Candide et le conservateur (Episode 10 Saison 2)

closeUne année au moins est passée depuis la publication de ce billet qui peut donc contenir des informations un peu datées.

Candide : Tiens, l’accès wifi ne marche plus.

Le conservateur : Nous avons retiré les bornes.

Candide : C’était pourtant très pratique. Pourquoi cette décision ?

Le conservateur : Parce que c’est mieux pour vous.

Candide : Euh… Mais personne ne m’a demandé mon avis…

Le conservateur : C’est comme pour vos lectures, nous savons ce qui est bon pour vous !

Candide : …

0 thoughts on “Candide et le conservateur (Episode 10 Saison 2)

  1. C’est pas forcément en ayant en tête le bien des lecteurs que des agents demandent le retrait des bornes, mais plutôt en pensant à leur propre santé! (attention, hein, je n’ai pas dit que j’étais d’accord, je te transmets juste ce qui se passe dans certaines bibliothèques en ce moment).

  2. Ah, il me semble que l’argument est un peu différent, dans la bouche des syndicats. Il s’agit moins de savoir ce qui serait bon pour pour les usagers que pour les personnels. Jusqu’à présent, le principe de précaution mis en avant vise les bibliothécaires – enfin, pour ce que j’en ai lu (ville de Paris et BnF), les usagers n’apparaissent pas ou peu, au nom d’un argument (difficile à réfuter, me semble-t-il) : les personnels passent plus de temps que les utilisateurs au contact des bornes. Le conservateur du dialogue ci-dessus me semble donc ou bien mal informé, ou bien de mauvaise foi: il aurait fallu dire “[…] Parce que c’est mieux pour nous. […]”.

  3. @Marion et MXSZ : c’est bien ce que je sous-entendais (mais candide n’est pas toujours clair)… Où est l’intérêt des usagers dans cette histoire ? Ils semblent totalement absents des prises de décisions…
    Si nous sommes bien dans une logique de santé publique, l’on pourrait en parler avec eux, non ? Parce que la plupart de nos usagers, avec tout ce wifi partout – je veux dire, en dehors des bibs… – sont en grand danger et ne le savent pas… 😉

    Donc plus clairement : encore une fois, on dirait ici que les bibliothèques ne semblent pas toujours se préoccuper de la demande et des besoins de leurs usagers…

  4. @dbourrion : c’est quoi l’intérêt des usagers : la satisfaction d’une demande et d’un besoin ou la prise en compte de risques sanitaires? La demande et les besoins des usagers doivent-ils passer avant leur santé et celle des professionnels qui les servent?
    Quant à l’argument, “le WiFi est partout donc il n’y a pas de danger”, il manque un poil de profondeur… L’amiante aussi c’était génial, pratique et pas cher et il en avait partout…;-)

  5. @AM : Vos questions sont très intéressantes !

    Je suis plutôt d’accord avec vous sur le risque sanitaire (à évaluer tout de même, comme celui des GSM par exemple, du GPS, de la TV, de la FM, etc. etc.).

    Ce qui me chagrine, c’est que je ne vois nulle part les usagers, dans ce débat sur la Wifi en Bibs… Voilà, juste cela. Où sont les usagers ? Est-ce qu’une association d’usagers a demandé que l’on coupe le Wifi ? A participé au débat ?

    Et cette position presque systématique, “Nous savons ce qui est bon ou mauvais pour vous” que rencontre Candide bien souvent, ben ça l’agace, et moi aussi…
    Après, ce que j’en dis…. 🙂

  6. @dbourrion : ben moi aussi, certaines frustrations imposées pour raisons sanitaires m’agacent comme l’interdiction de fumer dans les lieux publics. Dans un registre voisin, l’interdiction de boire/manger (pour “raisons sanitaires bibliothéconomiques”) dans les bib me frustre au plus haut point. Et personnellement, je souhaiterai sincèrement qu’une étude scientifique indépendante prouve que le WiFi est sans danger. D’ici, là, à partir du moment où les études scientifiques sont contradictoires, il me semble que le principe de précaution devrait s’appliquer

    Quant à la question “où sont les usagers dans ce débat”, ma réponse serait : où sont-ils informés des études relatives à la nocivité du WiFi : dans les médias? Ben, là, c’est plutôt d’abord dans les bibliothèques. C’est-ti pas un progrès ça 🙂

    @sylvain : le nomadisme de nos lecteurs est déjà sévèrement restreint par l’autonomie de leur batterie : dans ma bibliothèque, ils recherchent les places proches d’une prise électrique parce qu’ils demeurent en “filaire” pour l’alimentation. Leur station de travail est plus transportable que réellement portable.

  7. @AM : ok, appliquons le principe de précaution… Mais si nous nous inquiétons réellement pour nos usagers, alors il faut commencer par couper le wifi dans les locaux des universités et/ou chez MacDo… Parce que c’est là que sont par exemple le plus clair de leur temps “mes” usagers… Dans la bibliothèque, les usagers ne risquent pas grand chose, ils n’y viennent plus 😉

    Sur l’information autour des possibles dangers du Wifi : je doute que cette info soit mise à disposition des usagers dans les bibliothèques… M’enfin, je suis tout prêt à ce que l’on me prouve le contraire (ceci est un appel à témoignages…)

    Sur l’autonomie des portables : ils n’ont qu’à s’acheter des MacBooks (autonomie de fou ! ceci est un témoignage…) ou venir en bibliothèques avec leur propre groupe électrogène ou leur petit générateur électrique manuel 🙂

  8. @dbourrion : ben voui, si on doit couper le WiFi sur un campus, ce sera pas seulement à la BU : “à l’université X, faites chauffer vos neurones, ne les grillez pas !” 🙂
    Quant à McDo, ça fait un argument supplémentaire pour dire que leur fréquentation régulière nuit gravement à la santé 😉
    Pour l’info dans les bib, les usagers privés de WiFi dans les bib parisiennes sont au courant maintenant 🙂
    Reste à savoir si les établissements concernés ont fait un effort de communication pour expliquer les raisons de cette frustration imposée, voire pour le transformer en occasion de débat avec les usagers.

  9. Attention, les macbooks, c’est comme tous les portables : au bout de trois ans, la batterie passe de 5h à 10 min… et tout le monde n’a pas les moyens 1) de s’acheter un macbook tout court
    2) de renouveler l’achat tous les trois ans.

    (Vive MacOS, hein, quand même).

    Je le redis : je suis plutôt partisane d’une multiplication des prises et d’une utilisation du CPL, tant que l’innocuité du Wi-Fi n’a pas été prouvée…

  10. Déformation professionnelle : j’ai beaucoup de mal à retrouver les études “inquiétantes” dans Pubmed. Une recherche
    “Microwaves/adverse effects”[Mesh] ne donne qu’un ensemble d’études peu probantes (ben on trouve rien, mais faut chercher…), avec notamment d’assez amusants protocoles montrant l’effet psychologique de la crainte d’une exposition dangereuse sur les pathologies associées.

    Conséquence prévisible de la campagne actuelle “anti wifi”, partie de la crainte des personnels (et d’un amalgame compliqué avec des questionnements sur la légitimité de certains usages récréatifs d’internet en bibliothèque) et non de la médecine du travail ou de chercheurs en santé publique: il devient complexe de mesurer les risques et d’établir l’éventuelle responsabilité d’une exposition professionnelle aux micro-ondes.
    Les protocoles devront englober des participants beaucoup plus nombreux pour surmonter le “bruit de fond” de tous les gens qui ont mal à la tête parce qu’ils ont peur, donc les études seront plus chères, et donc ont moins de chance d’être montées !

    Quoique à la Bu d’Angers, avec les nombreuses pannes affectant le Wi-Fi on pourrait peut-être imaginer quelque chose !

    PS : La toxicité de l’amiante était connue en laboratoire depuis très longtemps, ce qui n’est pas même établi pour les micro-ondes (en cause pour le Wi-fi).

  11. J’en connais pas, de fabricants CPL, mais peut-être en effet devrais-je envisager de les contacter pour demander une commission 😉

  12. @NaCl : respect !
    @Perrine : merci de ne pas utiliser ce blog pour tes candidatures spontanées à une reconversion dans la vente de technologie CPL 😉

  13. @NaCl : autre réflexe professionnel, chosir ses mots-clés. Cherche EMF (Electromagnetic fields) et cancer, tu verra le nombre de résultats augmenter sensiblement 🙂
    L’OMS a établi en 1996 le Projet International pour l’étude des champs électromagnétiques. Le Projet se propose d’évaluer les effets sanitaires et environnementaux provoqués par des champs électriques et magnétiques statiques ou variables dans les fréquences allant de 0 à 300 GHz. Résultats prévus en 2011. Mais le manque de recul sur ces questions alors que les sources d’exposition (GSM, wifi, etc.) se multiplient à vitesse grand V pose problème.
    Si les personnels sont inquiets, il faut les rassurer par des résultats probants issus d’études scientifiques indépendantes, pas les stigmatiser comme des mythomanes hypocondriaques : c’est du management basique
    Et comme le filaire est une alternative efficace, où est l’intérêt de se battre pour le WiFi? Une question de coût de mise en oeuvre?

  14. Ah, revoilà notre cher Candide et ces vivifiantes interrogations.
    Et oui, la peur… voilà bien ce qui définit le mieux l’état ambiant dans vos bibliothèques :
    peur de disparaître face à internet,
    peur des élus arbitraires,
    peur de l’autonomie universitaire,
    peur du retrait de l’Etat dans les BMC,
    peur des étudiants qui remplacent les agents,
    peur de la mobilité des conservateurs,
    peur du Droit de prêt,
    peur de la DADVSI,
    peur de la rfid (cf. dernier n° de convergences FSU)
    peur des budgets globalisés,
    peur des troubles musculo-squelettiques,
    peur de l’évaluation,
    peur de la notation…
    pourquoi pas le wifi maintenant ?
    Bon, s’il faut rassurer tout le monde, vous n’avez pas fini… la seule joie étant celle de na pas avoir à perdre son emploi !

    Pour être très franc, ça sent quand même la vieille instrumentalisation à plein nez et l’opposition systématique cette affaire de wifi. N’y avait-t-il pas cette phrase étrange dans ce contexte pseudo-sanitaire qui en disait long sur les attendus réels du communiqué de presse : “Ils (les syndicats) réclament également un débat sur la finalité de telles technologies dans les bibliothèques universitaires, de lecture publique et patrimoniales…” i.e. : faudrait qu’on cause un peu de la tournure prise ces derniers temps par nos bibliothèques !

    Quant au filaire, on frise l’excès de zèle le plus hypocrite quand on sait ce que coûte le recâblage et les installations actives à acheter, sans parler des nuisances matérielles (chouette on va fermer les bibliothèques…). C’est un peu comme si on demandait le doublement des personnels pour élargir les horaires, une manière de dire “nous sommes favorables à tout projet impossible ! Les syndicats ont joué et ils ont gagné… game over.

  15. @DocPangloss : l’amalgame global qui vous tient d’analyse pourrait donner un nuage de mots-clés syndicats = PEUR, opposition systématique, instrumentalisation, hypocrite.

    Il y aurait beaucoup à dire en beaucoup de mot sur ce genre de discours qui permet à son auteur de se dispenser d’un débat respectueux par un mélange d’ironie et de procès d’intention.

    Il y aurait aussi beaucoup à dire sur la peur :
    Peur de ne pas être les plus branchés du réseau,
    Peur de ne pas plaire
    Peur du chef
    Peur de ne pas paraître moderne aux yeux de ses pairs
    Peur de voir ses subordonnés réfléchir plutôt que d’écouter la voix de celui qui sait mieux qu’eux,
    Peur de voir les lecteurs aller chez McDo jouer à la Wii plutôt que dans les BU
    etc.
    On peut effectivement prêter tout un tas d’intentions peu louables à ceux qui ne sont pas d’accord avec soi.

    Ah oui, et pour information, tout ne va pas pour le mieux dans le meilleurs des mondes mes amis.
    Cher Pangloss, veillez à ce que votre métaphysico – théologo – cosmolonigologie soit valable ailleurs qu’au château des Thunder-ten-tronckh que d’aucun pourraient situer en Anjou et non en Westphalie 😉

    PS : je vous suggère de lire vraiment l’article que vous citez sur la RFID, il ne s’agit pas d’en avoir peur, mais de réfléchir avant d’investir lourdement dans une technologie onéreuse qui est encore loin de réaliser toutes ses promesses

  16. @AM : Ah mon jeune enfant, te voilà courroucé… comme c’est dommage, et combien tes propos et ton refus des grandes généralités et des amalgames polémico-hilosophiques m’attristent. Pourquoi toujours tout ramener sur le terrain du concret, du trivial, du cas particulier et de la personne ? Peut-on raisonner ainsi ? Reprenons :
    – Je ne débats pas et je n’analyse rien car ce n’est pas le lieu ici. Candide pose des questions, Pangloss lui répond et plus c’est ironique et de mauvaise foi meilleur c’est !
    – Les peurs mythiques dont tu nous parles me font bien sourire et me rappellent un temps que tu n’as sans doute pas connu, le mien, celui des pairs et des chefs que l’on craignait réellement. Celui des syndicats forts et écoutés. Celui du pouvoir absolu du Verbe où nous n’avions pas comme vous à lutter contre ce monde McDonaldisé, à séduire, à convaincre, à attirer, à satisfaire, à fidéliser… n’est-ce pas ce que vous faites aujourd’hui ?
    – Ah cruelle évocation que celle de mon bon vieux château des Thunder-ten-tronckh… mais malheureusement je n’ai jamais vécu en Anjou, mais je sais que c’est une très belle région où je me retirerais volontiers, un peu humide pour mes rhumatismes à ce qu’on m’en dit !
    PS : Tu me blesses en sous-entendant que je n’ai pas lu l’article sur la RFID. Cette technologie n’est-elle pas massivement utilisée dans l’industrie et la grande distribution, le fret, les aéroports… ? Encore un gadget dangereux et pas au point pour les bibliothèques ! Un de plus… C’est vrai que si ça marche, vous pourrez toujours invoquer l’esthétique pour ne pas y recourir.

  17. @DocPangloss : rassurez-vous mon cher métaphysico – théologo – cosmolonigologue, l’ironie et la mauvaise foi dont vous vous glorifiez désormais à défaut de pouvoir les nier n’attise que mon courroux coucou.

    Je remarque quand même que sur cette question, comme sur tant d’autre, l’ironie méprisante entre pairs bien-pensants supplante facilement tout effort de réflexion contradictoire.

    PS : et compte tenu de la teneur de votre commentaire sur l’article relatif à la RFID, je ne sous-entends plus, j’affirme que vous ne l’avez pas lu 🙂

  18. Pour une visite guidée de l’auberge espagnole que regroupent les ondes électromagnétiques (fils électriques à haute mais aussi normale tension, radio, télé, fours, échographies, induction, antennes relais, téléphones sans mais aussi avec fils, hauts parleurs, écrans…) nombreux liens sur le site de l’agence européenne de l’environnement : http://www.eea.europa.eu/highlights/radiation-risk-from-everyday-devices-assessed
    avec notamment le fameux rapport Bioinitiative qui sert de sifflet d’alarme depuis 2007, mais aussi d’autres études.

    J’espère pour ma part que les chercheurs trouveront des financements pour monter des protocoles rigoureux et auront les moyens de consulter la documentation existante !
    J’espère aussi que ceux qui prennent les décisions “politiques”, à commencer par ma pomme, petit cadre en bibliothèque, pourront ainsi disposer d’éléments suffisants pour juger, en pesant avantages certains/potentiels et risques certains/potentiels, du rapport bénéfices risques du Wi-Fi en bibliothèque.

    Je laisse à d’autres, politiques et citoyens qui les élisent et qui consomment, le soin de juger de l’intérêt de :
    – l’électricité
    – la radiographie
    – les vaccins (http://www.boulesdefourrure.fr/index.php?2008/03/31/81-pourquoi-vacciner-mon-animal-1-5 )
    – les relations sexuelles (et par suite…)
    – l’accouchement
    – l’automobile
    – le vélo avec ou sans casque
    – les déodorants à base d’alumine
    – les pesticides dans les fraises
    – les éthers de glycol dans les peintures sur les murs de la bibliothèque (ah, là je pourrais en penser quelque chose)

    Le rapport bénéfice/risque est au coeur des débats de société.
    Tout débat est impossible si l’on défend la seule perspective du risque zéro : dès lors qu’on est vivant et condamné à mourir à plus ou moins longue/brève échéance le “risque zéro”, le “principe de précaution” est bien difficile à atteindre collectivement comme individuellement !

    Documentons le rapport bénéfice/risques, mais en attendant, faisons comme toujours : vivons heureux en attendant la mort (comme disait l’autre) !

  19. Le billet de Bibliothèque=Public, sans parler des commentaires, ne se fait que le porte-parole d’une ironie méprisante et de plus en plus lourdingue sur le sujet. Un peu partout les rares études sur le sujet ( merci NaCl)sont brocardées par l”‘élite progressiste de la profession”, qui voit manifestement là une occasion de se mettre en avant. L’attitude progressiste et volontariste façon XIX° siecle est mise en avant et la peur du risque et le principe de précaution sont ridiculisés façon cour de récré-poule mouillée. On parle meme d’instrumentalisation. Encore un peu et l’on parlera de complot mondial ! Alors effectivement, etablissons le rapport bénéfices/risques. Mais ça sera très long. En attendant, allons jusqu’au bout de la logique tchernobylienne : laissons les ondes électro-magnétiques se propager, augmentons les installations de Wifi. Attendons un peu (pour l’amiante ça a été un peu long), et comptons les morts. Il y en aura de deux sortes : les crétino- scientistes type charge de la Brigade légère, qui parlent haut mais se garderont bien de planter leur tente sous une ligne à haute tension cet été, et leurs victimes. Comme d’habitude. C’est proprement écoeurant! Je souhaite que tous ces tordus soient les premiers à choper un cancer du cerveau avec leur portable !

  20. @NaCl : merci pour le lien et pour la référence au rapport bénéfice/risque qui est effectivement au coeur du débat sur le principe de précaution.

  21. @MD : ma vieille grand-mère m’a toujours rappelé qu’il ne fallait jamais souhaiter le malheur d’autrui, parce que ça porte malheur, disait-elle 😉

  22. Une tumeur au cerveau n’est pas forcément un malheur pour tout le monde, monsieur Bourrion. Là encore, il convient d’étudier le rapport bénéfice/risque….
    Pour un planqué-sceptico-cynique de moins, combien de braves bibliothécaires innocents épargnés ?
    Par ailleurs sans avoir besoin d’attendre aussi longtemps, nous avons les preuves du fait que l’exposition du vivant à des émissions de type téléphonie mobile provoque des perturbations de fonctionnement du système nerveux qui ont pour conséquences des troubles du comportement. Ces émissions provoquent entre autres une importante perte d’étanchéité de la barrière sang-cerveau au niveau des vaisseaux irrigant le cerveau.
    Toujours étanche, monsieur Bourrion ?

  23. @MD : merci pour le ” planqué-sceptico-cynique ” qui prend avec le sourire cette belle attaque matinale et quelque peu haineuse. Allez, bonne journée à vous et à tous les ” braves bibliothécaires innocents ” dont apparemment, je ne fais pas partie, à mon grand dam.

    PS : vous parlez de téléphonie mobile, nous parlions de wifi…. Il faut donc commencer par interdire à toutes les ” braves bibliothécaires innocents ” d’utiliser leur GSM, pour leur bien…

  24. Votre PS prouve bien que vous n’avez pas vraiment cherché à vous renseigner sur le sujet : Les émissions UMTS – WIFI – WIMAX – BLUETOOTH – DECT – sont de la même famille de structure que la téléphonie mobile. Les toxicités sont de même nature.
    Ces émissions sont appelés TTM – Type Téléphonie Mobile. dans le rapport BioInitiative cité par NaCl.
    Ceci dit vous avez bien évidemment raison sur un point: il n’y a pas d’innocents !

  25. l’usager lui il apprécie que la bibliothèque soit premier lieu de socialité et de ressources dans son nomadisme

    peu d’endroits dans les rues de Paris où on ne détecte pas 8 ou 10 WiFi superposées (et fermées)

    pourquoi ne pas équiper les bibs de l’accès au web via réseau des prises électriques, ou pourquoi ne pas délimiter une zone libre web avec wifi comme font les hôtels

    mais le club des “carnes coriaces”, auquel je souscris par solidarité, fait bien de noter que pour l’instant l’argument sanitaire est utilisé quelque peu hypocritement

  26. Le monde 2 daté du 3 mai a publié un article sur les “révoltés des ondes” en Suède. L’article est consultable ici, mais pas pendant longtemps:
    http://www.lemonde.fr/le-monde-2/article/2008/05/02/les-revoltes-des-ondes_1040017_1004868.html?xtor=RSS-3244

    L’article en question prend plutôt parti pour le principe de précaution, sans caricaturé la chose, me semble-t-il. Le plus inquiétant, peut-être, c’est l’entretien avec Bernard Veyret, directeur de recherche au cnrs, et spécialiste mondial des ondes, conseiller de l’OMS. Extrait (il n’est pas en ligne, va falloir aller dans les rayons emprunter un truc avec du papier et de l’encre, héhé):
    Question: “[…] Vous êtes membre depuis 2000 du conseil scientifique de Bouygues Telecom…
    Réponse: “Oui. Cela m’a été reproché. Quand on me l’a proposé, j’ai pesé le pour et le contre, sachant que ça allait poser des problèmes, non pas de conflits d’intérêts mais de perception de conflits d’intérêt. D’ailleurs, s’il y avait conflit d’intérêt, Bouygues ne me prendrait pas. En le faisant, j’ai pensé que cela me permettrait de voir comment fonctionnait un opérateur, comment s’opérer leur prise de conscience des problèmes de santé […]”

    ou ce type est naïf, où il est parfaitement cynique.

  27. … (fin du commentaire).
    En fait, je suis assez loin d’être contre l’implantation du wifi dans les établissement publics. J’ai simplement le sentiment que des prises de position telle que celle-là (“D’ailleurs, s’il y avait conflit d’intérêt, Bouygues ne me prendrait pas”) desserve (à mes yeux en tout cas) la cause à défendre.

    PS: “r” à “caricaturé”.

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