Le lien facile (2)

closeUne année au moins est passée depuis la publication de ce billet qui peut donc contenir des informations un peu datées.

Donc : il s’agit de mettre en rapport des bases bibliographiques avec des documents plein texte (dans l’idéal). C’est à cela que sert SFX. Mais pour faire cela, le résolveur a besoin de savoir à quoi exactement la bibliothèque est abonnée (ben oui, SFX ne peut pas le deviner, faut pas rêver…)

Le noyau dur des coulisses de SFX, c’est donc cela : la KB (pour Knowledge Base) dans laquelle nous indiquons :

  • les sources bibliographiques (sources dans le vocabulaire SFX) auxquelles nous souscrivons (exemple :  Scopus ou WOS)
  • les cibles (SFX parle de targets) que nous “possédons” (exemple : ScienceDirect) ou visons
  • les revues (portfolios pour SFX) que contiennent ces cibles (exemple : Artificial Intelligence)
  • les éléments (SFX parle de services) accessibles pour chaque target (exemple : le plein texte ; la table des matières ; le résumé)

Voilà, le vocabulaire SFX est défini. Je n’utiliserai plus que lui dans la suite.

Ceux qui suivent auront remarqué que nous avons donc, d’une part, les sources ; d’autres part, un emboîtement de targets qui contiennent des portfolios pour lesquelles on a accès à un certain nombre de services.

PS : C’est ce que j’ai mis un peu de temps à comprendre, cet emboîtement. Une fois ça assimilé, ça va tout seul ;-).
PS2 : la KB sert à plein d’autres choses, je vais essayer d’en parler plus loin.

0 thoughts on “Le lien facile (2)

  1. Est-ce que c’est le fait de cocher les sources qui fait qu’elles se mettent à proposer un lien OpenURL vers votre résolveur ?

  2. @Lully : nous ne cochons pas les sources, elles sont là par défaut (je dirais qu’il s’agit des sources avec lesquelles SFX sait travailler). Pour que notre résolveur apparaisse dans une source, en général, il faut aller déclarer le résolveur sur la source, dans l’interface d’admin de ladite source.

    @davidolib : la source est typiquement une base bibliographique (Scopus mettons) ; la target est typiquement un bouquet (le bouquet Freedom sur Science Direct chez Elsevier).

  3. @dbourrion : Ah bon ? Je croyais que vous n’aviez pas à déclarer votre résolveur à vos fournisseurs de bdd ? Ou j’ai dû comprendre à côté.
    Sinon, généralement les targets (bouquets) contiennent aussi des références bibliographiques (Partie “Bibliographie” en bas des articles).
    Est-ce que les targets peuvent aussi être considérées comme des sources ?
    Par exemple sur IOP, voici les références d’un article publié en janvier 2009.
    Est-ce qu’IOP Publishing est à la fois source et target ?

  4. Non, je reviens sur ce que j’ai dit.
    Le fait d’avoir des “sources” dans SFX n’apporte pas l’apparition d’un lien OpenURL sur le site de ces sources (puisque ça, tu me dis que c’est obtenu en se loggant comme admin sur ces sites), donc pour les targets c’est pareil.
    Donc le fait d’avoir des sources dans SFX, ça apporte d’avoir des rebonds vers ces sources quand on a des métadonnées (par ex. les articles qui citent l’article en cours, “Citing articles” dans le WoS).
    Mais pardon, c’est peut-être ton prochain billet (ou celui d’après ?)…
    Je vais essayer de me taire et d’attendre.

  5. @Lully : le fait de déclarer le résolveur chez une source nous permet d’avoir par exemple le zoli bouton BUA+ dans la source, bouton qui ouvre directement le Full Text s’il existe ; et sinon, qui ouvre la fenêtre SFX proposant les diverses possibilités, pour l’usager, d’obtenir une copie du document.

    Pour ta deuxième partie de question, j’avoue ne pas bien la comprendre… Au risque de répondre à côté ou de dire une ânerie (ce sera pas la première) :
    – soit l’article, dans sa biblio, pointe une référence interne à la target, et là ça se passe dans la target (genre Science Direct), et là SFX n’intervient pas
    – soit l’article pointe une référence externe à la target, et là SFX entre en jeu.

  6. je suis en plein dedans, SFX, alors je me permets d’intervenir : j’ai mis un moment à comprendre comment et pourquoi une cible pouvait aussi être déclarée comme source (comme IOP par ex), mais oui, ça sert à ça, faire marcher le résolveur sur les références bibliographiques.
    Quant aux sources qui sont cochées par défaut dans la KB, je sais pas trop pourquoi elles sont là car en effet, le fait qu’elles soient cochées ne fait rien si on n’envoie pas l’url de notre résolveur à chaque fournisseur. Mais on peut en déclarer d’autres, en passant directement par le fournisseur et ça marche, je l’ai fait avec l’Année philologique, qui contre toute attente est bien open url ! Maintenant on voudrait faire marcher SFX sur notre OPAC (HIP) et ça, c’est pas gagné, Dynix est sur le coup.

  7. @Cécile : bonjour et merci d’apporter ces précisions (à plusieurs, JE suis moins bête alors je prends tout apport 😉 ).
    Et merci pour le Scoop sur l’Année Philologique (avec cette question : quelle granularité avez-vous sur l’Année philologique ?)

  8. L’éditeur propose par défaut deux liens (pas d’image, du texte, sans espaces… 😉 ) l’un vers la revue l’autre vers l’article.
    Pour ce que j’ai testé, soient les deux pointent vers la même chose et on arrive bien à l’article (sur Jstor par exemple), soit le lien vers l’article ne fonctionne pas.

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