Bon Dieu ! Mais c’est… Bien sûr !

closeUne année au moins est passée depuis la publication de ce billet qui peut donc contenir des informations un peu datées.

Les réponses à nos interrogations les plus profondes sont parfois juste sous nos yeux (c’était la minute philosophique).

Pour mémoire, j’ai évoqué et récemment une structure qui permettrait de mettre à disposition des bibliothèques une équipe légère de “biblio-geeks” à même de :

  • mener des missions éclairs de conseils techniques en informatique documentaire, d’une part ;
  • faire de la recherche appliquée, du développement et des tests d’outils toujours en informatique documentaire, d’autre part (je n’entre pas dans les détails des attendus, relisez les billets précédents).

Une fois posée l’idée d’une telle équipe, les questions qui venaient juste derrière, c’était qui, comment et . Et j’avais beau chercher, je ne voyais pas bien comment monter un truc pareil ex nihilo, ni quelle structure existante pourrait l’héberger.

Et puis, en discutant avec PK autour d’un café, la réponse est apparue : ce Groupe d’Intervention en Informatique Documentaire (G2ID), il faut le mettre en place à l’ENSSIB, parfaitement équipée pour l’accueillir et en être le support (moyens humains et techniques, place centrale dans l’éco-système des bibliothèques, indépendance).

Voilà, finalement, c’était évident, comme toujours. Reste à pousser l’idée, partout où l’on peut (j’écris “on” volontairement : toute aide politique – au sens noble – sera la bienvenue)

44 thoughts on “Bon Dieu ! Mais c’est… Bien sûr !

  1. Pour monter une équipe de ce genre, il faut des supports humains totalement déconnectés de leur mission habituelle, soit : gérer des systèmes (pour les informaticiens), gérer des services (pour les bibliothécaires), enseigner et faire de la recherche (pour les enseignants-chercheurs) en considérant que leur mission prioritaire devient le développement d’une expertise et d’une recherche-action au service de la communauté. Avant de rattacher ce laboratoire quelque part il faut donc savoir à qui sont pris ces moyens et être sûr que ces derniers ne sont pas dévoyés sur d’autres missions… bref, il faut la garantie d’une indépendance (plus qu’une autonomie) par rapport à l’institution support ce qui n’est pas garanti à l’ENSSIB où il faut participer en donnant des cours, en gérant des étudiants, en encadrant des mémoires et des stagiaires, faire des conférences, monter des dossiers… Donc pour commencer : 3 ou 4 cons./bibliothécaires, 3 ou 4 MCF, 3 ou 4 informaticiens. C’est pas la mort à l’échelle d’un Etat. Ensuite, prévoir un effectif mobile d’étudiants en validation de Master et de collègues de bibliothèques qui viennent faire des périodes d’immersion pour travailler sur leurs projets ou les projets communs. Pourquoi pas. Mais alors pourquoi pas de rattachement à l’ABES ou à un Urfist ?

  2. l’ENSSIB semble l’endroit idéal :

    – à cause de sa place centrale (en principe) dans l’éco-système des bibliothèques ;
    – parce que les moyens techniques (machines) et les capacités d’accueil (espaces) sont déjà là ;
    – parce que l’immersion dont tu parles me semblait plus facile du fait des fonctions de formation initiale et continue de l’école.

    La difficulté, effectivement, est de parvenir à ce qu’une équipe du type G2ID soit rattachée et/ou hébergée à l’ENSSIB en conservant toute indépendance à la fois dans les missions qu’il (le G2ID) poursuit et dans les pistes qu’il explore. De fait, le G2ID devrait alors donc mon esprit être physiquement localisé à l’ENSSIB et participer tout de même à l’enseignement (immersion) sans dépendre, du point de vue hiérarchique, de l’ENSSIB.

