Videotape

closeUne année au moins est passée depuis la publication de ce billet qui peut donc contenir des informations un peu datées.

Suite à discussions sur Twitter et billet de François Bon qui faisait remarquer l’intérêt pédagogique de ressources vidéos que l’on peut trouver sur Youtube, quelques réflexions et propositions (dont certaines ont été émises par d’autres que moi, toujours sur Twitter – ils/elles se reconnaîtront et/ou pourront commenter) :

  • Est-ce qu’il n’y a pas une place à prendre, pour les bibliothèques, dans un travail de médiation (entendez, inventaire ou repérage et mise en avant) autour des masses de vidéos présentes sur le net ?
  • Est-ce que l’on ne pourrait pas imaginer que nos notices proposent des liens “voir aussi” vers Youtube et autres Dailymotion ?
  • Est-ce que l’on est pas pile dans le débat sur les évolutions possibles du métier de bibliothécaire (parce que la dentelle sur les notices et les $a, stop) ?
  • Est-ce que nous ne pouvons pas ici, très exactement, nous révéler être les parfaits accompagnateurs des enseignants dans leurs cours ?
  • Vous compléterez.

Oui, on va me servir la question des droits. Voilà ma position : Internet va faire exploser le droit – autant commencer à nous préparer.

Reste à voir comment l’on peut aussi envisager ce travail de manière collective (je n’ai pas dit, lente et sclérosée). Sur quel outil ça pourrait se faire. Où. Quand. Bref : les commentaires sont ouverts, proposez.

En illustration sonore et visuelle,
Thom Yorke du groupe Radiohead interprète Videotape, sur Youtube.

[youtube id=”O0MI3gtaqfY”]

38 thoughts on “Videotape

  1. Merci pour ce billet, qui me donne l’opportunité de parler un peu avant l’heure d’un projet développé pour être présenté sur le futur bibliolab.
    Il s’agit d’un moteur de recherche personnalisé, une fonctionnalité proposée par Google par lequel aujourd’hui 78 sites académiques, pédagogiques, universitaires institutionnels proposant des contenus audio ou vidéo sont indexés.
    Projet “Je cherche un document audiovisuel” :
    qui recense les vidéos pédagogiques, les vidéos documentaires, les conférences universitaires, les séminaires, les colloques filmés et/ou enregistrés, les archives radiophoniques ou télévisuelles disponibles en ligne.

    Il y a un peu de bruit, mais il me semble rendre quelque service :

    http://www.google.com/cse/home?cx=013649493171781568209:tqkhrt_zlm4

    Je peux fournir la liste des sites indexés sur demande.

    Nicolas Blondeau

  2. @mediamus : merci pour l’info.
    Perso, je pensais à quelque chose de plus personnalisé, presque un service à la demande (je suis prof, je vais travailler sur tel sujet, pouvez-vous me fournir un vidéographie constituée de documents Youtube, etc…) ; ou des démarches du type “à chaque fois que j’acquiers un document papier, au moment où il rentre dans mon SIGB, je lui adjoins un lien vers une Vidéo Youtube)

  3. Il me semble que les rebonds “voir aussi” dans les notices sont un bon début, tout simplement parce que ce n’est pas compliqué à mettre en place. Le problème bien sûr c’est le bruit ; sur Youtube, il y a du bon et aussi du n’importe quoi.
    Cataloguer ce genre de ressources est une proposition irréaliste à mon avis. Mais on pourrait très bien envisager une veille pour tagger les vidéos intéressantes avec un mot-clé particulier, qui fasse office de label, et sur lequel on pourrait filtrer les résultats d’un “voir aussi”.

  4. “Est-ce que l’on ne pourrait pas imaginer que nos notices proposent des liens “voir aussi” vers Youtube et autres Dailymotion ?”

    Why not. Si l’on laisse de côté les questions de droit, il faudra néanmoins vérifier régulièrement le catalogue pour vérifier et corriger les liens morts.

  5. @Stéphanie : voilà, veille (collaborative) + tags = label > OPAC (on progresse 🙂 )

    @Discoblogons : sérieux problème sauf si on utilise la solution de Stéphanie, avec des liens qui pointent vers un tag et pas une ressource en particulier, non ?

