bX vous recommande (3)

closeUne année au moins est passée depuis la publication de ce billet qui peut donc contenir des informations un peu datées.

bX étant un service et pas à proprement parler un logiciel, les bibliothèques qui utilisent SFX doivent s’y abonner : il n’est donc pas question de l’acheter (et on retrouve la logique que l’on voit se développer des abonnements plutôt que des achats : même pour les outils, il n’y a plus de ‘collection’ mais des flux et des accès).

Mais ça va plus loin que ça : une API est prévue, qui permettra à tout outil compatible OpenURL d’utiliser les fonctionnalités de recommandations de bX. Partant, même sans SFX, on pourra bénéficier des recommandations.

Bref : j’ai bien aimé bX (l’outil parce que la voiture, franchement, c’était la loose..) Reste à le tester et à juger de sa pertinence sur notre public…

6 thoughts on “bX vous recommande (3)

  1. La question de la pertinence est fondamentale. Ce service fonctionne grâce aux grands volumes de données rassemblées dans la base de connaissance sur laquelle il s’appuie.
    Hypothèse : on part de l’affichage d’un ouvrage d’informatique au catalogue. L’isbn est envoyé à bX. Qui connait dans sa KB une liste de 100 références pertinentes. Qui teste la KB correspondant aux collections locales et découvre que sur ces 100 références, 1 seule existe localement. La pertinence est là, mais l’intérêt, pas forcément.
    Bref, j’ai le feeling que bX marche d’autant mieux que les collections (électroniques) sont riches. Pour une BU aux coll. électroniques de niveau recherche limitées, ça risque d’avoir un intérêt lui aussi limité.

  2. J’ai été moyennement séduite par l’outil.. Je suis d’accord, le service est intéressant si les collections sont riches, parce que sinon, cela peut générer de la frustration.. et enlever du sens à la fonction principale du résolveur : amener au texte intégral.
    Et quid de l’affichage si on a choisi le directlink ? (passer du bouton SFX au texte intégral sans afficher le menu) – mais on n’a pas fait ce choix à Toulouse pour privilégier la visibilité des ressources du réseau.
    On a encore peu de recul chez nous sur la perception du résolveur par le public, mais j’ai l’impression que le menu n’est déjà pas très lisible, alors, y ajouter ce pavé… je sais pas. A tester oui.

  3. J’ai vu une présentation au congrès de Liber et je dois dire que – comme les 3/4 des expériences présentées à Toulouse – il m’a semblé que c’était un superbe outil… pour certains.

    Il faut avoir une offre très riche, comme le souligne justement Nicomo, mais il faut également que les pratiques des utilisateurs soient les mêmes partout. Si les logs de session analysés ne reflètent pas les pratiques de nos étudiants et chercheurs locaux, les conseils risquent d’être peu utiles. Pas de problème donc dans les communautés de taille mondiale (physique, neurosciences…) ; en revanche, en SHS où le nombre de connexions est bien moindre et où les pratiques de recherche diffèrent selon les pays, ce sera certainement moins utile.

    C’est un peu déprimant mais j’ai encore une fois l’impression qu’il est bien difficile d’améliorer les pratiques documentaires dans certaines disciplines, sans modifier les pratiques d’enseignement et de recherche tout court…

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