Acte de contrition et d'espoir

closeUne année au moins est passée depuis la publication de ce billet qui peut donc contenir des informations un peu datées.

J’ai de plus en plus de doutes sur les gros projets qui vont changer le monde, les initiatives nationales qui révolutionneront tout, le grand soir des bibliothèques. Pourtant, j’ai cru aux groupes de travail, aux réunions qui voient venir de partout les cerveaux, aux plans quinquennaux, aux lendemains qui chantent.

J’y crois de moins en moins. Et je pense de plus en plus que les changements, avancées, évolutions, ne peuvent être que locaux, minuscules, temporaires : telles personnes, à tel moment, dans telle configuration, feront un peu bouger les choses à tel endroit. Pour un temps seulement.

Ensuite, si l’on veut que globalement, les choses avancent, il me semble qu’il n’y a qu’un moyen : se disséminer. Non plus, disséminer la bibliothèque (ce qu’il faut continuer à faire évidemment), mais bien, disséminer la démarche de changement. Par le bas, par la tranche, par la percolation.

La dissémination devient alors une dissémination à deux niveaux : le premier concerne la bibliothèque ; le second concerne l’idée de changement de la bibliothèque, et est une sorte de méta-dissémination. Peut-être qu’une piste est là : dissémination, eau et gaz à tous les étages.

(Merci à risu pour l’échange chat à l’origine du billet)

0 thoughts on “Acte de contrition et d'espoir

  1. Daniel, je suis d’accord avec toi sur la dissémination de l’acte et de l’idée de changement.

    Par contre, je pense que tu as tort de l’opposer à ce que tu qualifie de “gros projets” qui sont aussi des lieux de dissémination, sinon de l’acte de changement, au moins de l’idée de changement.

    Plutôt que de planifier un changement du haut vers le bas, on crée les conditions de sa réalisation en haut, en bas, au milieu, chaque fois que c’est possible et… on y crois 🙂

  2. Moi je me sens de plus en plus disséminé. C’est grave docteur ? Allez, une (quasi)-semaine de vacances pour recoller les morceaux et remettre un peu de scotch sur le rouleau 😉

  3. @tacheau : non, c’est pas grave. Nous avons tout le matériel (scotch, filmolux, etc…) pour dé-disséminer quand nécessaire. Et pour le même prix, on peut te te dépoussiérer, te cataloguer, te recoter et de remettre en rayon, sage, sage, enfin 😉

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