  6. Pour notre futur portail web AFI propose d’enrichir nos notices avec vidéo Youtube. Crainte de mes collègues, pas le Droit… mais le bruit. En effet comme l’enrichissement vidéo des notices est automatique et global on a beaucoup d’erreur, de déchets. Ce qui serait intéressant c’est de sélectionner le meilleur des ressources sur les plateformes, les copier & créer une chaîne thématique dans laquelle on viendrait puiser pour enrichir les notices de notre catalogue. Important de copier les données car les vidéos sur les plateformes sont très volatiles et peuvent disparaître du jour au lendemain…

  7. D’ailleurs : “11.2 Le Contenu de YouTube ne peut être téléchargé, copié, reproduit, distribué, transmis, diffusé, affiché, vendu, concédé sous licence ou exploité de toute autre manière à quelque finalité que ce soit, sans l’accord préalable écrit de YouTube ou de ses concédants. YouTube se réserve tous les droits non expressément concédés sur le Contenu YouTube.”
    http://www.youtube.com/t/terms

  8. @bibliobession : sont drôles chez Youtube, avec tous les trucs illégaux qu’ils hébergent viennent te faire la leçon avec leur CGU, se mouchent pas du pied…

  9. @dbourrion : ben oui je sais bien. c’est l’hôpital et la charité ! Mais bon pour le coup, je pense que c’est très justifié : extraction substantielle de base de donnée (me semble-t-il) sans autorisation et ça c’est vraiment interdit.

    La question est donc : faut-il accepter une dose d’instabilité des ressources enrichies dans nos catalogues ? (on l’accepte bien dans nos espaces : les livres en rayon qui n’y sont plus en fait… etc.)

  10. Il ne faudrait pas s’arrêter à la vidéo, mais enrichir la notice en agrégeant les diverses ressources associées au document (sets de métadonnées, données brutes, médias divers, etc.)

    Par exemple pour une thèse, l’auteur peut avoir déposé :
    – sa présentation de soutenance sur slideshare
    – une vidéo expliquant son projet de recherche sur SciVee/YouTube
    – des données de recherche sur MyExperiment, etc.

    Pour un ouvrage, l’auteur peut avoir :
    – un blog
    – une interview sur YouTube
    etc.

    Mais comment faire ça ? Peut-être dans le futur avec les initiatives linked data et ORE

  11. “Est-ce qu’il n’y a pas une place à prendre, pour les bibliothèques, dans un travail de médiation (entendez, inventaire ou repérage et mise en avant) autour des masses de vidéos présentes sur le net ?”
    => Oui, peut-être mais mais pour que cette place soit réellement prise (et pas uniquement revendiquée) il faut que l’usager suive. Le problème c’est qu’il ne vient souvent chercher du coté de la bib (surtout en BU) qu’APRES avoir cherché sur Google s’ils n’y a pas trouvé son bonheur … pour que ses habitudes évoluent ils faut qu’ils prenne conscience de la valeur ajoutée que son bibliothécaire peut apporter par son travail de sélection, classification etc …
    C’est tout à fait souhaitable mais autant dire que y’a du boulot ! Ce type d’initiative peut y contribuer, mais modestement. Cette question va bien au delà du cas des vidéos : elle se pose à toutes les ressources disponibles en ligne, quelque soit leur format.

    “Est-ce que l’on ne pourrait pas imaginer que nos notices proposent des liens “voir aussi” vers Youtube et autres Dailymotion ?”
    => S’il ne s’agit que de liens (et non de copie), je pense qu’il n’y a aucun problème de droit (si un contenu est diffusé de façon illégale, les ennuis sont pour la personne qui l’a posté, voir pour la plateforme qui l’héberge si elle n’est pas assez réactive, mais certainement pas pour ceux qui font des liens dessus).
    Si il y a une sélection judicieuse (et thématique) des contenus faite par des professionnels (eux aussi sélectionnés), je ne pense pas non plus que le bruit serait un problème.
    Les deux plus gros problèmes seraient à mon avis :
    1: la pérennité des liens (ça se gère par un travail minutieux de vérification et de mises à jour, mais c’est du boulot)
    2: atteindre une masse critique de données (s’il n’y a que quelques notices isolées par-ci par-là proposant ces liens, la fonctionnalité passera inaperçu et l’usager n’en aura que faire).

