L’accueil commence par les toilettes

closeUne année au moins est passée depuis la publication de ce billet qui peut donc contenir des informations un peu datées.

Restaurant TaïwanUn quart des bulletins “une remarque, une suggestion” en 2009. Une trentaine d’interventions “exceptionnelles” dans l’année. 12 000 € de budget pour la BUA (hors entretien). Une page Facebook de réclamation dédiée.

Qu’est-ce qui nous coûte autant et nous occupe au minimum une fois par semaine ? Quel est donc le refoulé de l’accueil en bibliothèque ? Et oui : les toilettes !

Problème bien français, des écoles aux musées,  il n’épargne pas les bibliothèques publiques.  Un article de Julien Damon, “Toilettes publiques, un droit à mieux aménager”, Droit social, N°1, 2009, p. 103-110  établit clairement le caractère politique et juridique du sujet. Un autre article , publié par le  RUSQ et signalé par Marlène, suggère que la question de “comment les trouver” est souvent un acte fondateur de l’interaction entre public et bibliothécaire.

Pour compléter le tableau,  parce que nous sommes tous concernés, usagers comme gestionnaires, et que j’ai mis du temps à collecter ces informations faute de synthèse sérieuse,  je vous propose une série en 2 volets  sur les toilettes en bibliothèques :

1) Construire, concevoir et équiper des toilettes en bibliothèque publique (avec une synthèse à jour de toutes les fascinantes dispositions légales sur le sujet)

2) Gérer au quotidien les consommables et l’entretien

Crédit image : tous droits réservés Toiletzone, Marton’s restaurant à Taiwan

4 thoughts on “L’accueil commence par les toilettes

  1. Les toilettes, certes… Mais les toilettes, le plus souvent, sont assurées par un service de nettoyage qui n’a rien à voir avec la bibliothèque…

    Moi, j’ai un autre problème quand je vais en bibliothèque – surtout l’hiver – : mon manteau ! Où pose-je mon manteau ? Les bib sont surchauffées, c’est bien connu… On pense toujours entrer un moment seulement, et puis on reste plus longtemps… En Bib Municipale (désolé), il faut ajouter les manteaux des enfants… Qu’est-ce qu’on fait de toutes ces peaux qu’on transporte ? Qui nous indisposent tout le temps de notre visite ? Je connais peu de bib qui propose une solution simple et facile… Un porte-manteau à roulette (avec un casier pour livre à transporter avec soi ?) ? Un vestiaire ?…

  2. @hubert Ah, oui, le syndrome du “c’est pas moi, c’est la société à qui on a délégué le boulot” !

    La question fera l’objet du 3e billet de la série : voir comment faire mieux quand même, quand “on n’y peut rien”, et essayer de faire passer l’idée qu’on peut ne pas se résigner.

    Pour les porte manteaux, à part un vestiaire, comme dans les grandes choses comme la BnF, qui mangent m2 et personnels, je trouve aussi que c’est un problème.

    Nos étudiants utilisent les chaises (tenir compte des risques de basculement au moment du choix des chaises et privilégier des modèles stables avec manteau + sac accroché dessus)

    A titre personnel, lors des expéditions BM en hiver avec ma progéniture, j’ai opté pour le caddie de mémère, à roulette, qui permet de transporter l’orgie de livres à l’aller, de stocker les manteaux pendant que le stock de livres se renouvelle. Passé le premier moment où l’on se sent et mémère et ridicule, ça marche très bien.

    @MxSz ici, ça oscille entre frais et trop chaud, d’où nécessité absolue d’avoir son manteau en entrant et de le garder à portée de main.

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