    La solution de l’ABES me semble moins intéressante parce que, sauf erreur, l’ABES n’a pas mission de formation initiale ; un URFIST, éventuellement… mais je trouvais intéressant que, symboliquement, une cellule dont une partie des missions relèverait de la recherche appliquée soit fortement associée à l’Ecole qui est censé former les générations futures de bibliothécaires. C’est mon côté “une Ferrari ne doit pas rouler à 10 km/heure sur un chemin de champ” ou “ne préparons pas le futur en endormant le présent”… Bref, un vieux rêve d’Ecole-laboratoire

  3. Pour moi le G2ID doit être totalement déconnecté de la formation. Tu commences comme ça et tu finis par mettre 10 guguss pour réinformatiser le centre de doc de l’ENSSIB… Qu’il y ait du transfert de compétences dans le cadre d’accueil d’étudiants stagiaires motivés/avancés ou de collègues à la rigueur mais pas la peine de mobiliser des experts pour apprendre aux élèves-conservateurs à tenir une souris !

  4. @nicomo : on nous a menti alors ?? Ben merde, j’y ai cru moi 🙁

    @olivier : oui, immersion : tu sors des étudiants des promos et tu les pousses (ce qui, par ailleurs, n’empêche pas de donner une formation “généraliste” en info-doc aux autres, histoire qu’ils (les futurs cadres des bibs) s’aperçoivent que le monde change…)

  5. Je m’interroge sur “hébergé à l’enssib en conservant toute indépendance” : – soit c’est intégré à l’école (validation institutionnelle), qui modifie ses cursus et sa façon de former à 360° (on lève le pied sur les vieux bouquins, le catalogage et compagnie, par exemple), et le G2ID fait de la formation et de la recherche – bref on fait exploser l’enssib actuelle
    – soit ça ne l’est pas, et ça devient un labo de plus aux missions fumeuses, qui ne sera reconnu ni par la recherche, ni par les établissements… non ?

  6. Désolée, mais je ne comprends rien au pourquoi/comment/quoi du lien entre ta cellule et la formation à l’Enssib …

  7. @Stéphanie : c’est un lien light (ou pas) :

    – la présence physique d’une telle cellule à l’ENSSIB peut favoriser de simples échanges (informels ou pas) avec les étudiants : une cellule suffisamment dynamique (ce qu’elle serait, n’en doutons pas) attirerait certainement certains élèves (lien light) et on sauverait au moins ceux-là 😉 ;

    – la présence physique d’une telle cellule, très dynamique, interrogerait forcément toute la formation à l’ENSSIB en créant une tension entre ce qui se ferait dans la cellule et les cours traditionnels, laquelle tension interrogerait toute la formation et amènerait mécaniquement des évolutions (du groupe comme aiguillon).

    Mais il peut très bien n’y avoir aucun lien direct entre le G2ID et la formation : l’ENSSIB serait au départ simple structure d’accueil disons administrative.

  8. @dbourrion : eh eh, ne vois-tu pas les sourcils se lever en commentaire dès que tu évoques l’enssib?
    Couler quelque chose de nouveau dans une structure ancienne et dont (presque) tout le monde admet qu’elle ne “fonctionne pas”, ça ne va pas.
    D’ailleurs, le voeux d’institutionalisation me semble contradictoire avec l’objet visé. Ne pourrais-tu pas avoir un regroupement ad hoc d’établissements, qui signent une vague convention et mettent des ressources (supports et budget) en commun pour un service informatique commun?
    Ne serait-ce pas déjà un progrès que les établissements mettent en commun des ressources?
    Ta solution sent l’administratif, le national, le lourdingue, le “machin”. j’ai toujours été frappé par le fait que le seul truc vraiment collectif a avoir marché en BU ces 10 dernières années, id est Couperin, s’est justement créé sur cette base ad hoc de 4 établissements ayant envie de faire qq chose. Et c’est *parce que* ces personnes ont rejeté toute institutionnalisation (et même, pour tout dire, l’ont fait *contre* le ministère) que ça a marché.

  9. @nicomo : pas faux pour les sourcils 🙁

    Mais je ne parviens pas à me dire qu’une machine comme l’Enssib, qui est au départ de tout le reste (quand même, la formation initiale, ça compte dans la suite), va rester comme ça à vivoter sans accompagner et/ou initier les changements qui devraient avoir lieu en bibs (ou que nous – je parle du collectif des bibs – allons continuer à juste faire ce constat sans essayer de redémarrer la machine). Bon c’est peut-être de ma part de l’acharnement thérapeutique.

