Les e-revues dans l'OPAC

closeUne année au moins est passée depuis la publication de ce billet qui peut donc contenir des informations un peu datées.

Les revues électroniques sont parfois difficiles à trouver pour l’usager, qui rate souvent le point d’entrée “naturel” qu’est l’abécédaire que nous lui proposons (c’est celui de SFX inséré brut de décoffrage via un frame).

Pour simplifier les choses, nous avons donc injecté toutes les revues électroniques pour lesquelles nous souscrivons un abonnement “texte intégral”, dans le catalogue. Dorénavant, une revue électronique pourra donc être trouvée directement via l’OPAC.

La méthode nous a été apportée toute cuite par une collègue du SCD de Paris 12 (merci E.N.) et est confondante de simplicité :

  • Nous exportons depuis la KB de SFX toutes les revues Full Text pour lesquelles l’accès est actif ;
  • Nous injectons les notices simplifiées dans Aleph ;

Et voilà… Un exemple ? Allez sur le catalogue, faites une recherche “Tous mots” sur “Journal of modern optics” : les deux résultats correspondent à la version papier pour la première réponse, et à la version en ligne de la revue pour la seconde réponse. Pour cette dernière, la notice bibliographique comporte un lien nommé “Accès au texte intégral” qui conduit directement à la revue en ligne.

PS : oui, ça fait doublon. Et alors ?

22 thoughts on “Les e-revues dans l'OPAC

  1. Très bonne idée. Nous allons nous aussi travailler dans ce sens à Clermont. Je crois qu’il est tout à fait normal que nous signalions nos ressources électroniques dans nos catalogues. C’est notre métier, après tout, non ?

  2. Si injecter des notices ne semble pas infaisable ou très compliqué, comment envisagez vous le suivi des abonnement? J’imagine en effet que les titres se comptent en milliers et il me semble que les contenus des bouquets peuvent être fluctuants.

  3. Et pour supprimer un bouquet de 250 titres ? Une requête dans Aleph vous permet d’effacer un ensemble de notices comportant un champ commun ?

  4. n’y a t il pas un moyen de faire ce signalement automatique dans le sudoc ? parce que c’est bien le sudoc pour localiser des documents qu’on n’a pas.

  5. @pierre : je n’ai pas bien compris la question… Localiser une e-revue dans le Sudoc, je ne vois pas trop l’intérêt puisque les accès sont négociés localement (ça ne servirait à rien de savoir que telle Bu a telle ressource élec – on ne pourrait pas y avoir accès – le PEB élec c’est encore un peu “compliqué” – et se déplacer pour voir une revue élec. dans une autre Bu, c’est un peu bizarre/pas logique par rapport à la doc élec, il me semble).

  6. Même démarche dans mon SCD : les périodiques électroniques sont dans notre catalogue depuis janvier dernier. Nous utilisons un A-to-Z d’Ebsco. J’ai bricolé une bdd (Access, désolée, mais je fais avec ce que je maîtrise) combinée à un exécutable réalisé par mon collègue informaticien, le tout permet de transformer très simplement le fichier excel de notre A-to-Z en marcXML.
    Comme mon SIGB (AbsysNet) ne mange pas le marcXML, je passe le fichier obtenu dans marcEdit et obtient du ISO2709, que je peux charger via l’interface web du SIGB. Dit comme ça ça a l’air compliqué, mais en fait il s’agit simplement d’appuyer sur des boutons.

    Pour la mise à jour : on pourrait faire comme toi, tout jeter et recharger un fichier complet, mais pour des raisons diverses la solution de la mise à jour de l’existant a été préférée, même si elle n’est pas la plus simple (mais nous avons moins de 10000 titres, donc c’est jouable). J’utilise … une bdd Access (re-désolée) qui compare le nouveau fichier de l’A-to-Z à l’ancien, et signale les ajouts, modifications ou suppressions de titres ou de sources. Pour peu qu’on soit un peu à l’aise avec les bases de données et qu’on n’ait pas peur d’utiliser les lignes de commande sur le serveur AbsysNet, les choses se passent en général très bien.

