Une année au moins est passée depuis la publication de ce billet qui peut donc contenir des informations un peu datées.Ce blog, comme de nombreux blogs, tourne à l’aide d’un moteur OpenSource, WordPress, que j’ai téléchargé gratuitement. Et ce blog est ce qu’il est, du point de vue formel, parce qu’une série de plugins le customise et apporte des fonctionnalités supplémentaires au moteur de base.
Ces plugins, je les trouve en général sur le site ad hoc et un certain nombre d’entre eux me sont si précieux qu’il m’arrive d’apporter ma contribution financière à leur auteur, en général via Paypal.
Mes questions sont les suivantes : quid d’une rémunération que les structures institutionnelles utilisant certains de ces plugins pourraient également apporter aux auteurs des-dits plugins ? Certains de ceux qui passent ici ont-ils connaissance de pratiques de cet ordre où une Bu, par exemple, soutiendrait directement un individu développeur d’un plugin WordPress ? Est-ce d’ailleurs possible, techniquement (je veux dire, est-ce que nos comptabilités autorisent et savent faire cela ?)
Les commentaires sont ouverts pour vos réponses…
oula, l’idée est chouette, mais la seule fois où j’ai évoqué l’idée d’un paiement d’un service en ligne en dollars et par carte bleue, j’ai eu droit à une quasi crise cardiaque de la personne en charge de l’administration à la bibliothèque… pas sûr que nos procédures soient adaptées, mais ça veut pas dire que c’est impossible, d’autant plus pour une personne (mais dans ce cas, c’est du soutien privé)
en tout cas, notons pour le soutien public à l’open source, il y a l’exemple du SAN Ouest provence qui reverse à la communauté les développements faits pour koha… (et Rue89 aussi pour drupal, pour le privé)
@bibliobsession : ça me pose quand même problème que nous utilisions des outils sans renvoyer l’ascenseur…
Quelqu’un a des pistes ? Y’a-t-il un comptable dans la salle ?
J’ai l’impression qu’à moins d’être en amont (donner un contrat à un programmeur pour qu’il développe le module X, qu’il pourra ensuite partager avec la communauté) la justification soit un peu difficile.
@Dominique : il y a pourtant bien usage d’un outil… Donc imaginer une rémunération n’est pas choquant… 😉
Non ça n’a rien de choquant, mais la comptabilité paie sur présentation de facture, en général.
… A moins de trouver une ficelle à la manière du privé, genre don contre défiscalisation … 😉
On ne permet déjà pas aux extérieurs de payer leur abonnement avec une carte bleue, alors…J’ai pensé utiliser la version payante du widget Plugoo…payable uniquement en ligne…Ok, on laisse tomber…A part s’engager à développer nos propres trucs en opensource, ou à partager nos bidouilles, je vois pas comment on peut faire malheureusement
Autre solution, faire de la pub pour le plugin utilisé…
La Bibliothèque ne paye pas, mais d’autres peuvent payer, s’ils trouvent le plugin utile.
Le problème de nos structures bibliothèques n’est pas seulement celui d’une facture pour un outil utile, mais de marchés et de mise en concurrence des acteurs. (Les MAPA)
Donc, ça nous ramène au début (la pub), et aux règles bibliographiques d’ailleurs : citer sa source, mentionner les outils intéressants avec le lien pour que d’autres puissent le télécharger.
Et peut-être “offrir” des ressources aux créateurs. Si lui offre sa compétence plugin, moi je peux offrir autre chose (ma compétence) gratuitement, ou en échange. L’argent, c’est bien, ce n’est pas l’unique façon de procéder à des échanges.
Plus facile d’envoyer une bouteille de vin, un livre, ou autre… que d’envoyer un chèque à l’étranger. 😉
Bien cordialement
B. Majour
Je ne pense pas que nos comptas puissent autoriser cela, et je ne pense pas que cela sera possible un jour …
Je suis moi-même développeur dans la fonction publique et j’utilise aussi beaucoup d’open-source. Or, chez moi non plus, il n’est pas concevable de faire ce qui serait perçu comme un “cadeau” pas indispensable.
Par contre, si 90% des fois où j’utilise des produits open-source je me contente de réutiliser du code fait par d’autres, les 10% de cas où je modifie ces outils (correction de bugs, ajout de fonctionnalités, traductions etc …) j’essaie à chaque fois que c’est possible d’en faire profiter la communauté en reversant mes modifs.
Pour les institutions qui n’ont pas de développeur, il existe d’autres moyens de contribuer : par exemple participer aux beta-tests, faire remonter les bugs, traduire les documentations, participer aux débats et proposer des idées d’évolutions etc etc …
Et une suggestion puisque nous sommes dans des bibliothèques : pas mal de développeurs (voir des communautés entières de façon collective) publient des bouquins sur leur produit fétiche, bouquin dont les ventes contribuent à financer les projets … donc les acquéreurs, vous savez ce qu’il vous reste à faire !
Effectivement, dans l’administration, on paie du “service fait” sur devis préalable et présentation de facture dans la majorité des cas. Mais on est également capable d’avoir un compte à la FNAC, chez Darty ou Castorama. On peut acheter des bonbecs sur la régie d’avance. Je pense que tout dépend de la volonté de l’administrateur et de l’agence comptable.
Dans ce cas précis, il est possible qu’un bibliothécaire paie (carte bleue ou autre), qu’il obtienne un justificatif qui lui permettra de se faire rembourser sur la régie d’avances.
Pas si simple, mais c’est possible…
@tous : bon ça se présente pas bien, en somme… Enfin, c’est pas facile.
Et payer le mec avec du vin de Loire, un truc comme ça ?
Je me souviens lorsque j’étais dans un UFR, il y avait un intervenant extérieur qui en plus de ses cours/TD classiques venaient assez régulièrement pour des séances “de rattrapage”… c’était du bénévolat de sa part et pour le “dédommager” on a pris l’option d’ajouter des consommables informatiques dont il avait besoin (cd,dvd,cartouches,papiers spéciaux) dans une de nos commandes… pas grand chose mais faute de pouvoir mieux avec les lourdeurs administratives qui sont les notres…
du coup du vin de Loire qui serait comme par hasard en rab’ suite à un colloque ou une journée d’étude…