Pourvu qu’on ait l’ivresse

closeUne année au moins est passée depuis la publication de ce billet qui peut donc contenir des informations un peu datées.

A quoi j’occupe mes week-ends ? Parfois, à lire. Et le week-end dernier, j’ai fait sans y penser une bien curieuse expérience. Ayant emprunté à la Bu l’un des livrels que nous prêtons, j’y ai chargé le samedi deux textes publie.net (Sur les quais de Jacques Josse et Vers l’Ouest de Mahigan Lepage) que j’ai littéralement dévorés.

Le dimanche matin venu, après la messe ( 😉 ), m’ennuyant comme il se doit dans l’attente fébrile de Drucker, j’ai commencé presque machinalement à lire (je ne l’avais pas encore lu, honte à moi) Le Colonel Chabert dans son volume de la Pléiade, pour le finir (Le Colonel) sur livrel. Jusqu’au moment où je me suis aperçu que… le support n’avait aucune importance, littéralement : je prenais le même plaisir à lire du papier Bible et de l’e-ink.

Moralité : de la daube sur du papier restera toujours de la daube, de l’excellent sur un écran restera toujours de l’excellent, et réciproquement. Peu importe le flacon, le texte, c’est plus fort que tout/toi.

8 thoughts on “Pourvu qu’on ait l’ivresse

  1. Daniel : que faites vous du format des livres ? le problème du livrel est qu’il formate tous les livres dans un seul format qui doit tenir sur l’écran…. Et je préfère un livre ancien papier à un livre numérisé… L’un et l’autre se complètent à mon avis…
    Léo

  2. @léo : le problème disparaîtra avec les écrans A4 ; et effectivement, le papier et le livrel ne sont pas concurrentiels (c’est exactement mon propos ci-dessus 😉 )

    Bon ok, moi les livres anciens, j’allume ma chaudière avec mais on peut préférer un livre ancien à un livre numérisé, je ne suis pas sectaire

  3. Si, justement, le pouvoir calorifique du vieux papier est sans égal (comme quoi le vieux papier reste indépassable, CQFD 😉 )

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