Cours, Forrest, cours…

closeUne année au moins est passée depuis la publication de ce billet qui peut donc contenir des informations un peu datées.

Cependant que PK présente le web 2.0 alors que le réseau informatique vient de tomber (trop fort PK…), et juste avant de m’y coller, quelques questions me traversent l’esprit, comme des oiseaux sur le ciel ne laissant nulle trace :

  • Allons-nous assez vite (le web 2.0 est déjà presque dépassé et nous en sommes encore à prêcher pour que nos bibliothèques deviennent 2.0…) ? Courons-nous assez vite pour suivre la marche du monde ?
  • Comment limiter le choc entre ces outils et nos pratiques, quand nous les présentons ? Comment faire pour que ce choc ne fasse pas fuir ceux à qui nous présentons tout cela ?
  • Quelle intelligence collective représentons-nous juste là, toutes et tous, dans cette salle, à Toulouse ? Comment rendre cette intelligence visible ? Comment la rendre visible aux autres, et surtout, à elle-même et à ceux/celles qui la constituent ?
  • Comment faire comprendre autour de nous à quel point le web est une révolution, sans doute un changement de paradigme et donc de civilisation * dans lequel les bibliothèques peuvent/doivent avoir une place ?
  • Que restera-t-il de tout cela ?

* oui PK, pour faire suite à la conversation de hier au soir, je suis totalement d’accord avec toi.

0 thoughts on “Cours, Forrest, cours…

  1. Ta première interrogation me rappelle une question d’une autre journée d’étude qui, je crois, n’avait pas trouvé de réponse : “le temps du web (2.0) est-il soluble dans le temps des bibliothèques ? ” (ou quelque chose comme ça)

  2. quelle importance la vitesse, le but est de savoir si cela facilite une pratique…
    Si les outils ne permettent pas de réaliser la pratique, c’est pas la peine d’acquérir les outils.
    Bonne question la 3, le web peut être un moyen.

  3. @blablabiblio : ce que je veut dire, c’est que la formation aux outils est quasiment obsolète à chaque fois parce que les outils avancent à une vitesse ahurissante, et pas nous…


  4. Sinon, lors de la dernière formation que j’ai animée auprès d’étudiants de L1 inscrits en LCE et LEA, un sondage à main levée m’a apris qu’une majorité des présents consultait Internet une fois par semaine environ.
    Pour mémoire, l’université d’Artois, c’est plus de 80 % de premiers cycles, avec 45% de boursiers (moyenne nationale :25%).
    Pour ces étudiants, il est important de ne pas aller trop vite – comprendre: pour ne pas en oublier en route… La fracture numérique n’est pas toujours là où on la croit.

  5. @MxSz : attention, je parle de notre point de vue, à nous, responsables des outils numériques, lorsque ces outils se destinent à simplifier la vie des étudiants dont tu parles.
    Ma question, c’est dans le fond : comment faire pour que les outils qui simplifient l’usage du web (et donc n’oublient personne – parce qu’un OPAC traditionnel, pardon, mais il fait fuir l’étudiant Lambda) se diffusent vite dans les bibliothèques ; et se diffusent si possible avant d’être dépassés 😉

    Bon, cela dit, il ne faut sans doute pas sombrer dans la course à la technique : un outil pas au top du top de la nouveauté, mais bien utilisé, peut sans doute encore servir 🙂

  6. Je crois qu’il ne faut pas céder à la sirène des outils mais plutôt se poser la question des services numériques que l’on veut rendre et ensuite seulement mettre des outils en face…

    Pour intervenir régulièrement sur le web 2.0 en conférence, je pense de plus en plus qu’il faut combiner exposé et mise en pratique. L’exposé pour montrer l’intérêt, les enjeux, les services et les usages existants des outils puis faire pratiquer pour dédramatiser ces outils. Je suis agréablement surpris de la manière dont les bibliothécaires de notre réseau se sont rapidement appropriés l’outil de news qu’on a mis en place sur notre portail. Trois semaines après la formation, on dirait que cela fait partie de leur quotidien!

    Il ne faut pas déprimé du web 2.0 😉

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