    “Est-ce que l’on est pas pile dans le débat sur les évolutions possibles du métier de bibliothécaire (parce que la dentelle sur les notices et les $a, stop) ?”
    Évolutions possibles ou impossibles, je ne sais pas (l’avenir nous le dira), mais en tout cas c’est évidemment pile poil en plein dans le mille …

    “Est-ce que nous ne pouvons pas ici, très exactement, nous révéler être les parfaits accompagnateurs des enseignants dans leurs cours ?” => Idem que pour l’étudiant : il faut que la mayonnaise prenne pour que ça marche, c’est loin d’être facile mais possible à mon avis. Pas pour tous bien évidemment : il y aura certainement une certaine proportion de réfractaires qui ne voudront même pas en entendre parler, mais pour les autres je pense que ça sera plus facile que pour les étudiants puisqu’ils sont moins nombreux et souvent moins accrocs à Google.

    “Reste à voir comment l’on peut aussi envisager ce travail de manière collective (je n’ai pas dit, lente et sclérosée). Sur quel outil ça pourrait se faire. Où. Quand. Bref : les commentaires sont ouverts, proposez.”
    => OK, alors je propose :
    – un site collaboratif ouvert aux bibliothécaires qui centralise les données.
    – une classification largement répandue (Je ne sais pas si la plus employée est Dewey, ou LCC ou … bref, peu importe, vous voyez où je veux en venir).
    – les collaborateurs affectent des URLS des vidéos (ou autre ressources en ligne, d’ailleurs) à des thèmes de la classification et/ou des identifiants de bouquins (ISBN) ou thése (PPN SUDOC) etc …
    – les bibs intéressées peuvent importer les données depuis ce site vers leur SIGB périodiquement grâce à des technos standardisées (Z39.50 ?, OAI-PMH ?, ISO-2709 ? … ) ou alors c’est l’interface web de l’OPAC qui les charge temporairement et les affiche à la volée (grâce à webservice). Cette dernière solution pourrait être plus simple à mettre en place pour les bibs puisqu’il n’y aurait pas besoin d’installer une application spécifique : juste pouvoir insérer un petit bout de code HTML statique dans les pages de l’OPAC, ensuite celui-ci s’occupe du reste …

    Tout ça m’intéresse énormément et je suis prêt à réaliser un tel site sur mon temps personnel (je suis développeur web) si d’autres bénévoles motives (et bibliothécaires) sont prêts à s’investir dans l’expérience …

  12. @Synt4XX_3rr0rNo : dans le genre, proposition qui ne se refuse pas et qui me semble pile poil…

    Pour la question de convaincre, i.e. d’être dans le paysage : je pense qu’il faut commencer à taper dans la butte pour qu’on nous voit. Ma devise en l’espèce serait “Aide-toi, le ciel t’aidera et sinon, tu auras avancé”…

  13. @Synt4XX_3rr0r & @Daniel :
    moi je crains quand même la grosse usine à gaz s’il s’agit de vraiment cataloguer (même sommairement) ces ressources ; avec tous les problèmes de liens qui vont avec.
    Alors qu’un simple “voir aussi” sur les notices pourrait être juste une requête reprenant par exemple le texte du champ auteur auquel on ajoute systématiquement le tag “label” …
    Pas de mise à jour, pas de catalogage, juste un petit tag …

  14. @dbourrion : est-ce que là aussi on peut proposer des mots, pour le tag, comme sur Terres … ? (euh … “déambulateur” ? 😉 )

  15. Peut-on faire entrer les contenus du web 2.0 dans les carcans et contraintes (techniques) du cataloguage, du référencement ?

    Regardons un moment le moteur de recherche Google personnalisé proposé par le bibliolab pour y faire entrer Antonin Artaud. Et comparons avec les résultats de YouTube sur la même requête.