    Considérons l’autre piste alors : un regroupement ad hoc… Des volontaires ?

  10. (Je ne pense pas qu’une telle cellule puisse fonctionner sans assise institutionnelle, même si cela signifie inévitablement des lourdeurs. Mais ça n’engage que moi.)

    Daniel, serait-il possible que tu fasses une synthèse du projet pour clarifier tout cela, parce que là j’avoue ne plus bien saisir l’articulation entre cellule d’intervention et groupe recherche et développement. S’agit-il de prospective ou d’action ? Les deux, ok, mais alors qui, combien, quoi, ?

  11. Je suis assez d’accord avec les propos de @nicomo.

    D’autre part, le G2ID est-il véritablement une réponse à notre problème au niveau local ?

    Au regard des équipes en informatique documentaire dans les bibliothèques (quasi inexistantes), le G2ID sera t-il capable de répondre à toutes les demandes ?

    Il est surtout urgent que les bibliothèques consolident leurs équipes en ID !
    Je reprends tes propos “si les bibliothèques numériques sont notre avenir, alors il faut absolument intégrer, dans les équipes qui gèrent et font évoluer ces services, de vrais informaticiens, de vrais développeurs, qui travailleraient avec nous sur ces outils et nous aideraient à aller plus vite, plus loin, plus fort”.

    Après, nous ne sommes pas obligés d’attendre la création du G2ID pour commencer à partager / mutualiser / ouvrir nos “développements internes” :

    J’ai utilisé telle api dans mon opac, j’ai développé tel script pour présenter les dernières acquisitions, j’utilise tel outil pour gérer les ressources électroniques… Voilà notre retour d’expérience, les sources et les explications. Le tout accompagné d’une veille technologique…

    La structure pourrait, par exemple, être SourceSup ?

    Cela nous permettrait de ne pas repartir de zéro et de faire évoluer les développements à chaque fois. Non ?

  12. Ok, oublions l’ENSSIB. Donc :

    – Le truc ne peux marcher que si les moyens mis en commun ne le sont que pour ça et ne restent pas parasités par le quotidien et les micro-projets de chaque établissement.

    – Il faut un minimum de proximité et une territorialité au groupe. On peut tout faire à distance mais on ne fait rien sans un minimum d’échanges et de rencontres physiques

    – Le groupe doit s’appuyer sur 1 ou 2 projets au départ et ne pas partir à l’aveuglette. Soit 1 ou 2 commandes délimitées par/pour les établissements qui mettent leurs moyens en commun.

    – Cela implique que les établissements pilotes soient à un même niveau d’attente et de logique de développement (interne/externe)

    – Ces projets/développement une fois finalisés pourront être proposés à la communauté comme des objets info-doc à intégrer dans leur environnement

    Bon, concrètement le SCD d’Angers serait prêt à mettre à disposition le poste de Daniel pour un an. A cela s’ajoute la compensation financière de sa fonction acteur/décideur de terrain (recrutement d’un contractuel de substitution) et les coûts annexes billet de train et hégergement pour les ateliers mensuels sur Paris.

    Si un directeur de BU lit Face Ecran, qu’il contacte mon secrétariat

  13. @Stéphanie : ok, je synthétise ma proposition (qui intègre des éléments ci-dessus) :