    Les périodiques électroniques sont dans notre catalogue depuis janvier 2009, malheureusement les statistiques d’utilisation de nos bdd ne permettent pas vraiment cette année d’observer avec certitude un impact, et ce pour deux raisons :
    – intégration de l’IUFM (données un peu faussées en SHS)
    – blocage de l’Université, et notamment du site principal en termes de nombre d’étudiants, depuis mars 2009.

    Pour le Sudoc : évidemment, ce serait formidable si nos ressources électroniques étaient également signalées dans le Sudoc. Mais actuellement c’est inenvisageable : je crois qu’on peut donner une liste d’ISSN pour exemplarisation automatique, mais il faudrait ensuite aller renseigner les états de collection et les modalités d’accès … Même avec moins de 10000 titres, je ne le fais pas !

    Enfin : ces outils bricolés maison n’ont évidemment pas vocation à être utilisés de manière pérenne. Mais ils dépannent bien en attendant mieux. Cette solution a aussi le mérite d’être complètement réversible, puisque l’ensemble des notices peut-être supprimé d’une simple requête sur le serveur AbsysNet.

    Désolée pour ce commentaire interminable.

  7. Je suis aussi à 120% pour le signalement SUDOC. Avec les ressources électroniques, je trouve que chaque SCD fait dans son coin plus ou moins bien des notices pour son portail et que les ressources ne sont pas évidentes à trouver, je crains que l’on perde l’atout du catalogage et surtout du signalement collectif : par ex pour le PEB que nous avons intérêt à développer en élec, (sans vouloir revenir au sujet SD abordé par ailleurs – et dans le respect des licences ;-)). De plus c’est un outil facile pour savoir si le titre que l’on cherche existe ou pas en électronique.
    La limite la plus importante est effectivement de suivre les états de collection avec les désabonnements, et peut se discuter pour les pério, mais cela doit pouvoir s’automatiser pour des bouquets (plus que pour les pério papier) surtout si nous avons des abonnements type.
    Là ou il me semble qu’il y a urgence, c’est pour le signalement des livres électroniques, en cas d’achat pérenne, je trouve le signalement SUDOC important : pour savoir où trouver le titre (éditeur ou aggrégateur) si on veut l’acheter, où faire du PEB, et ne serait ce que pour savoir si le titre existe en électronique. Et puis les notices SUDOC sont quand même bien faites et faciles à remonter dans le SIGB, c’est étudié pour.
    De plus, il me semble plus pertinent pour le lecteur qu’il cherche par titre/auteur/sujet, le support est peut-être un détail (ce que vous faites en mettant les pério élec dans le catalogue) – en tout cas, il faut lui laisser cette possibilité (je ne suis pas sûre que l’AtoZ soit le point naturel d’entrée). Pour ma part, j’ai une faiblesse pour un catalogue de type Worldcat/OCLC qui nous donne pour un titre les éditions et les différents supports et ne nous demande pas de choisir d’abord le support.

  8. Bonjour Daniel,

    Ceci est très intéressant, et je pense de toute façon que nous devons utiliser un maximum de points d’accès (dont les OPAC) pour améliorer la visibilité et la consultation des ressources électroniques. La recherche fédérée par défaut OPAC + A-to-Z (a minima) serait aussi une bonne solution. Bref, que chacun fasse sa cuisine chez lui. Mais le fait d’évoquer le SUDOC soulève un autre point important selon moi.

    En effet, il faut bien voir que nous (moi, en tout cas!) n’avons à peu près AUCUNE vision d’ensemble sur qui a quoi en doc élec (surtout lorsque, comme moi, on est en dehors du réseau des BU-COUPERIN & Co… quelle galère pour renvoyer un lecteur ailleurs ou faire des choix d’acquisitions… consulter le A-to-Z de l’un, la liste des bdd de l’autre, etc etc).

