Debout sur les freins

closeUne année au moins est passée depuis la publication de ce billet qui peut donc contenir des informations un peu datées.

Nous constatons régulièrement l’absence des éditeurs francophones dans la KB de SFX, ce qui nous empêche de faire tous les liens qui vont bien et diminue fortement la visibilité de ces ressources électroniques, et leur accessibilité. Lors de la dernière AG de l’ACEF (le club utilisateur Ex-Libris France), le sujet a été évoqué avec Ex-Libris France, qui nous a communiqué cet état des lieux de leurs contacts avec les acteurs francophones (toute la liste est une citation) :

  • ” LEGI (refus de l’éditeur pour l’interrogation via la recherche fédérée et le rebond sur leur site grâce à un résolveur de liens)
  • Dalloz (refus de l’éditeur pour l’interrogation via la recherche fédérée et le rebond sur leur site grâce à un résolveur de liens)
  • Techniques de l’Ingénieur (refus de l’éditeur pour l’interrogation via la recherche fédérée et le rebond sur leur site grâce à un résolveur de liens)
  • Editions Législatives (aucun développement prévu pour l’interrogation via la recherche fédérée et le rebond sur leur site grâce à un résolveur de liens)
  • Brepols (aucun développement prévu pour l’interrogation via la recherche fédérée)
  • Doctrinal (aucune réponse de l’éditeur pour l’interrogation via la recherche fédérée et le rebond sur leur site grâce à un résolveur de liens)
  • Juripro (aucune réponse de l’éditeur pour l’interrogation via la recherche fédérée et le rebond sur leur site grâce à un résolveur de liens)
  • Lamyline (aucune réponse de l’éditeur pour l’interrogation via la recherche fédérée et le rebond sur leur site grâce à un résolveur de liens)
  • Lexbase (aucune réponse de l’éditeur pour l’interrogation via la recherche fédérée et le rebond sur leur site grâce à un résolveur de liens
  • LexisNexis JurisClasseur (aucune réponse de l’éditeur)
  • Kompass (aucune réponse de l’éditeur pour l’interrogation via la recherche fédérée et le rebond sur leur site grâce à un résolveur de liens)
  • Presses scientifiques du CNRC (aucune réponse de l’éditeur pour l’interrogation via la recherche fédérée et le rebond sur leur site grâce à un résolveur de liens)
  • Diane (aucune réponse de l’éditeur pour l’interrogation via la recherche fédérée et le rebond sur leur site grâce à un résolveur de liens)”

Cette liste me laisse rêveur. Elle montre à quel point une partie des acteurs de la doc électronique n’a vraiment rien compris, et/ou ne fait aucun effort (je penche pour le ET).

PS : j’ai presque intitulé ce billet ” Cartographie du passé ” et puis non… Avec l’âge, je deviens gentil.

6 thoughts on “Debout sur les freins

  1. En fait, je suis sidéré…
    Je suis à moitié d’accord sur ton “ET”, car je pense que ces éditeurs (ou certains) ont compris certaines des possibilités qui leur étaient proposées, mais n’ont pas compris que c’était de leur intérêt (en plus de l’intérêt des utilisateurs) de les adopter.
    Il est sidérant de voir encore des bases telles que celles que tu cites qui, non seulement n’ont pas de résolveur, mais en plus (pour certaines d’entre elles au moins) ne permettent pas de pointer directement vers un article.

    Quand on regarde la liste des membres de CrossRef sur cette page (CrossRef revendique en tête de liste 2812 membres, mais la page n’en contient que 1472), on ne trouve que 13 membres francophones :
    Abes
    Bureau international des poids et mesures
    Cairn
    CNRS france
    Editions Necplus
    EDP sciences
    INRA france
    Institut des Hautes Etudes Scientifiques
    JTE Multimedia
    Lavoisier
    Revues.org
    Société Internationale de chirurgie orthopédique et de traumatologie
    Université des Antilles et de la Guyane (UAG)

    Précision : j’ai passé la liste complète dans un pipe pour faire une reconnaissance automatique de langue. Donc le traitement a pu évacuer passer certains éditeurs français en faisant une erreur (puisqu’il a laissé passer Elsevier et Edurad.

  2. et ça marche encore si on remplace “recherche fédérée et résolveur de liens” par “statistiques exploitables”…

  3. je ne suis pas sûr de tout comprendre, mais vu que les éditeurs ont un monopole sur les ressources qu’ils vendent, pourquoi s’em… avec des questions techniques ?

    A bas les monopoles ?

  4. et ça marche aussi si on remplace “recherche fédérée et résolveur de liens” par “export de références bibliographiques exploitables”…

  5. @tous : mais alors si ça marche toujours, j’ai trouvé la formule magique qui décrit l’incompétence de nos fournisseurs francophones ?? Le Nobel est pour moi 🙂

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