    – une cellule d’intervention
    – 4 biblio-geeks et 4 développeurs-pro ;
    – pas de chercheurs genre MCF (désolé @otacheau, mais il y a assez de chercheurs qui cherchent, chez les conservateurs par exemple…) parce qu’on parle d’une cellule d’intervention, pas d’un laboratoire de recherche ; cela dit, on peut supposer qu’en dehors des interventions ponctuelles, les membres du groupe feront de la veille et testeront/adapteront/feront évoluer des outils intéressants avant de les mettre à disposition de la communauté ;
    – les moyens humains viennent d’un pot commun (postes mis à disposition par les SCD/Bm) ;
    – la cellule est sise géographiquement à l’ENSSIB mais n’en dépend pas hiérarchiquement ; l’ENSSIB parce que c’est l’école qui apporte à tous une identité commune ; parce qu’il y a de place (j’y ai passé 18 mois, presque tous les jours, franchement, on ne se marche pas dessus) et des machines ; parce que c’est un moyen de montrer (y compris symboliquement) que des temps nouveaux arrivent pour les bibliothèques ; parce que cela permettra d’éduquer par infusion les élèves présents et/ou d’en prendre facilement en stage ;
    – les membres de la cellule ne peuvent rester plus de 4/5 ans dans cette cellule ;
    – en plus de la veille ‘appliquée’ déjà évoquée, le groupe a vocation de répondre à des ‘commandes’ et/ou de servir de cellule de conseil sur tout projet d’informatique documentaire ; il ne se substitue pas aux équipes éventuellement en place dans les SCD, il les accompagne et mutualise ; on peut donc imaginer un fonctionnement biblios-geek en conseil, développeurs en réalisation sur commande précise.

    Exemples concrets de ce que pourrais réaliser le G2ID :

    1. Je suis un SCD, je veux une application iPhone pour mon catalogue, je n’ai pas de moyens humais en local pour le faire, je passe “commande” au G2ID qui réalise, puis les résultats (méthodes, code source, application) sont mis à disposition de l’ensemble de la profession.
    2. Je suis une bibliothèque, je veux mettre en place un site, je n’y connais rien de rien (cas assez fréquent, non ??… 😉 ) : je m’adresse au G2ID qui soit réalise, soit (cas le plus probable) défriche le terrain et m’aide à construire un cahier des charges réaliste qui sera ensuite soumis à un prestataire extérieur (le G2ID pouvant d’ailleurs poursuivre sa mission d’accompagnement pendant la réalisation par le prestataire extérieur)

    @jsicot : ce que je propose n’est nullement incompatible avec une consolidation (encore à venir) des équipes en ID. En attendant que les personnels ID arrivent, le G2ID peut servir de passerelle et éviter que certains projets stagnent faute de moyens locaux (et sachant qu’il n’est peut-être pas nécessaire que chaque SCD dispose à temps plein de développeurs). Par ailleurs, cela n’empêche nullement non plus une mutualisation de développements internes (ceux du G2ID ayant évidemment vocation à être mutualités également). Enfin, le G2ID devra aussi (en cas de forte demande qui empêcherait qu’il réalise tout, ou dans le cas où cela sort des compétences des développeurs) savoir déléguer, i.e. passer le dossier consolidé à des sociétés commerciales, par exemple (le G2ID n’a pas vocation à les contourner).

    On retrouve une logique à plusieurs niveaux d’aide et d’accompagnement : le Bibliolab est l’un de ces niveaux (disons, un niveau d’initiation et de diffusion d’une culture ID) ; le G2ID est à un niveau plus pointu et éventuellement plus technique de réalisation effective.

  14. @olivier : à un moment ou à un autre, il faudra bien que l’Enssib entre/revienne dans la danse : c’est elle qui prépare (en principe) le futur des bibliothèques..

    PS : par rapport à ça : “Si un directeur de BU lit Face Ecran, qu’il contacte mon secrétariat” : comme tu es le seul, il ne te reste plus qu’à contacter ton propre secrétariat 😉

  15. Ok, merci pour la synthèse, c’est effectivement plus clair. Et du coup cela me semble bien plus réaliste une fois l’aspect “labo de recherche” écarté. Mais donc, j’y reviens, dans ce cas, pourquoi pas l’Abes ?
    Je comprends ton souhait d’ancrer le groupe à l’Enssib, effectivement cela pourrait avoir une influence positive sur les orientations de l’école, qui sait.
    Mais même dans ce cas, il me semble qu’il serait important de travailler aussi avec l’Abes ; certes nous avons besoin d’aide à l’échelon local pour nos portails et compagnie (aucun doute sur ce point), mais nous avons aussi besoin que nos outils communs évoluent : interface publique du Sudoc, bien sûr (cf. billets de Lully sur les API), mais aussi outils pro type WinIBW. Pour moi le national et le local sont indissociables : faire évoluer le Sudoc, c’est aussi par répercussion faire évoluer nos catalogues.

