La bonne idée du jour…

closeUne année au moins est passée depuis la publication de ce billet qui peut donc contenir des informations un peu datées.

… n’est pas de moi, mais de “Self-Plagiarism is style” (info poussée par Roy Tennant – j’ai lu hier l’info chez Self-plagiarism mais parfois, le cerveau a besoin d’une piqure de rappel pour réagir).

Donc, la proposition est que les bibliothèques mettent à disposition sur le net un certain nombre d’informations tirées des historiques de circulation (rendus anonymes) que recèlent les SIGBs. Ces historiques pourraient alors être croisés pour :

  • construire des statistiques communes (les étudiants de tel niveau lisent ça)
  • fournir des recommandations dans les OPAC (tel étudiant de tel niveau – comme toi – a lu ceci – comme toi – et aussi cela, qui peut t’intéresser)

En plus de cette proposition, il y a commencement de réalisation, avec la possibilité de télécharger (en XML) les historiques de 80 000 sur 13 années. Intéressant, non ?

0 thoughts on “La bonne idée du jour…

  1. très intéressant en effet pour le bureaucrate qui ne voit jamais de ni ne parle aux lecteurs, publics, usagers, clients, et autres variables statistiques.

    moi ce qui m’intéresse c’est de lire ce que les gens comme moi ne lisent pas, de prendre un livre qui n’a pas été écrit pour moi, de me confronter et de discuter pour me construire.
    j’ai pas été pissé d’un moule et je n’entends pas y rentrer non plus. Je hais “ce qui est fait pour moi” car la vérité est justement l’inverse (à développer).

    On va voir les mêmes livres dans toutes les bib, les mêmes lecteurs, les mêmes électeurs… Plus j’y pense plus je trouve que c’est une très bonne idée de feignant inconsistant qui cherche une légitimité “technique”, neutre (mais ce n’est jamais lui qui fera les frais de cette légitimité). On a de plus en plus de responsables qui ne savent pas prendre de décision ou assumer leurs choix. Ces irresponsables sont en train de tous nous ficher avec une risette assez écoeurante. Les imbéciles heureux au pouvoir, ça fait des statistiques…

    julien

    (P.S. : on ne se connait pas et tu es sans doute un brave garçon, jeune encore, ne te sens donc pas visé personnellement, je généralise une tendance particulièrement lourde dans la société de laquelle beaucoup de bibliothécaires sont encore heureusement éloignés. Ce commentaire est donc surtout pour qu’ils le restent. Quand je vois le nombre de bibliothécaires sur facebook, je suis très pessimiste).

  2. @uju : pas d’accord ici, l’on parle de Bu et de lectures utilitaristes ; on peut de plus parfaitement croiser cela avec des anti-recommandations qui vont à l’inverse des statistiques (ça existe sur LibraryThing par exemple).
    Rien n’empêche d’avoir les deux offres, les deux stratégies de lectures.

  3. on peut bien sûr engager quatre ssii et douze ingénieurs pour pondre un algorithme relatif qui corrigera/justifiera à la marge une décision que nous n’assumons pas.

    on peut aussi apprendre à lire et échanger avec les usagers.

    je maintiens que la montée des tic est parallèle à une montée de certaines formes d’irresponsabilité (je peux l’illustrer par mon cas personnel si nécessaire). (on peut faire passer n’importe quoi avec une jolie courbe à échelle truquée).

    faire joujou avec ce genre d’outils quand on n’a pas les moyens d’accueillir décemment le public (personnel insuffisant et précaire), quand on rogne les budgets d’acquisition (pour avoir les moyens de faire joujou), c’est un petit peu du luxe au moins.

  4. @uju : on peut aussi faire les deux, l’automatique pour la bibnum et l’apprendre à lire et échanger avec les usagers pour la bibphy (mais pas seulement), pourquoi toujours l’un ou l’autre ?

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