Les puces (2/4)

closeUne année au moins est passée depuis la publication de ce billet qui peut donc contenir des informations un peu datées.

Dans la série Puces

  1. Les puces (1/4)
  2. Les puces (2/4)
  3. Les puces (3/4)
  4. Les puces (4/4)

Préliminaires (octobre 2008-février 2009)

Contacts informels avec les fournisseurs

Décision étant prise de passer en RFID, je prends des contacts informels avec 3 des principaux fournisseurs pour les bibliothèques (Nedap, Intellident, 3M), qui passent à Angers faire une présentation commerciale de base.

Sans approfondir outre mesure les aspects techniques, j’axe le travail préparatoire sur les expériences de bibliothèques déjà équipées, tant pour la conduite de projet équipement que pour recueillir leurs impressions en fonctionnement courant.

Visites et appels

Un groupe de travail est mis en place, composé d’une BAS, venue de Paris 7 et ayant déjà l’expérience d’une rétroconversion RFID (Ident), d’une magasinière et de moi-même. Olivier Tacheau est tenu au courant de nos démarches.

Nous visitons physiquement et sommes reçues pour évoquer la RFID dans 4 bibliothèques. Pour des bibliothèques équipées d’automates : BM de Poitiers, site des 3 Chênes (3M), Médiathèque de St Herblain (Nedap), et pour l’équipement en RFID, la médiathèque des Ponts de Cé (Nedap) et la médiathèque de Mayenne (en cours de choix).

Nous prenons aussi des contacts téléphoniques avec les responsables de projet de Toulouse (3M) et Antilles Guyane (3M).

Olivier Tacheau et moi-même visitons la Bibliothèque Ste Barbe (Nedap), la bibliothèque de l’Ecole Polytechnique et la bibliothèque municipale Flandres (3M). Nous passons en touristes à la médiathèque du cinéma François Truffaut (3M) pour observer des usagers. Je fais de même aux Champs libres à Rennes (Nedap).

Nous récupérons les fichiers des CCTP des BM de Toulouse, St Herblain, et Mayenne.

Ce mois d’immersion nous permet de définir ce que nous ne voulons pas : bi-fréquence, leurres sur les DVD, automates réservés au prêt seulement, mobilier standard, équipement inachevé à l’ouverture. Cela nous permet aussi d’établir nos priorités : mobilier laissant de la place aux utilisateurs, position centrale à l’entrée de la bibliothèque, pré-tri par les usagers des retours.

Nous sommes rassurés par la satisfaction générale des bibliothèques déjà équipées, tant pour la conduite de projet qu’en fonctionnement, quel que soit le fournisseur choisi. L’ergonomie du logiciel NEDAP, et les possibilités statistiques des portiques de ce fournisseur nous plaisent, mis en balance avec l’ergonomie de l’écran tactile avec lecteur de codes barres intégré de 3 M. En somme, nous voilà prêts à lancer le marché. Nous sommes en février 2009.

En tout, cette phase de visites et contacts a bien dû prendre 10 jours/homme.

6 thoughts on “Les puces (2/4)

  1. @dbourrion : ou peut remettre les pendules à l’heure non? (richesse inépuisable des proverbes français 😉

  2. Curieusement, ce ne sont ni Picpus, ni Truffaut, ni Flandres qui crient le plus fort, mais plutôt Yourcenar et d’autres où la solution n’a pas eu la moindre chance d’être mise en place jusqu’aux automates.

    D’aucuns ont semble-t-il aussi eu d’incoercibles problèmes de Wi-Fi, que nous ne rencontrons pas depuis 5 ans qu’il est déployé dans nos BU d’Angers…

    Allez sur place vous dis-je : ne croyez pas ce qu’on raconte sur “l’Internet”. Ne me croyez pas non plus d’ailleurs, passez à partir la rentrée de septembre 2010…

  3. @ antmeyl : dans le lien proposé “la banque de prêt permet de voir concrètement ce qui sort et de se rendre compte du type de lecteur qui emprunte”… c’est pas vraiment sérieux ça comme argument. C’est un peu comme le catalogage comme seul moyen de connaître ce qu’il y a dans la bibliothèque !

  4. @Olivier Tacheau : d’accord avec vous. Pour moi, ce n’est pas un bon argument dans la mesure où les statistiques de prêts peuvent fournir des données plus objectives et plus détaillées, l’opinion des collègues (qui reste une opinion, pas un constat objectif) arrivant en complément. En tout cas ce n’est pas l’argument que j’utilise pour défendre le prêt humain.

    D’autres arguments non pertinents? Ou mieux, des arguments qui vous invitent à la réflexion?

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