-garagiste, moi.
PS : ne pas confondre “casses-dales pas trop prout-prout” et “Proust me reste sur l’estomac si je le lis après déjeuner”
@OT : il n’y a que 10 ans que je suis dans le monde des bibliothèques, alors … j’hésite 🙂
Félicitations !
C’est pas trop tôt !
Ta mission maintenant : obtenir la même chose de Maïté !!! ;^P