Candide et le conservateur (11)

closeUne année au moins est passée depuis la publication de ce billet qui peut donc contenir des informations un peu datées.

Candide : Pourquoi est-ce que je ne vois aucune badgeuse/pointeuse dans les locaux professionnels des bibliothèques ?

Le conservateur : Parce que quand on aime, on ne compte pas !

Candide : …

0 thoughts on “Candide et le conservateur (11)

  1. Le problème en bibliothèque, mais sans doute dans beaucoup d’autres services publics ouverts au public (SPOP) c’est que le personnel ne conçoit pas que les “contraintes” à l’échelle de l’établissement, souvent amorties par l’implication de tous ou l’application à tous, voire même parfois gérables dans le cadre du volontariat, peuvent se traduire à l’échelle individuelle en avantages considérables. 3 exemples dont il n’est pas besoin de dire l’intérêt pour les usagers :

    – Ouvrir entre Noël et jour de l’an : permet au personnel sans charge de famille ou qui souhaite prendre ses congés à un autre moment pour diverses raisons de le faire.

    – Ne pas fermer la bibliothèque, ou tout du moins tout le réseau l’été : évite d’obliger les personnels à prendre leurs congés à période fixe, et accessoirement aux juilletistes de poser 4 semaines et non 6 comme c’est le cas quand la bibliothèque est fermée la première quinzaine d’août. Cela pourrait permettre aussi aux agents de prendre 4 semaines en août et 2 début septembre pour accompagner sereinement la reprise de scolarité de leurs enfants… (l’activité en BU étant encore calme les 15 premiers jours de septembre)

    – Travailler en horaire décalé, et notamment en soirée : cela permet d’intégrer les bonifications horaires dans le temps de travail et peut éviter d’avoir à se mettre à temps partiel tout en en gardant les avantages : par exemple 1 journée de libre, 100% de rémunération (gain financier : de 14% par rapport à un temps partiel choisi à 80%), semaine de travail autour de 30/32 h…

    C’est pareil pout la pointeuse… on ne voit que le côté flicage et infantilisant alors que c’est justement une manière de donner de la liberté, une fois posées les astreintes au public de l’agent, il est libre de travailler quand il veut, d’arriver 10 minutes en retard de venir un matin plus tôt… etc.

    Pour faire comprendre tout cela, il faut discuter, persuader, expliquer, convaincre, rassurer… bref, notre lot quotidien mais essentiel.

  2. Beacoup moins loin que la BnF : la présidence de l’université d’Angers !

    J’ai travaillé avec une badgeuse à la Médiathèque de Nancy : regrets éternels pour un système finalement très souple.

  3. Si on travaille déjà en horaire décalé (certaines soirées, au hasard) sans pour autant toucher une bonification horaire, on a le droit de râler ?

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