    Vous comprendrez très vite que YouTube a gagné.

    J’allais faire de longs développement sur les limites de l’indexation fermée… Mais je pense que cette différence doit vraiment nous questionner sur la valeur d’une sélection d’autorité – dont je me demande, franchement, si ce n’est pas elle la plus remise en cause par l’avènement du web.

  16. @tous : mince, Hubert vient de nous prendre en flag… Délit d’indexation fermée… Et en réunion encore, circonstance aggravante… On est bon pour la cabanon les ami/e/s

    @Hubert : on dirait que la preuve est faite. Donc, pour obtenir ce dont on parlait au départ (des “voir aussi” qui pointeraient depuis une notice biblio “Artaud Antonin” vers les vidéos Youtube adhoc), pas la peine de se casser : il suffit de glisser dans l’opac une ligne qui fait la requête http://www.youtube.com/results?search_query=Nom_Auteur+Prenom_Auteur

    Voilà c’est bouclé. La leçon ? Pas la peine de se casser, la foule bosse pour nous 😉

    Ita Missa Est

  17. Je ne suis pas un adepte de la classification fermée ni du catalogage excessif, loin de là …
    Si je parlais d’une classification répandue telle que Dewey ou d’ISBN c’est pour favoriser l’interopérabilité du système central (le site collaboratif) avec les OPACs et ainsi réutiliser avec peu d’efforts la masse de données déjà disponible : les notices des catalogues qui contenant déjà les ISBN et autres indexations.

    Si on veut faire des tags, il faudra “tagger” les notices, alors que pour la Dewey c’est déjà fait.

    Si on veut créer un lien qui lance une requête sur Google ou Youtube, on se limite à un moteur de recherche et en plus on récolte du bruit. Aucune valeur ajoutée pour l’utilisateur comparé à ce qu’il fait déjà manuellement si ce n’est un léger confort ergonomique : on “clique” juste, pas besoin d’aller sur Google et de lancer une recherche mais le résultat est le même au final.
    D’ailleurs, même pour cette légère amélioration “de surface”, l’utilisateur n’a pas besoin d’attendre une modif de son OPAC : il ya plein de plugins pour firefox qui proposent déjà d’ajouter ce genre de fonctionnalités sur n’importe quelle page.
    Là ou les bibs peuvent apporter un vrai plus, c’est en sélectionnant des liens “voir aussi” de qualité et particulièrement pertinents.

    Pour ce qui est de “l’usine à gaz”, on peut commencer par automatiser la vérification de la validité des liens de façon périodique et partager le boulot de signalement des ressources (ce n’est pas du catalogage très poussé : ça se limite à classifier des URLs).
    Tiens, pour faciliter la tâche on pourrait même imaginer un petit plugin firefox : je suis un des collaborateurs du site, au cours de mes errances sur le web, je tombe sur une vidéo intéressante, je clique sur une petite icone en bas de firefox, une fenêtre de saisie des thèmes s’ouvre, je coche, je valide, la fenêtre se ferme et je continue ma visite. De façon invisible, le plugin envoie la contribution au site central. Quelques dizaines (ça serait déjà pas mal !) de bibliothécaires prenant le réflexe de l’utiliser souvent peuvent déjà faire pas mal de choses.
    Et puis l’avantage quand on lance une expérience comme ça, spontanément et bénévolement, c’est qu’on a bien moins de contraintes, et on peut prendre le temps d’affiner le système, de se tromper, de veiller à l’améliorer à notre rythme pour éviter qu’il tourne trop vite à l’usine à gaz.

