Des ordis en rayon

closeUne année au moins est passée depuis la publication de ce billet qui peut donc contenir des informations un peu datées.

Et si… on mettait à côté de chaque Jurisclasseur, juste dans l’étagère, un PC tout-en-un qui pointe vers le Jurisclasseur en question, dans sa version en ligne ?
Ca permettrait de mieux faire connaître la ressource online, non ?

Voilà, c’était mon idée débile du jour. Vos commentaires me diront pourquoi ça ne peut pas se faire.

18 thoughts on “Des ordis en rayon

  1. Avec un bibliothécaire en agent “d’accueil et de parcours” oui c’est possible !!

    Un peu comme dans les grands magasins avec des vendeurs dans les rayons proposant une petite dégustation !!!
    La question : faut il mettre une casquette et un gilet ?

    Sinon on peut supprimer la version papier ;-)))

    Léo

  2. … par-ce que c’est trop cher et qu’on est pas à Dubaï? (ou à la DOK… :()
    … par-ce que dans 2 ans tous les étudiants auront tous un Iphone et qu’ils ne sauront plus regarder un écran de plus de 5 pouces? 🙂

  3. rooo, toi, tu fais encore ton GPDEL (Grand Provocateur Devant L’Eternel) (on pourrait aussi prévoir de dédier un PC tout en un à l’EU, non ? Pour voir ? Et si toujours pas, ben… couic).

  4. @MxSz : non, je provoque pas. Pour l’Universalis, tu crois pas que c’est tout vu, franchement ? Les collègues ne se désabonnent pas pour des raisons qui sont à mon avis tout sauf logiques (on est dans le symbolique)

  5. @gaël : l’EU a dégagé bien avant que j’arrive. Non mais l’EU c’est typique comme exemple : on n’a pas d’argent mais on claque des tunes pour une ressource que personne ou presque n’utilise. Juste, faut l’avoir… Un peu comme les faux livres que les notaires mettent derrière eux dans leurs bureaux, pour faire sérieux 😉 l’EU, ça nous rassure, c’est not’ doudou de bibliothécaire…

  6. excellent l’exemple du doudou… j’ai viré la version électronique, mais il fallait un objet transitionnel… donc on a (r)acheté la version papier… et c’est vrai que ça pête sur nos étagères ces beaux livres blancs (tellement beaux que personne n’y touche…)

  7. Je sais, je suis très 20è siècle. Oui j’ai racheté la dernière édition de l’EU. Oui, je trouve que c’est utile et oui nos élèves l’utilisent, surtout depuis que je leur ai expliqué comment s’en servir.
    Tout compte fait, cela ne coûte pas si cher (sûrement moins cher qu’un abonnement électronique qui est moins bien car ils ne font pas le désherbage des articles qui est fait dans le papier) et nous avons aussi des dictionnaires papier qui sont utilisés (d’accord j’ai viré celui qui était en gothique), les jeunes lisent les journaux et certains préfèrent les Techniques de l’Ingénieur en papier.
    J’attends que quelqu’un me prouve scientifiquement que les ressources électroniques dépensent moins que les ressources papier, évidemment avec une vraie étude sur le cycle de vie (je pense qu’il n’est pas né) et après je ferme à condition de ne pas laisser les clés à Google.
    Et oui, l’éducation, le savoir, la lecture, la transmission c’est surtout de la symbolique.
    Peut-être même que je regrette de ne pas pouvoir relier les revues ;-))

  8. @marie : chacun son truc 😉 PS : comment font vos élèves quand ils veulent travailler et que votre bibliothèque est fermée ? la doc élec c’est 7/7 24/24 365/365, pas mal, non, symboliquement, comme chiffres…

  9. Eh ! ils ont 20 ans et ne sont pas en médecine, c’est fou le temps qu’ils passent à penser à autre chose qu’à la bibliothèque et à leurs études : le sport, les fêtes, les filles….Ils ont aussi le droit de dormir et d’avoir une vie privée (comme moi).
    Ils peuvent emprunter et on a quand même l’électricité et des ressources électroniques disponibles 24/24 (même des livres électroniques !!), c’est sûr que cela est utile (en stage par exemple). Mais je suis sûre que la plupart des étudiants ne savent pas installer le VPN pour se connecter à distance.
    Ce que je veux dire est que l’électronique est formidable mais ne répond pas à tous les besoins, aucun support n’a remplacé un autre, et le livre est la plus belle invention du monde 🙂

  10. @Marie H : nous sommes d’accord
    Pour le VPN : pas besoin de VPN pour l’accès distant, on peut faire plus simple et bien plus transparent.
    Je disais simplement qu’il faut arrêter de dire “nous n’avons pas d’argent” quand on garde des ressources qui ne servent à rien (papier ou électronique, peu importe) parce que l’on n’ose pas pour des raisons symboliques ou autres s’en désengager.
    Une ressource qui ne sert à rien, n’est pas utilisée, doit dégager et l’argent récupéré utilisé ailleurs, c’est tout.

  11. On va finir par être d’accord :
    Ils travaillent quand ils veulent aussi avec un livre, même dans des endroits sans connection internet.
    Je ne dis pas ne pas avoir d’argent, je choisis ce que j’achète, je teste et je mets en valeur ce que nous avons.
    Avant de dire qu’une ressource ne sert à rien, j’en parle, je la présente, j’explique : une ressource ne sert souvent à rien parce que les usagers ne savent pas qu’ils peuvent l’avoir ou la voir (en ligne ou en papier).
    Ce n’est pas toujours évident de décider d’arrêter un abonnement quand par exemple on a que les stats de prêts mais pas les stats de consultation. C’est vrai qu’il faut savoir choisir.
    Mais pour la petite histoire, le dernier abonnement que j’ai annulé j’ai dû le reprendre 2 mois après : un prof venait de changer son cours et ce titre redevenait une référence (pas un emprunt depuis 3 ans avant, pourtant).
    Il n’y a pas de règles écrites dans le marbre, nous devons choisir mais aussi expliquer, démontrer, ce qui est vrai aujourd’hui ou dans un SCD ne l’est pas demain ou dans une bib avec 2 personnes, sinon notre métier serait trop simple et trop ch….
    Sur ce j’y retourne, je dois justifier mon salaire…

  12. @Marie : je ne pointais pas votre position particulière, je parle en général, du discours doloriste, dans la profession (les bibs n’ont pas d’argent, par exemple pour passer au numérique ou même offrir des accès et donc acheter des ordis). Et quand on gratte un peu, on trouve des marges de manoeuvres qui vont de larges à très larges, sur par exemple, l’EU ou les revues papier ou des ressources numériques à 20 clics/an.

  13. bon en fait, ma question (un peu anecdotique par rapport au reste), c’était si l’EU était le bon mauvais exemple du type de ressource à ne pas proposer parce que ça coute cher et que personne ne les consulte. Moi, ce que j’ai plutôt dans le collimateur, c’est tout ce qui relève du bibliographique (les francis, généralis and co). Vos stats de consultation disent quoi, pour ça ? Qui, aujourd’hui, veut encore du Pascal ou du Francis, face à Cairn ou revues.org ?

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