Embrasser le public

closeUne année au moins est passée depuis la publication de ce billet qui peut donc contenir des informations un peu datées.

Embrasser (v.tr.) : prendre et serrer dans ses bras (Le Grand Robert)

Suite à une conversation avec une collègue précieuse s’il en est, qui m’a montré cette vidéo, je lance cette folle proposition (cette fois, je suis mort professionnellement, c’est certain…) pour montrer aux usagers que nous sommes des humains, vraiment.

Allons sur la place publique, déployons une banderole qui portera ce message : “Vos bibliothécaires vous aiment”, puis proposons aux passants de les prendre dans nos bras. Simplement. De les serrer. En bref, de leur parler, au-delà du langage, d’humain à humain.

Cela brisera la glace. Permettra de nous faire connaître d’une manière originale. Montrera que nous ne craignons pas le public. Rassurera ce dernier. Créera du lien, de l’humanité. Juste cela. De l’humanité. Ce qui, précisément, est ce que l’on cherche dans les livres, non ??

0 thoughts on “Embrasser le public

  1. Hum… On pourrait dire aussi qu’il y a justement trop d’humain dans les bibliothèques: trop d’humain comme dans: “les livres sont choisis perso par le bibliothécaire”.
    Mais la proposition pourrait certainement avoir un certain succès d’estime, localement.
    Bon, Marlène a raison: t’es grillé!

  2. Gloups… Deux avis “je suis grillé” sur deux commentaires… Je n’ai peut-être pas choisi le meilleur moment (les mutations de sortie ENSSIB) pour faire cette proposition…

    Je précise aux directeurs d’établissement qui nous lisent que je suis un mec sérieux, en vrai (d’ailleurs, mon appel à faire entrer de l’humanité dans les bibliothèques est sérieuse…)

    Bon, sinon, je vous laisse, je vais faire les petites annonces et téléphoner à MacDo

  3. Bah, tant que tu ne propose pas aux bibliothécaires de “s’embrasser” entre eux, ça devrait aller – ‘manquerait plus que ça !! 😉

  4. grillé ! ?

    allez, Daniel, vous avez les éléments pour savoir si les directeurs de SCD lisent les blogs !

    si non, le temps qu’ils s’y mettent, vous aurez eu un poste.
    Ouf, sauvé !

    si oui, ben…. j’en appelle à leur ouverture d’esprit, à sortir de nos habitudes et de notre pensée toute faite sur ce que doit proposer le bibliothécaire (ça, de toute façon, oui)
    au pire, je peux même me porter caution du sérieux de l’animal! en tant que futur ex-enseignante du monsieur.

    les couloirs de l’enssib sont désespérément vides aujourd’hui

    Bonne chance pour l’affectation

  5. On pourrait aussi lancer une secte neo-gnostique : “Mieux que la Scientologie et la dianétique, rejoignez l’Information Literacy”

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *