La musique est un cri qui vient de la BU…

closeUne année au moins est passée depuis la publication de ce billet qui peut donc contenir des informations un peu datées.

Alors voilà l’idée que j’ai eue hier soir, et dont j’ai parlé à deux collègues territoriaux, XG et MV (non, je ne suis pas sectaire, je parle à des territoriaux), avant que d’en parler ici (cette précision oratoire pour m’assurer un minimum de crédibilité 😉 ).

Est-ce que l’on ne pourrait pas envisager que les bibliothécaires et/ou les discothécaires (chacun adaptera en fonction de sa BM ou de sa BU) proposent sur le site de ladite bibliothèque une sélection de titres sous licence Creative Commons tirés par exemple de Jamendo ?
Il me semble que le bibliothécaire/discothécaire, avec son oreille de professionnel, peut sélectionner dans la masse de musique proposée gratuitement sur ce genre de sites, des choses plus intéressantes
qu’il propose aux usagers. On se retrouve alors en plein dans la mission de conseil.

Concrètement, cela peut se faire par exemple par le biais des playlists liées à des profils d’utilisateurs (en l’occurrence, on aurait la playlist de la BM X ou de la BU Y). Un petit lien, et hop…

Pour aller plus loin, et rester dans une logique gagnant-gagnant, peut-être même que la bibliothèque peut reverser des “dons” financiers aux artistes qui sont le plus écoutés/téléchargés suite à ses conseils… L’aide à la création originale peut aussi passer par là, non ?

Voilà voilà. Au passage, je signale l’article de LM dont la lecture, sans doute, a participé à ma vague idée.

0 thoughts on “La musique est un cri qui vient de la BU…

  1. Cette idée est excellente voire fabuleuse. J’aurais dû y penser… 🙂

    Deux éléments à avoir en tête:

    1/ Musique libre ne veut pas forcément dire gratuite. Comme tu le dis, il faudra trouver un moyen pas trop compliqué, administration oblige, pour rémunérer les auteurs.
    2/ Convaincre les directeurs de bibliothèques publiques et les élus que les bibliothécaires peuvent passer du temps à cela, au lieu de gérer leur fonds et d’être ouvert 24h/24 7j/7. 😉

    Je compléterais sur mon blog avec quelques autres petites idées.

  2. Tu n’es qu’un vil flatteur, mais merci du compliment. Pour te répondre :

    1/ certes

    2/ ce n’est pas impossible…. D’ailleurs, si la bibliothèque est ouverte 24/24, on peut supposer qu’il y aura des moments plus calmes durant lesquels les bibliothécaires pourront faire leur “marché” sur Jamendo… Tu sais, “les gens, il conviendrait de ne les connaître que disponibles à certaines heures pâles de la nuit, près d’une machine à sous, avec des problèmes d’hommes, simplement, des problèmes de mélancolie, alors, on boit un verre, en regardant loin, derrière la glace du comptoir, et l’on se dit qu’il est bien tard…” (Léo Ferré) 😉

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