Livrel – petit bilan (2/3)

closeUne année au moins est passée depuis la publication de ce billet qui peut donc contenir des informations un peu datées.

Les points plus complexes (douloureux ?) :

  • l’offre, encore et toujours – quoi qu’en dise les argumentaires commerciaux bulldozers qu’on peut voir, il reste difficile de trouver des choses sexys et simples à utiliser (et s’il y a des DRM, je préfère ne pas en parler) ;
  • l’impossibilité actuelle, pour un emprunteur, de faire son marché simplement (nous sommes ‘obligés’ de lui prêter une machine dont le contenu ne relève pas au départ du choix de l’usager – même s’il peut ensuite, techniquement, mettre ce qu’il veut dans la machine) ;
  • l’absence d’usage possible (ou alors j’ai raté un épisode) des livrels en lien simple avec la doc électronique de recherche (articles des plateformes que nous connaissons tous en Bu) ;
  • la non-appropriation de l’objet par les collègues (une seule personne a été chargée à l’origine de la gestion physique (i.e. remise à plat et chargement) des livrels – lorsqu’elle est absente, personne ne s’approche des livrels pour s’en occuper – pauvres petites bêtes) ;
  • la non-appropriation de l’objet et de ses possibilités, comme outil-support, par les collègues : personne n’a jamais semblé intéressé, à l’interne, par les opérations possibles autour du livrel, par une nouvelle composition de l’offre, par je ne sais quoi : le livrel est resté pour les équipes un OLNI (Objet de Lecture Non Identifié – non Identifié signifiant ici : non intégré comme possible outil de pratique documentaire et donc comme espaoce à investir par un bibliothécaire) ;

2 thoughts on “Livrel – petit bilan (2/3)

  1. Je me souviens de la journée Couperin à Bordeaux l’an dernier sur les livres électroniques et de la présentation de ce groupe d’étudiants de Miage (si je me souviens bien) qui avaient présenté “leur” livre électronique idéal : lien possible avec des dictionnaires ou internet, liens avec l’auteur pour préciser un point, possibilité de prendre des notes et de les extraire, groupe de discussion, travail en commun …
    Cela ne serait-il pas moins un OLNI mais un vrai instrument d’étude et de lecture enrichie apportant quelque chose de plus au papier ?
    Je n’ai pas assez suivi la technique pour savoir si cela existe, à ce niveau j’ai trouvé le Sony désespérément plat.

  2. @Marie H : oui, la disons pour aller vite première génération de livrels (celle dont il est question ici) manque singulièrement de fonctionnalités essentielles : il s’agit bien de dinosaures du futur.
    Cela dit, il reste malgré tout un peu frustrant de voir que l’expérience reste pour l’heure cantonnée à la seule bibnum et que l’outil, malgré tous ses défauts, n’a pas été pris en main/compte par les collègues. Même avec ces défauts que la technique va très rapidement lever, cela reste des machines avec lesquelles on peut/pouvait monter des opérations pour le moins excitantes/innovantes (on peut/pouvait tout imaginer, le champ des possibles est/était ouvert…)

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