  16. @otacheau : ++ pour la proposition, simple, pragmatique et concrète.

    @dbourrion : arrête avec l’enssib, tu nous soûles 😉 l’enssib ne prépare pas le futur des bibliothèques, ni en principe ni, est-il besoin de le préciser, en réalité. Tu confonds l’essence idéal-typique de l’enssib avec l’enssib tel qu’il existe, dirait-on 🙂

    Par ailleurs: “Je suis un SCD, je veux une application iPhone pour mon catalogue”… j’appelle mon prestataire de SIGB, qui me dit non, les sources ne sont pas accessibles. Une autre question?

  17. @Stéphanie : y font quoi l’ABES, au juste ? Je veux dire, s’ils étaient en mesure de monter ça, ce serait déjà fait, non ? Comme pour.. euh, l’Enssib 🙁

    Du coup @nicomo : oui, je prends mes rêves pour des réalités 🙁

    Pas d’autre question, mais là par exemple, quelque chose comme le G2ID, s’il avait existé au moment où j’ai signé mon SIGB, m’aurait peut-être évité de me retrouver coincé maintenant.. CQFD… 😉

  18. @Stéphanie. Intéressant: contrairement à ce que vous semblez croire l’évolution d’un outil comme WinIBW ne dépend pas de l’abes, mais d’OCLC, son propriétaire. Il semble d’ailleurs possible que son “évolution”, si ce n’est son destin, soit… la poubelle à plus ou moins longue échéance.

    Par ailleurs je trouve que l’abes évolue, justement: l’intégration des notices dans WorldCat est une évolution importante, et je trouve souvent mal comprise. En particulier, du coup on peut exploiter les Web Services d’OCLC à partir du moment où vos notices y sont.

    L’ABES n’a pas les ressources pour faire les WS, mais peut donner ses notices à OCLC qui a les ressources.

  19. @nicomo : ah oui, j’oubliais que WinIBW c’était OCLC.

    @Daniel : certes, l’Abes n’a pas monté ce genre de structures. Je ne te dis pas qu’il faille nécessairement intégrer l’Abes, mais au moins travailler en concertation avec eux, ne serait-ce que sur la prospective. Enfin c’est juste mon avis.

  20. Mutualiser, travailler ensemble : on ne sait pas faire (cf les multiples “études” et autres CCTP en cours sur les logiciels libres). Paradoxalement, on y arrive parfois en tant qu’individus, mais comme institutions, non. Si un groupe extérieur peut améliorer les choses, pourquoi pas ?

  21. @Stéphanie : ah mais je suis toujours ok pour travailler en concertation 🙂

    @marlened : ben et le PMU c’est pas de la mutualisation ?

  22. Les bibliothèques numériques c’est l’avenir. Les compétences en ID sont nécessaires dans notre profession et on en manque cruellement dans nos établissements. Ok à 100%.

    Je vote pour le G2ID.

    Mais :
    1. On ne naît pas bibliogeek. On le devient parce qu’on a été formé, initié (sauf peut-être Daniel qui est tombé dedans quand il était petit)
    2. Le G2ID ne peux pas être un simple “prestataire public” pour des bibliothécaires mal formés.
    3. On a tous une dent contre l’enssib qui nous a envoyé au casse-pipe avec une formation ras les pâquerettes.

    Si les bibliothèques numériques sont notre avenir, il serait égoïste de ne pas se battre pour faire évoluer la formation de nos futurs collègues. C’est une utopie, d’accord, mais nécessaire.
    C’est pourquoi je vote malgré tout pour un lien avec l’enssib et les enseignements qui y sont délivrés. (Sous la forme d’interventions ponctuelles, d’accueil de stagiaire… ce que vous voulez).

