Recette : une salle Internet libre-accès dans ta bibliothèque pour pas grand chose

closeUne année au moins est passée depuis la publication de ce billet qui peut donc contenir des informations un peu datées.
  • Trouver un peu d’espace avec quelques prises (coût : l’usure de vos chaussures)
  • Récupérer les PC qui marchent encore mais que le CRI va jeter parce que cette daube de Windows Vista ne tourne pas dessus (coût : un peu de sueur et de salive)
  • Installer GNU/Linux sur ces machines, vous aurez tout pour surfer et travailler (coût : nul pour GNU/Linux, un peu de temps pour l’installation)
  • Installer des cartes wifi sur ces mêmes machines, pour n’avoir pas à rajouter du cable partout (coût : environ 15 euros la carte, soit le prix d’un mauvais livre qui ne sortira jamais de vos magasins)
  • Mettre les PC dans l’espace précédemment repéré
  • Allmuer les PC, se pousser avant que les étudiants vous piétinent…

Voilà voilà. C’était le quart d’heure : on a fait une salle en libre-accès avec nos pieds et quasiment sans crédits.

PS : même pas la peine de se fatiguer avec des histoires de profils utilisateurs et compagnie, 99 % des usages vont être du simple surf, les machines ont a priori simplement besoin d’une adresse IP

PS n°2 : il n’y a quasiment pas de virus sous GNU/Linux.

PS n°3 : jadis, j’ai fait cela dans un lycée/collège avec 20 PC, tout a été fait en allez, trois ou quatre soirées d’internat. Donc c’est possible.

PS n° 4 : GNU/Linux ne déstabilise pas les usagers. Les gamins de 11 ans du collège se foutaient bien de savoir s’ils utilisaient Windows, Mac OS X, CP/M ou GNU/Linux : ils surfaient, c’est tout. D’ailleurs Firefox existe évidemment sous GNU/Linux

0 thoughts on “Recette : une salle Internet libre-accès dans ta bibliothèque pour pas grand chose

  1. Bonjour Daniel,

    Les messages s’accumulent au bureau d’accueil “Donnez-nous du wifi! ”
    Je retourne sur ton blog, je me souvenais d’un billet genre “Internet rapide et pas cher dans ta bib”. Une chose m’intigue, je te cite :

    ” PS : même pas la peine de se fatiguer avec des histoires de profils utilisateurs et compagnie, 99 % des usages vont être du simple surf, les machines ont a priori simplement besoin d’une adresse IP”

    Parce que filaire ou pas filaire, j’ai cru comprendre que depuis 2001-2006 (loi CEN, lutte contre le terrorisme ect..), il ne peut y avoir d’accès Internet sans système rigoureux d’authentification des lecteurs. (cqfd- Obligation de conserver pendant 1 an un registre nominatif des connexions).

    Alors Daniel, est-ce tes usagers surfent en toute illégalité ou est-ce que le “simple surf” est un système d’authentification à lui tout seul?

    A+

  2. Hello Tph 😉

    Il y a chez nous aussi une authentification au moment où l’usager veut partir sur le Net. En fait, un usager qui passe par notre wifi arrive sur une page de login où il s’authentifie comme inscrit à la Bu. Après seulement, il peut surfer. Sinon, tintin : pas de bras, pas de chocolat.

    Ce que je voulais dire dans la phrase que tu cites, c’est : ton PC libre accès sous GNU/Linux n’a besoin que d’une adresse IP, et il est donc inutile d’ouvrir des accès vers des répertoires perso qui seraient montés via samba ou quoi ou qu’est-ce, où les étudiants pourraient enregistrer leur travail, ils – les étudiants – ne venant pas pour travailler dans les salles de libre accès, mais pour surfer.

    Voilà. Les terroristes angevins ne fomenteront pas la prochaine attaque contre nos fonds précieux depuis nos salles en libre accès (à moins, évidemment, qu’ils ne soient inscrits à la bibliothèque…).

  3. C’est bien ce que je pensais, une fois de plus, j’ai rien compris…

    Tant qu’à poster dans tes archives, il serait temps que j’aille répondre au “Who, who are you?”:

    “Tph, responsable mais pas coupable, du SI d’une BIU parisienne…”

    Merci

    NB: Et votre page d’authentification, c’est vous qui l’avez développée? Elle est reliée à la base lecteurs du SIGB pas à l’annuaire de l’université?

  4. La page est en fait la page de login de l’ENT. C’est le CRI qui gère ça. Tout navigateur qui s’ouvre depuis un poste Wifi ouvre cette page (portail captif).

    La base lecteur et l’annuaire LDAP sont synchronisés chaque nuit, comme suit :

    – les étudiants et personnels nous redescendent depuis le LDAP

    – les inscriptions d’extérieurs que nous faisons dans la journée remontent vers le LDAP, y sont intégrés, et nous redescendent comme les étudiants et personnels.

    Voilà.

    PS : nous sommes tous responsables mais pas coupables Le coupable quand ça merde, c’est microsoft 😉

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