Livre numérique, offres et usages / ADBS / Paris / Journée d’étude (1/2)

closeUne année au moins est passée depuis la publication de ce billet qui peut donc contenir des informations un peu datées.

Dans la série ADBS Livre numérique

  1. Livre numérique, offres et usages / ADBS / Paris / Journée d’étude (1/2)
(Notes en vrac – mes commentaires en italiques)

A. L’OFFRE ÉDITORIALE ET TECHNIQUE (Matin)

1. L’offre de livres numériques : développement et modalités d’accès (Ruth Martinez, GFII)
(j’ai raté cette intervention)

2. L’offre et le modèle de distribution d’Eden livres (Alban Cerisier, Gallimard)
(pris en route, je suis arrivé en retard)

  • Maîtrise de la distribution (ça commence bien…), maîtrise du prix de vente, contrat de mandat, éviter de passer par un diffuseur unique qui pourrait avoir position de prédominance (séparation des fonctions) pour éviter les positions d’exclusivités (cite l’exemple d’Amazon et son modèle vertical) ; Question de la future gestion de l’interfaçage avec des acteurs type Orange ou Sony (PsP) pour la BD) ; question de la juste rémunération des acteurs de la chaîne.

3. L’offre Numilog pour les bibliothèques et centres de documentation (Alain Patez, Numilog)

  • Alain Patez vient de rejoindre Numilog (ce lundi, annonce-t-il) et présente la société ; resitue son parcours par rapport aux ebooks ; entame présentation (classique) de la boutique (60 000 livres numériques, dont 20 000 français) ; etc. revient sur le marché des livrels et ebooks (supports, contenus) ; deux formes de lectures, en ligne (pdf) et sur supports mobiles (ePub) ; des fonctionnalités enrichies grâce à Hadopi…. (je le crois pas…) ADOBE et des DRM partout ; avantages et atouts du livre numérique ; schéma technique de la manière dont le client (la bibliothèque) utilise les entrepôts numériques de Numilog ; chronodégradibilité ;

3. Bis (Questions/réponses)

  • Quid des ventes réelles et globales (question d’un petit éditeur, qui affirme qu’elle vend 8 x plus en vente numérique  directe qu’en passant par Numilog) => réponses autour du manque de visibilité des aggrégateurs par rapport à la “marque” que représente un éditeur/une collection ; les aggrégateurs arguent d’un potentiel pas encore réalisé (exemple du Japon comme marché florissant) ;
  • Question à Numilog : quid du référencement dans les catalogues des clients ? => c’est une option ; pas de fourniture de notices pour l’instant. Question de qui fournit les données catalogue pas encore déterminée dans la chaîne.
  • Demande de précisions sur le modèle économique de Numilog => abonnement à la plateforme (1500 Ht pour BM, 1800 pour Bu) + achat pérenne ou abonnement annuel à des livres.

4. L’offre de bibliothèques numériques d’ouvrages de Cairn.info à destination des institutions (Thomas Parisot, Cairn.info)

  • Migration de Cairn depuis les revues vers les monographies. Rappelle les origines de Cairn (Erosion diffusion, nouvelles attentes ; importance de la logique de mutualisation) et explique le fonctionnement de Cairn (accès, coûts, etc) ; statistiques d’usages et statistiques en hausse ; les enquêtes ont montré l’absence du public niveau L => nouvelles revues et magazines plus “grand public” et presse ; arrivée d’ouvrages collectifs de recherche, encyclopédie, ouvrages de référence, Que sais-je (mise en contexte par rapport aux contenus des Que Sais-je) => globalement, souci sur la plateforme de créer des liens internes (cité par, du même auteur, etc…) ou externes (logique d’un web académique) ; possibilité d’acquisition par chapitres (intéressant, cette problématique de la granularité qui change – vente à la découpe => c’est quoi, un livre ? Et quand c’est toi l’auteur, comment tu vas intégrer cette granularité dans ton écriture ?)

5. Pour un Web du Livre : le protocole OPDS (Hadrien Gardeur, Feedbooks)

  • Présentation générale de Feedbooks ; Quelle est le vrai frein pour le marché du livre électronique ? Les périphériques ? Il n’y a pas d’outils miraculeux, inutile de les attendre / Les formats ? tout s’est simplifié avec d’une part Amazon, d’autre part un éco-système autour d’e-pub / Les contenus ? ça reste problématique mais ça n’explique pas l’absence de décollement du marché / Le vrai problème, c’est la diffusion. Modèle du Nuage intéressant malgré ses blocages propriétaires et non distribués (Amazon, Google Editions, Barnes & Noble)
  • Ecosystème BookServer : modèle distribué in the Clouds ; et reposant sur un standard ouvert. Sociétés impliquées : Internet Archive, O’Reilly, Adobe, Feedbooks, OLPC, Lexcycle, BookOven, Aldiko ; via OPDS, on veut acheter un livre, l’emprunter, s’abonner à un journal ou télécharger. OPDS utilise technologies WEB et là-dedans plus précisément, HTTP + Atom + Métadonnées + Liens (bon en fait, flux + modèle de description + liens qualifiés pour navigation et/ou interaction) ; accès via navigateurs classiques + systèmes de lectures OPDS (iPhone + Stanza, Androïd) ; Possibilité d’aggréger des flux OPDS (Inkmesh, openLibrary, Good reads, Librarything (la fonction get this book, c’est de l’OPDS), Netvibes puisque flux Atom)
  • Projet datant d’avril 2009 / Octobre 2009, Conférence “Making Book Apparent”, spécifications en écriture, OPDS déjà en production
  • Feedbooks distribue 40 000 livres / jour via OPDS

6. Questions/réponses sur la matinée

  • Une bibliothécaire : “J’ai beaucoup de mal à me projeter dans OPDS… Comment pourrions-nous utiliser OPDS” => Diffuser son catalogue via OPDS donne visibilité et possibilité d’emprunts ; l’objectif est de permettre à l’usager de toujours pouvoir accéder aux contenus qu’il veut avoir. Exemple d’Internet Archive qui utilise OPDS et permet d’emprunter.  Pas nécessairement une démarche locale de bibliothécaire, mais de nouveaux outils pour les éditeurs de SI et autres SIGB (pas encore dans la danse, le projet était surtout technique pour l’instant) ; coeur technologique volontairement simple.
  • OPDS : quid de la problématique des droits par rapport aux conditions des fournisseurs ?
  • Consoles de jeu et OPDS ? HG : pas de problème technique mais problème du modèle des constructeurs et du droit de “péage” demandés. Cartouche “Folio Classiques” à venir sur Nintendo.
  • Piratage des livres électroniques ? le piratage existe déjà, existait pour le livre papier. Positions selon laquelle le piratage pourrait dévelloper les usages, mais les éditeurs (surtout pro) ont une crainte énorme sur ce point. Etudes en cours sur ce point et sur la réalité du piratage. Contre-argument : le piratage peut aussi favoriser l’achat.
  • Quid de la place des petits libraires, petits éditeurs, dans ces mutations ? Ces outils leur permettent sans doute effets de levier => ils ont toute leur place dans ces éco-systèmes.

2 thoughts on “Livre numérique, offres et usages / ADBS / Paris / Journée d’étude (1/2)

  1. J’ai assisté à la journée. Concernant Numilog, je crois que les fonctionnalités de lecture sont enrichies grâce à ADOBE (prononcé [adobi] pour faire plus “pro”) et non à Hadopi. En effet, le téléchargement des e-books avec Numilog s’effectue avec le logiciel Adobe Digital Edition.

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