  18. @Synt4XX-3rr0r : je crois que ce que Hubert veut dire et a montré, c’est que cette indexation existe déjà et qu’elle est de grande qualité (je pense qu’il n’y a pas beaucoup de bruit, en fait – pas plus que le bruit que génèrent eux-même les bibliothécaires dans leurs indexations contrôlées – et que même s’il y a du bruit, ce n’est pas grave, cf la sérendipité) ; et que c’est la masse des non-bibliothécaires qui s’en est occupée via des tags non contrôlés.
    Par ailleurs, certes, l’usager peut faire une requête sans passer par notre OPAC et trouver ces mêmes vidéos mais si nous lui proposons ces vidéos DANS l’OPAC, nous enrichissons et élargissons l’offre disponible DEPUIS notre OPAC et participons de fait à notre travail documentaire.
    Cela dit rien n’empêche de monter un tel site mais la démonstration que fait Hubert me refroidit largement sur l’utilité pour les bibliothécaires de se lancer dans une opération qui finalement risque de ne rassembler que peu de collègues (ne serait-ce que pour une raison : combien d’entre nous, en général, considère que Youtube est une source intéressante ? Voire même connaissent Youtube ?)
    En fait, derrière tout ça, je me demande si le refoulé (le catalogage) n’est pas en train d’essayer de reprendre le contrôle de nos esprits de bibliothécaires 😉

  19. Ce dont vous parlez et qu’évoque @liminaire est déjà en oeuvre assez largement dans Calice68. Dans son OPAC 2.0, AFI utilise l’API Google Search pour intégrer directement dans Calice68 des vidéos en se basant sur le nom de l’auteur. Cela marche assez bien pour la musique et la vidéo mais aussi pour les écrivains quand une interview existe. Voir ici un exemple (cliquez sur l’onglet Vidéo)

    http://www.calice68.fr/calice68.fr/recherche/viewnotice/id/65798

    Nous avons fait le choix de laisser ouvert au risque d’avoir quelques contenus “hors sujet”, notamment une vidéo légèrement dénudé de Clara Morgane… En projet un bouton “signaler un contenu inapproprié”

    Oui je suis pour intégrer des vidéos voire catalogué des ressources électroniques gratuites dans nos portails. J’ai quelques idées sur le sujet. A suivre sur mon blog.

  20. @Xavier : tu veux dire qu’on est en train de réinventer l’eau chaude ?? 😉 Bon au moins, ton exemple montre que c’est faisable et donc généralisable…

  21. Bof, mettez un lien sur une recherche youtube si ça vous chante, mais ça restera anecdotique … on est quand même loin du “coup de pied dans la fourmilière”.

    Désolé de vous dire ça, mais c’est symptomatique de la passivité et de l’incapacité à réagir de votre profession face à la désertion des bibs au profit de Google.

  22. @Synt4XX_3rr0r alors notre profession disparaîtra et ce n’est pas si grave. Accessoirement, je ne suis pas toute ma profession et mes positions n’engagent que moi : dit autrement, ce n’est pas parce que je pose une opinion sur une question que c’est parole d’évangile. Votre proposition demeure une excellente proposition, et rien ni personne (surtout pas moi) n’empêche de la monter.

  23. @Synt4XX_3rr0r je dirais plutôt que nous avons l’expérience des entreprises de catalogage et de leur lourdeur ; quand en plus elles reposent sur la seule bonne volonté de quelques-uns, et sur la base du bénévolat … En bibliothèque nous avons aussi une certaine habitude des projets trop ambitieux qui n’aboutissent jamais. Commençons petit, mais commençons, ce sera déjà ça non ?

  24. Bon, inutile de s’engueuler 🙂 L’idée de Synt4XX_3rr0r est à l’évidence une idée intéressante mais effectivement, Stéphanie pose le doigt là où ça fait mal :
    – Combien de divisions mon Général ?
    – Deux
    – Deux division seulement ?
    – Euh non, nous sommes deux… Deux personnes… en tout…

  25. “je dirais plutôt que nous avons l’expérience des entreprises de catalogage et de leur lourdeur ; quand en plus elles reposent sur la seule bonne volonté de quelques-uns, et sur la base du bénévolat …” => il faut bien commencer … et puis ici il ne s’agit que de lancer une expérience, si ça marche pas tant pis

    “En bibliothèque nous avons aussi une certaine habitude des projets trop ambitieux qui n’aboutissent jamais.” => j’en sais quelque chose !!! vous pouvez me croire …

    “Commençons petit, mais commençons, ce sera déjà ça non ?” => ben, c’est exactement ce que je proposais justement …

