A quoi j’occupe mes week-ends ? Parfois, à lire. Et le week-end dernier, j’ai fait sans y penser une bien curieuse expérience. Ayant emprunté à la Bu l’un des livrels que nous prêtons, j’y ai chargé le samedi deux textes publie.net (Sur les quais de Jacques Josse et Vers l’Ouest de Mahigan Lepage) que j’ai littéralement dévorés.
Le dimanche matin venu, après la messe ( 😉 ), m’ennuyant comme il se doit dans l’attente fébrile de Drucker, j’ai commencé presque machinalement à lire (je ne l’avais pas encore lu, honte à moi) Le Colonel Chabert dans son volume de la Pléiade, pour le finir (Le Colonel) sur livrel. Jusqu’au moment où je me suis aperçu que… le support n’avait aucune importance, littéralement : je prenais le même plaisir à lire du papier Bible et de l’e-ink.
Moralité : de la daube sur du papier restera toujours de la daube, de l’excellent sur un écran restera toujours de l’excellent, et réciproquement. Peu importe le flacon, le texte, c’est plus fort que tout/toi.
Ayant rayé la messe de ton agenda, je m’étonne que tu persistes à utiliser du papier Bible !
@Lully : j’ai dit “après la messe” donc je n’ai peut-être pas tout renié…
Autant pour moi : j’ai ironisé à tort et à travers… (oui, les deux à la fois)
@Lully : Tu es pardonné. “Va et ne pèche plus…” 🙂
Daniel : que faites vous du format des livres ? le problème du livrel est qu’il formate tous les livres dans un seul format qui doit tenir sur l’écran…. Et je préfère un livre ancien papier à un livre numérisé… L’un et l’autre se complètent à mon avis…
Léo
@léo : le problème disparaîtra avec les écrans A4 ; et effectivement, le papier et le livrel ne sont pas concurrentiels (c’est exactement mon propos ci-dessus 😉 )
pour le chauffage pas les incunables quand même ? ;-))
Léo
Si, justement, le pouvoir calorifique du vieux papier est sans égal (comme quoi le vieux papier reste indépassable, CQFD 😉 )