    Alors, que cela passe ou non par le SUDOC, peu importe, mais je pense surtout qu’il faudrait un outil simple pour connaître ce à quoi chacun (y compris la BnF et le CNRS!) est abonné/a acquis + les accès (sur place, distants…) quitte à se limiter aux bdd et bouquets de revues/e-books.

    Bien sûr, si tout le monde a la même chose, plus de pb, mais je n’y crois pas vraiment.

  9. 1. D’accord à 3000% pour les licences nationales mais pour tout l’enseignement supérieur (même hors SCD ;-)) mais il y aura toujours des choses achetées localement.
    Et puis comme j’aime contredire :
    2. & 3. Je voulais dire titre ou auteur ou sujet : dans le cas d’une petite bib dans un gros SCD, ils iront chercher dans la recherche avancée (sinon ils ont trop de résultats hors de la bib où ils vont et ont plus de mal à trier dans les résultats), ensuite parce que c’est ce qu’on leur dit de faire et il est bien connu qu’ils font ce qu’on leur dit 😉 (je plaisante !!).
    Quand je dis que le support est un détail : je veux dire que c’est un détail sur lequel l’usager se décide après avoir vu que l’info est dispo. Je ne pense pas que cela fasse doublon : pour tel titre : il peut lire en papier ou télécharger l’article, c’est une info bien plus riche et facile à trouver que de se dire : “je vais chercher dans A to Z, pas facile si cela existe en électro, pas de pot je me souviens juste que cela commence par Journal of… y en a 1500 et je ne peux pas les trier par sujet, je trouve pas donc je vais dans le catalogue voir en papier…Et en fait je pense que la bib n’a rien et je vais sur google, qui me connectera directement à l’article parce que la bib est abonnée et je n’en sais rien”. Je trouve donc votre idée de signaler dans le catalogue très bonne.
    Avec mes petits moyens dans un petit établissement, je ne préjuge pas de ce que fait le lecteur (je n’ai aucune stat sur leurs usages de recherche) : je souhaite mettre le max d’infos dans le catalogue (la porte d’entrée de ma bib), mais j’ouvre le max de fenêtres : une info dans l’intranet, des messages généraux de rappels et même j’utilise le papier pour afficher, si !!
    4. ce qui intéresse l’usager c’est de trouver vite, la plupart du temps, une notice simplifiée lui suffit, mais des fois avoir ISBN, date d’édition ou de retirage pour un livre (voire le nombre de pages) ou l’historique des changements de titres pour un pério, cela peut aider. Surtout cela nous aide, nous, si l’usager est perdu. C’est dans le SUDOC, c’est bien fait (je le dis car je catalogue dans le SUDOC 😉 et que je ne sais pas ce qu’est KB), donc pourquoi se priver de cette info ?
    J’ai une optique plus papier et électronique en complémentaire et non électronique seule.
    5. je suis capable de trouver des contre arguments pendant longtemps (et même de mauvaise foi 😉

  10. @MxSz : j’aurais une approche encore différente. Effectivement, la majorité des utilisateurs de nos ressources en ligne, ce sont les chercheurs.
    Maintenant, pourquoi cherchent-ils des revues ?
    1. parce qu’ils lisent régulièrement les mêmes revues dans leur domaine. Généralement, ils vont donc se les mettre dans leurs favoris. De toute façon ils chercheront sur le titre, rarement sur le sujet.
    2. parce qu’ils ont trouvé une référence d’article, et on les force à repasser par le catalogue pour vérifier que nous avons la revue.
    Conclusion : avoir un résolveur de lien qui permet de passer directement de la référence d’article à l’article, c’est plus important que d’avoir un catalogue de revues. En tout cas ça devrait servir beaucoup plus.

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