  26. J’ai beau expliquer les joies de la sérendipité à mes collègues, ils ont du mal à admettre qu’en faisant une recherche sur Antonin Artaud, à partir du portail Calice68 dont parle Xavier, on arrive ici : http://www.calice68.fr/calice68.fr/recherche/viewnotice/id/52785 Et quand on regarde la vidéo Youtube associée à cette notice on voit danser la patineuse allemande Evelyn Grossman. Mais, en ajoutant un bouton “signaler un contenu inapproprié” comme le suggère justement Xavier (je retiens l’idée pour notre portail) cela peut permettre de faire remonter, par le biais des usagers (allez au boulot !) les incohérences ou inexactitudes de l’enrichissement automatisé des notices du catalogue. Et ça c’est plutôt bien.

  27. @Liminaire : je suis toujours frappé par la crainte du bruit (à tous les sens du terme – il faudra que je billette là-dessus) des bibliothécaires.
    Comment et pourquoi éliminer le hasard dans la vie ?… Tu cherches Artaud, tu trouve une patineuse, so what ? Après tout l’Antonin aimait peut-être le patin à glace. Ou alors la patineuse aime Antonin. Ou rien ne les lie, que cette irruption qui est productrice de choses, non ? 😉

  28. Bonjour

    “Est-ce que l’on ne pourrait pas imaginer que nos notices proposent des liens “voir aussi” vers Youtube et autres Dailymotion ?”

    Je suis convaincu que c’est en effet une évolution intéressante que nous pouvons donner à notre cataloguage. A la BM d’Angers, nous avons le champ unimarc 856 qui nous permet de faire le lien vers le site concerné.

    2 exemples que je vous, invite à regarder sur notre catalogue de notre “très beau” site :
    – la notice de L’élégance du hérisson qui renvoie vers un site où l’on peut écouter Muriel Barbery lire le début de son roman (http://bibli.culture.angers.fr/record=b1490125*frf)
    – Pour le film Champion, il y a le renvoie vers la vidéo sur Youtube du combat véritable qui finit tragiquement par la mort de Kim Duk-koo (http://bibli.culture.angers.fr/record=b1526076*frf)
    – Nous le faisons aussi de plus en plus pour des livres de nos collections anciennes numérisées par d’autres institutions en particulier Gallica. Pour le fonds local pour lequel nous avons une responsabilité d’exhaustivité, nous avons même en germe l’idée d’une bibliothèque virtuelle de notices concernant l’Anjou, dont nous n’aurions les documents physiques mais que nous pourrions repérer numérisés.

    J’engage vraiment mes collègues de la BM à user de plus en plus de ce champ 856 chaque fois qu’ils trouvent un site intéressant pour compléter le cataloguage et à ne pas se limiter à la barrière de langue (par exemple lien vers IMDB pour avoir tout le détail en langue anglaise des épisodes d’une série télévisée que nous devons cataloguer : Envahisseurs, Mission impossible, etc. : http://bibli.culture.angers.fr/record=b1562844*frf )

    Bien sûr le temps nous manque car nous voulons que les documents arrivent vite dans les rayons mais je pense que c’est une vraie valeur ajoutée pour une notice quand elle contient un tel lien.

  29. Un peu sur le principe d’ItunesU, on trouve sur Youtube des chaînes de grandes universités avec des cours et des conférences en vidéos. Et même un portail qui les agrège Youtube Edu.
    Ce portail devient international selon Open Culture : “YouTube.EDU has released Version 2.0 today and has gone international. The site, launched six months ago, now features academic content from the UK, France, Spain, Italy, the Netherlands, Russia, and Israel”. Au total 40 000 vidéos
    http://www.openculture.com/2009/10/youtube_edu_goes_international.html

  30. Faire le tri dans youtube, indexer? cataloguer?
    On pourrait regarder du côté de Youtube Edu qui et à youtube ce que google scholar est à google.

    D’autres initiatives peuvent être soulignées comme “UC” (University Channel) porté par Princeton mais réellement collaboratif et … pas totalement coupé de youtube puisque les vidéos y sont hébergés.

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