Avant d’être en retard

closeUne année au moins est passée depuis la publication de ce billet qui peut donc contenir des informations un peu datées.

Nous avons lancé la semaine dernière nos premières relances pré-retard. Au lieu d’attendre que les usagers aient dépassé la durée du prêt pour les relancer à ce moment-là, nous leur faisons à présent parvenir, quelques jours AVANT l’expiration de leur prêt, un mail leur indiquant que les documents en leur possession vont devoir rentrer au bercail, mais qu’ils peuvent encore prolonger ce prêt.

Le mail contient les explications nécessaires à la prolongation et renvoie également à ce billet du bua’bloc.

Via ARC, l’outil statistique adjoint à Aleph, nous pourrons d’ici quelques temps obtenir des chiffres qui nous permettront de voir si ces relances pré-retard ont un effet. Wait & see

7 thoughts on “Avant d’être en retard

  1. Bonjour
    j’aime cette idée du message préventif. Et encore plus de l’utilisation du mail pour le faire. Je suis curieux de voir le résultat.
    cordialement
    Alain

  2. Bravo.
    Non, parce que, quand on y pense, c’est tout de même la moindre des choses : si l’on a un rdv, une événement sur son agenda, on veut généralement avoir un rappel AVANT ce rdv. Je ne comprends pas pourquoi cette fonction n’est pas la norme dans les SIGB.
    Dans la même idée, nous proposons, comme beaucoup d’autres bibliothèques, un “espace personnalisé” aux usagers (consultation des prêts, paniers sauvegardés, historique de rechercher,…); on peut y consulter la date limite de retour des prêts, par exemple. Mais pas moyen de prolonger un prêt ou, au moins, de paramètrer un rappel personnalisé (2 jours avant la date butoir, par mail, mail perso, par sms, par twitter,…). Du coup, très peu de nos usagers ne consultent leur “espace personnalisé”; on ne peut leur en vouloir, car ils n’y trouvent tout simplement pas ce qui leur est vraiment utile (au regard de l'”investissement” que représente le fait d’aller sur le site web de la bib, de s’y identifier, de s’y retrouver,..; tout est question de retour sur investissement dans les usages). Mais c’est une autre histoire.

  3. Oui, bien pratique d’avoir un rappel quelques jours avant la date de retour. Ca pourrait sans doute mieux fonctionner si les usagers étaient plus habitués à consulter leurs boîtes mail fournies par l’université (pas toujours évident, aussi bien chez des étudiants en L1 génération Y que chez des profs adeptes du courrier papier). Pour ceux qui consultent leur boîte mail, ils deviennent tellement accro que s’ils ne reçoivent pas l’alerte (ob sigb, pb mail, etc…), ça devient la faute de la bibliothèque s’ils sont en retard au final. En tout cas, pour faire revenir les bouquins en retard, rien de mieux que le coup de fil plutôt que les 50 relances par courrier.

  4. @dhamard : c’est une idée de NaCl sauf erreur de ma tête

    @kantreadenn : prochaine étape, le SMS ?

    @amarois : les SIGB ne sont pas faits pours les usagers, ça explique bcp de choses (dont les OPAC à hurler)

    @Macha : ici, presque toutes les infos importantes transitent par les mails univs (avec possibilité pour l’étudiant de rediriger) ; pour les appels téléphoniques, hum… Avec une centrale d’appel où tout le monde s’appelle Sophie Durand et Pierre Moulin ? 😉

  5. Une réaction tardive.
    Je suis très curieuse du résultat et des réactions des lecteurs. Pouvez-vous évaluer une baisse du nombre de documents en retard ? Le nombre de relances n’est-il pas trop important ou alors c’est totalement automatique sans vérification humaine avant envoi du message ?
    A titre personnel, je n’aimerais pas que la bibliothèque me rappelle une date que la plupart du temps, j’ai bien notée ou que je retrouve dans mes livres ou sur mon compte en ligne (la prolongation sur le site est toujours à faire connaître et est un bon outil). Nous avons plutôt des remarques sur “trop de mails tue le mail” donc j’essaie de limiter les messages (le réglage entre trop et trop peu est difficile). En revanche les relances de retard font réagir rapidement les retardataires et ceux de mauvaise foi nous reprochent de ne pas avoir prévenu avant les 10 jours que nous leurs laissons.

  6. Bonjour. Nous attendons d’avoir un peu de recul pour évaluer les effets sur les prolongations/retards, c’est encore trop tôt.
    La procédure de relance, vu les masses – je rappelle que nous desservons une population-cible théorique de 20000 personnes environ, dont 7500 actives – est automatisée. Simplement, une personne lance les services ad-hoc sur Aleph.
    Pour l’instant, les seuls retours que j’ai pu avoir étaient positifs. Un autre élément : le mail que nous envoyons rappelle la manière de prolonger un emprunt et donne de plus un lien vers un billet de notre blog qui détaille cette manipulation : la lecture de ce billet a explosé (ce qui me laisse à penser que les destinataires vont bien prolonger leurs documents – mais les chiffres nous le diront)

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