Une année au moins est passée depuis la publication de ce billet qui peut donc contenir des informations un peu datées.Candide : Pourquoi est-ce que vos équipes perdent autant de temps à cataloguer ?
Le conservateur : Parce que nous tenons à avoir la main sur les notices que nous créons (rien que pour nous d’ailleurs)
Candide : Comme les bibliothèques de toutes les villes de France, qui cataloguent les mêmes livres ?
Le conservateur : …
Hop là.
La partie livres n’est pas vraiment de mon ressort, mais beaucoup de bibliothèques reprennent les notices de la BNF, non ?
Pour les disques en revanche il n’existe guère de “centrale de notices”, hormis celles créées par certains fournisseurs (mais qu’il faut toujours reprendre pour corriger les erreurs).
Il ne faut pas le répéter mais on catalogue encore beaucoup… Si sis….
Tout est pour le mieux mon cher Candide… les magasiniers magasinent, les catalogueurs cataloguent, les conservateurs ratiocinent et les usagers (c’est bien ainsi que vous appelez aujourd’hui ceux que nous nommions autrefois les lecteurs ?)… ben, y s’démerdent ou y s’débinent, tient, manq’rait p’u qu’on s’occupe d’eux !
Le comble, c’est que même en récupérant les notices BNF ou dans Electre, on trouve encore moyen d’y passer soir et matin, à faire de sublimes vedettes Rameau, des cotes au cordeau, des autorités irréprochables… tout ça n’est pas dans Livres Hebdo. Je parle, je parle, mais tu sembles méconnaître ce nirvana, cette extase de venir à bout d’un titre de forme, d’une traduction ou d’un collectif retors… ce sentiment de quasie invulnérabilité.
Je me souviens temps que les moins de vingt ans… où on cataloguait les acteurs de nos films alors que le champ n’apparaissait pas à l’Opac… j’ai même connu une bibgirl qui cataloguait dans SIBIL alors que les retombées dans le système local étaient définitivement interrompues… dommage, mais au moins ça occupait !
Ah oui, l’occupationnel en bibliothèque… je t’en parlerai sûrement un jour, mais il se fait bien tard et je dois encore prendre ma camomille avant d’aller au lit.
Bonne nuit mon petit, et surtout n’oublie pas que Rome ne s’est pas fait en un jour…
Ton dévoué Pangloss.
Ce que dit ce bon vieux Docteur Pangloss est frappé du bon sens même si de nombreuses bibliothèques ont vraiment allégé le catalogage (Ex à la BU d’Angers) ! Mais il est vrai que beaucoup de collègues ne souhaitent ni ne peuvent faire parfois autre chose ce qui à la longue posera de vrais problèmes entre les besoins du service et les inclinations des agents.
OT