La pêche à la ligne

closeUne année au moins est passée depuis la publication de ce billet qui peut donc contenir des informations un peu datées.

Tantôt, second petit cours de deux heures aux étudiants angevins du Master 2 pro Histoire et métiers des Archives et Bibliothèques (oui, ceux auprès desquels j’ai développé la position du missionnaire).

Support ci-dessous, très court : il s’agissait de parler de CMS et de leur montrer comment les outils, de plus en plus faciles à prendre en main, nous permettent très simplement de construire une bibliothèque continuum. J’ai donc surtout fait de rapides démos de CMS et ai montré les coulisses d’un site web.

Contrairement à nombre de mes interventions, dont je suis sorti désappointé de voir à quel point il était difficile de faire comprendre à des professionnels qu’ils ne peuvent pas faire l’économie de connaître et de s’intéresser un minimum à ces outils, l’assistance a semblé intéressée et prête à voir que le métier, c’est ça (la technique) aussi et au moins autant que les questions de politique documentaire, d’acquisitions, d’animations, d’accueil, de désherbage. Ouf, peut-être que les choses avancent.

5 thoughts on “La pêche à la ligne

  1. Sans compter que mettre le doigt dans ces outils a systématiquement des répercussions sur les trucs matériels, c’est un miroir de la bibliothèque, de ses dysfonctionnements, et de ce qui marche. Pour ma part, cela structure largement l’action.

  2. J’adore les photos, comme d’hab. Juste 1 remarque sur la slide n° 30 : comme c’est un delta, c’est plutôt la grande rivière qui fait les petits ruisseaux.. Mais bon, est-ce que ça ne peut pas marcher dans ce sens-là aussi ??
    Sinon, oui, ça va avancer, encore 2 ou 3 générations, et tout ira bien. Evidemment, on se penche là sur un puits profond, sans fond…
    Mais moi, hélas, question de génération, je n’ai rien pigé au PHP, MySQL, Apache & Co…
    C’est pas grave, mon cas est irrécupérable.
    Bon vent !

  3. @François : oui, la technique met à nu…

    @Mrs Bean : on ne peut pas attendre 2 ou 3 générations… Pour PHP et Cie, c’est vraiment simple, donc on vous a mal expliqué. L’idée n’est pas que le bibliothécaire doit être un développeur, mais qu’un bib doit savoir de quoi l’on parle – assez précisément. Et ça c’est facile à expliquer, faut juste s’en donner la peine. Parce que le savoir, c’est le pouvoir.

  4. @db Bien sûr, je suis complètement d’accord. Savoir de quoi on parle, c’est ça qui manque. Je persiflais, comme d’habitude… PHP & Co on ne m’a pas expliqué du tout, mais je suis sûre que je comprendrais… si on m’expliquait, et malgré mon âge avancé.
    L’idée, c’est quand même d’arrêter de voir galérer un tas de bib et de cons (pas plus c… que les autres, par ailleurs !) à qui on n’a pas expliqué grand chose, et qui, du coup, se reposent entièrement sur un malheureux technicien qui, lui, ne sait pas grand chose en bibliothéconomie… Impasses, impasses. Et têtes brisées contre les murs. Deux ans pour (ne pas encore) développer un OPAC lisible !!!

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