Les ordinateurs portables ne poussent pas sur les arbres (4/4)

closeUne année au moins est passée depuis la publication de ce billet qui peut donc contenir des informations un peu datées.

Et pour finir, quelques objections possibles autour du projet, et ma position :

a) ” Ce n’est pas à une Bu de faire ce genre d’opérations ” : Ah bon ? Pourquoi ? Si nous ne le faisons pas, qui le fera ? Et puis, est-ce que cela ne rentre pas en plein dans la lutte contre l’échec à l’Université ?

b) ” Certaines machines vont disparaître dans la nature ” : C’est un risque réel, certes. Et alors ? On prête tous les jours des centaines de bouquins, de DVD, de BD, dont certains ne réapparaîtront jamais. La vie est un risque permanent. Et puis, si un seul des étudiants concernés réussit ses études un peu grâce à la machine prêtée, alors je veux bien que d’autres disparaissent dans la nature…

c) ” Vous n’avez aucune assurance sur l’usage, sérieux ou pas, qui va être fait de ces machines “. Effectivement. Peu importe. Penser que nous prêtons une machine qui va aussi/surtout servir à chatter/jouer/je ne sais quoi ne me pose aucun problème. La vie n’est pas que travail, sueur et souffrance 😉

En résumé de tout cela : au pire, si le projet s’avère dysfonctionner, nous y laisserons quelques milliers d’euros (à mettre en relation avec notre budget d’acquisition d’un million d’euros…). Les machines restantes pourront être récupérées et utilisées en prêt à la journée, ou comme des PC fixes. Au moins, nous aurons essayé… Wait & see.

0 thoughts on “Les ordinateurs portables ne poussent pas sur les arbres (4/4)

  1. ” Certaines machines vont disparaître dans la nature ” : Ici en 2 ans on n’a eu a déplorer “que” 3 pertes ou vols de machines (sur 60 portables prêtés) > faux problème, donc, je confirme.

  2. le service est ouvert à tous les étudiants, pour 7 jours renouvelables
    le prêt est assuré par des moniteurs étudiants, qui assurent en + une assistance utilisateur sur le parc info en général.

  3. Je n’ai pas le bilan sur l’ensemble du SCD, mais dans la section où je bosse, nous sommes passés de 12 machines en 2006-2007 à 22 en 2007-2008. Ces 22 machines disponibles ont fait l’objet de 75 opérations de prêt à 37 étudiants l’an dernier. Bilan : aucune perte/vol de machine. Mais de la maintenance technique, c’est certain.

    C’est un service très apprécié qui demande peu de travail supplémentaire aux bibliothécaires (mais pas mal au technicien informatique :-).

    Toutes les machines sont actuellement en prêt (2 mois renouvelables en fonction de la liste d’attente, pour les étudiants boursiers uniquement) et nous allons recevoir des machines supplémentaires.

    Les étudiants font ce qu’ils veulent avec, l’essentiel étant que nous leur offrions la possibilité de travailler dans de meilleures conditions.

  4. “Ecosystème, arbres”.
    Avant de subir une dictature écologique (mais tant qu’on a le droit de parole…), le livre sans papier est aussi une alternative à la déforestation.
    Si ça fonctionne on fera plaisir à Idéfix.
    Pour l’instant, le produit ne parait fini.

    Sids are alive.

  5. @PJL : bon, il faudrait faire le bilan écologique total (voir si la fabrication du livrel n’est pas plus nuisible à l’écosystème que de couper quelques arbres pour faire des livres)…
    Sur le produit non fini : certes. Mais nous sommes dans la préhistoire de ces outils. Souvenez-vous de votre premier walkman en regardant les lecteurs MP3 d’aujourd’hui…

  6. “a) ” Ce n’est pas à une Bu de faire ce genre d’opérations ” : Ah bon ? Pourquoi ? Si nous ne le faisons pas, qui le fera ?”
    C’est vraiment intéressant d’utiliser la BU comme interface pour ce type d’opération. Mais est-ce que vous êtes tout seul dans votre coin à l’université à faire ça ? N’y a-t-il pas moyen de grapiller des sous auprès de votre CRI ou du CLOUS ?

  7. @Benjamin : nous ne sommes pas seuls 🙂 puisque nous travaillons avec les services sociaux. Pour le CRI, il nous a fait les images de réinitialisation des postes.
    Nous avions les crédits, donc inutile de s’embarquer dans des partenariats qui risquaient d’alourdir les choses (je ne crois pas aux usines à gazs…).

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