    En ce qui concerne la structure, je suis d’accord avec Nicomo : évitons le lourdingue.
    Pourquoi le G2ID ne serait pas un GIS ? (Un Groupement d’Intérêt Scientifique)
    Le GIS a l’avantage de permettre simplement une mise en commun de moyens humains et matériels. L’équipe reste libre de s’établir où bon lui semble.
    Le G2ID serait alors en mesure de fixer des objectifs et de regrouper les bonnes volontés, de guider et de passer la main si besoin. C’est une structure légère (une simple convention) qui permet aux établissements de participer à des niveaux différents.

    Par contre en terme d’objectifs, faudrait sans doute faire le point. Pourquoi l’activité du G2ID tel que décrite, ne pourrait pas être prise en charge par l’ABES ? Couperin ? Ou je ne sais qu’elle instance en manque de projet et de financements ministériel ? (Je pose juste la question comme ça, au hasard.)

  23. Même si mon devoir de réserve m’empêche d’être aussi direct que Nicolas, j’ai aussi un peu des doutes concernant l’ENSSIB pour le moment … (on verra dans 6 mois comment le vent tourne).
    Cela dit, l’idée me plaît bien. Je ne sais pas si c’est réaliste, mais si ça prend forme un jour, vous avez au moins un candidat pour un poste de développeur 🙂
    C’est ou qu’on envoie son CV ?

  24. @FredR : je suis surtout tombé dans le n’importe quoi quand j’étais petit, mais passons 🙂
    Intéressant, l’idée du GIS – on note

    @Syn4XX_3rror : en attendant le CV, tu peux déjà envoyer un chèque ou ta CB avec le code, merci (ça accélère les candidatures)

  25. Bandes de français va !
    Z’avez déjà inventé 5 sigles en moins de 72 h pour un truc qui n’existe pas encore, et prévu des rattachements administratifs divers à 3 autres sigles le tout l’espace d’un week-end :
    ça ferait pas déjà partie du problème tout ça ?

    Et on a déjà de quoi faire turbiner Daniel sur des projets innovants ici et maintenant, sans commencer à le prêter de ci, de là, sous un sigle ou un autre.

  26. Très intéressant, je partage le point de de Nacl2 et je livre à votre sagacité ce billet à propos d’une forge qui s’appelle l’ADULACT, structure qui existe déjà qui fonctionne depuis des années et qui est explicitement dédiée à la mutualisation des besoins d’utilisateurs dans le secteur public pour élaborer des projets et/ou les développer. Des explications ici http://amontour.wordpress.com/2009/09/28/bookcamp-2-une-forge/ et le site est là : http://www.adullact.org/

    François Elie est venu au Bookcamp du 26 sept, il a lancé un appel vers les bibliothécaires, les libraires, les éditeurs….

    Et si au lieu de tout réinventer, on s’insérait dans un projet qui existe déjà ?

  27. @biblobsession : tu pouvais pas le dire plus tôt ? ça aurait évité que @Lully se grille 😉

  28. @bibliobsession : cela dit, l’adullact ne propose pas de mise à dispo de moyens humains (développeurs), si ? Ou alors j’ai mal lu.

  29. @tous : petite précision aussi : derrière tout ça, il y a l’idée des moyens humains mis en oeuvre et à dispo, pour la communauté, par la communauté : les bibliothèques numériques ont besoin de postes, les bonnes volontés bénévoles et les bricolages ne suffisent plus…

  30. @NaCl2 : c’est vrai, étonnant quand même, le nombre de structures qui existent, et de voir dans le même temps tant de bibs à la ramasse… Projet, tu dis projet ? ça s’écrit comment ?

  31. Oh oui ! A l’enssib, par pitié, pour qu’on puisse tous participer à des réflexions qui seront au coeur de nos projets demain, pour sortir de l’ennui, pour ressortir de cet enfer avec quelque chose de concret!

  32. @Arf : pas faux mais en ayant des consultants internes à la profession, on peut s’éviter les mickeys…

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